Francis Lambert
10/03/2009
http://en.wikipedia.org/wiki/Gloria_Gaynor
http://www.lyricsdomain.com/7/gloria_gaynor/i_will_survive.html
... cette magnifique invocation au pouvoir salvateur de l’espérance dans l’adversité et le désarroi pourrait très bien faire office d’hymne officiel des marchés ... de matières premières en général ... du pétrole au blé en passant par le zinc, voient leurs cours très clairement se stabiliser depuis quelques semaines. Par-delà toute analyse, la poursuite du rebond, hautement lyrique, des coûts du fret international atteste à n’en pas douter d’une inflexion positive, aussi légère fût-elle, de la demande mondiale de matières premières.
Alors, coup de pied au fond de la piscine ou simple rebond de marché baissier, il est encore bien trop tôt pour le dire…
Incidemment, on notera que la sortie de la chanson de Gloria Gaynor a précédé de peu la révolution iranienne, synonyme de deuxième choc pétrolier ; rappelons que le prix du baril a flirté en 1979 avec la zone des 40 dollars, soit plus ou moins les niveaux actuels, mais en dollars de l’époque… En prenant en compte l’inflation, cela représente une centaine de dollars d’aujourd’hui… il semblerait, toutes choses égales par ailleurs, que les gens geignaient tout de même moins à l’époque…
En clair et sans décodeur, est-ce la crise qui provoque la sinistrose actuelle ou plutôt désormais l’inverse ?
Extraits de http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7696dad2aa461e2cf89c4a7c7ba2e07a
par Stéphane de la Serre, du style dans l’analyse
( NB : Est-ce la crise qui provoque la sinistrose actuelle ou plutôt désormais l’inverse ?
La psychologie accentue effectivement les errances cycliques des marchés. “Errances” pour résumer les défauts et manipulations de ceux ci. Cependant il y a des tendances de fond, à l’oeuvre depuis longtemps et qui émergent de plus en plus à notre conscience.
Plus gravement encore ces tendances semblent converger.
Les marges de manoeuvre sont elles encore à l’échelle des générations : la nôtre peut elle toujours “s’en foutre” ?
En plus de la longue dérive des marchés, nous constatons : les coûts écologiques (holocène : l’humanité en premier acteur de cette ère géologique), la déplétion des ressources (notamment l’agriculture) aggravée par l’explosion de population, population qui globalise l’explosion de la demande, la globalisation avec ses délocalisations de production et transferts de richesses, les révolutions scientifiques et culturelles continues, le retour des pandémies, etc.
La sinistrose a bien des bases structurelles, elle est là pour durer et aggraver les crises.
Comment peut on imaginer que le retour à la confusion des Nations du millénaire précédent sera la “solution unique” d’un futur si différent ? )
Stephane Eybert
11/03/2009
Emmanuel Todd nous offre une belle description de notre societe occidentale dans son dernier ouvrage “Apres la democratie”.
Ce qui n’est pas surprenant de sa part, lui qui avait annonce la chute de l’URSS puis celle des USA.
Mais cette vile et barbare notion de peuples, croyances et coutumes, cela peut il s’appliquer a nous homo-globalis-occidentalus ?
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