mike gaille
18/03/2011
Eh oui, nous sommes perdus, noyés par les médias, aveuglés par des émotions bien vendues, qui se superposent, donnant néanmoins l’impression que nous comprenons quelque chose dans tout ce binz.
Sans parler des milliards de commentaires, comme celui-ci, qui s’y ajoutent.
Du au Web, le globe terrestre est maintenant comme un cerveau, chacun représentant une neurone… Bonjour la subjectivité.
Voici la mienne, en très court.
L’homme, primate malin et matérialiste, passé l’ère du troc, a développé un système d’échange financier qui n’a cessé sa progression vers la virtualité. Aujourd’hui l’équivalent immatériel monétaire (numérique ou papier) de la réalité de nos ressources planétaire ne signifie plus rien.
Nous allons vivre toujours plus une remise à plat de la “valeur” des choses, c’est à dire principalement du prix réel des fournitures de première nécessité... et du travail.
Mais, les gens qui dirigent le monde - grands financiers souvent - ne savent pas comment s’y prendre sans que deux classes principales perdent une bonne partie de leur privilèges. Dans l’ordre :
1) Les super riches
2) Les Occidentaux
Une vraie révolution nous attend, elle est nécessaire, elle a débuté, heureusement.
Le rêve serait que, comme j’en était persuadé gamin, les véritables dirigeants de ce monde soient les plus honnêtes et les plus éclairés, avec une information libre et consciente.
J’ai la faiblesse de croire que nous allons tout doucement dans ce sens.
Mais quel boulôt devant…
Jean-Paul Baquiast
18/03/2011
Je pense que l’on peut donner un sens à l’accumulation et à la diversification de toutes les crises accablant actuellement le monde, recensées avec pertinence par Philippe Grasset dans cet article.
Pour moi, elles résultent, chacune dans son domaine, de l’exacerbation des compétitions entre ce que j’appelle des systèmes anthropotechniques. Nous avons d’un côté une explosion des exigences incontestablement vitales des anthropos, dont les effectifs démographiques et les besoins de consommation et de gaspillage ne cessent de s’accroitre. Nous avons en face de cela l’explosion des techne ou techniques qui saturent les possibilités de réponse du système bio-géophysique.
Celui-ci est soumis de ce fait à un processus de destruction inéluctable, exogène et endogène, analogue à tel ou tel des phénomènes cataclysmiques naturels qui avaient provoqué les extinctions massives aux ères précédentes.
Que l’on réfléchisse par exemple à ce qui se passera lorsque le niveau des mers, en hausse inéluctable, fera que toutes les plaines littorales du monde entier seront soumis à des inondations de même violence que celle subie ces jours-ci par le Japon. Ceci ne sera pas dans N siècles, mais dans ce 21e siècle. Nos petits enfants le vivront.
Toutes les crises décrites par Philippe Grasset se retrouveront alors à la puissance 10 et cumulées. Ceci entrainera sans doute la mort de milliards d’humains en quelques décennies et bien entendu la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. Ne survivront peut-être que quelques super-dominants bardés de technologies, en lutte avec un biotope de bactéries et de méduses. A moins que ces super-dominants ou posthumains, incapables de se renouveler, ne disparaissent à leur tour, faisant place à de nouvelles formes de vie
Francis Lambert
19/03/2011
“Cest dans ce but quaprès des tests préliminaires effectués en Nouvelle-Calédonie, environ 3 700 expériences, classées secrètes, sont menées entre le 6 juin 1944 et le 8 janvier 1945 par le chercheur australien Thomas Leech près de la péninsule néo-zélandaise de Whangaparaoa. Leur objectif officiel : déterminer le potentiel dinondations offensives par des vagues générées au moyen dexplosifs. (...)
La bulle créée par la déflagration transmettra mieux son énergie à la masse deau si elle est créée assez près de la surface, dans une zone appelée la profondeur critique. Autre enseignement, une bombe unique sera inefficace : il faut savamment répartir plusieurs charges pour soigner la géométrie de lexplosion et fabriquer un train dondes plus destructeur. Le chercheur australien, qui rédige ce rapport final en 1950, ne se prive dailleurs pas dimaginer lutilisation de plusieurs bombes atomiques pour un maximum de puissance
Une bombe peut-elle créer un tsunami ?
Le blog sciences et environnement de Slate.fr, par Pierre Barthélémy
http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2011/03/18/une-bombe-peut-elle-creer-un-tsunami/
Francis Lambert
21/03/2011
“Ben Livingston fut un pionnier en matière de ” contrôle météorologique “.
Lorsqu’il évoque, dans la suite de la vidéo, la façon dont il réussit à créer un véritable déluge liquide sur le Vietnam du nord (opération Popeye ), il dit qu’au départ il a pris ce qu’il trouvait, c’est à dire un nuage relativement petit ( ce qui se présentait à cette époque de l’année, c’est à dire pendant la saison sèche). Puis il a procédé à des ensemencements successifs, à l’aide de grains d’iodure d’argent, en ” cultivant ” ainsi le nuage pendant 40 minutes et en réussissant à le faire croître jusqu’à une altitude de 21.000 mètres (c’est à dire à le transformer en cumulo-nimbus).
http://www.jp-petit.org/Presse/ARMES/armes_meteorologiques/controler_cyclones.htm
Comment font les Tsunamis ou les Cyclones pour distinguer les cibles militaires ?
Francis Lambert
21/03/2011
Comment Hulot, Greenpeace et WWF ont « tué l’écologie »
Par Sophie Verney-Caillat
http://www.rue89.com/planete89/2011/03/21/comment-hulot-greenpeace-wwf-et-fne-ont-tue-lecologie-195929
Dans sa ligne de mire, les ministres Borloo, Jouanno, Kosciusko-Morizet, et les quatre ONG que sont Greenpeace, WWF, la Fondation Nicolas Hulot et France nature environnement devenues des « appendices de l’appareil d’Etat et de cette vaste machine industrielle qui détruit le monde à sa racine ». (...)
On apprend dans ce livre que l’association World Wildlife Fund (Fonds mondial pour la nature, WWF), née en 1961, a été « créée par des notables britanniques dont la motivation était de pouvoir continuer à chasser le grand gibier sauvage en Afrique ». Et surtout que son mode de financement a été monté par Anton Rupert, un des hommes clés du système de l’apartheid en Afrique du Sud. Découvrir cela fut le plus grand choc de cette enquête.
justin gregoire Dubois
24/03/2011
Le Système, renait il toujours de ses cendres, fussent t elles nucléaires, ou bien s’en nourrit il ?
Le Système est il victime de crises ou bien les fabrique t il ?
L’effondrement du Système relève t il du phantasme ?
La réponse n’est pas claire et mérite d’être analysée crise par crise et non globalement.
L’histoire ancienne nous apprend que des sociétés se sont effondrées
L’histoire du XXième siècle indique que toutes les crises ont été fabriquées
Certe le tsunami qui a frappé le Japon n’a probablement pas été fabriqué mais le Système n’est il pas suffisamment opportuniste pour en tirer profit ?
La succession de crises actuelle relève t elle d’une méga crise ou bien du dynamisme d’un Système qui engendre crises après crises pour en tirer profit ?
A mon avis… trop tôt pour conclure bien que je ne mésestime pas la haute intuition de dedefensa… wait en see
En attendant cela vaut la peine de lire l’excellent livre de Jared Diamond
“Effondrement” qui explique comment les sociétés décident de leur survie ou de leur mort
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