Morbihan
13/11/2017
Après avoir dépecé Alstom au bénéfice de General Electric, comme de Siemens, notre génie à la pensée complexe ( ?) se propose donc apparemment de rééditer l’exploit en détruisant à petit feu l’industrie française de défense, l’un des derniers pôles d’excellence de notre patrie.
Comment en être surpris ? Il sort de la même institution financière que ce fameux président sous lequel, en janvier 1973, il fut interdit à la Banque de France de prêter à des taux corrects à l’état, imposant ainsi à ce dernier de « s’approvisionner » auprès de « l’industrie financière ». Nous en vivons les conséquences, en devant régler chaque année, plus de 45 Milliards € pour les seuls intérêts de la dette, somme qui représente le deuxième poste de dépenses de l’état.
Ces privilégiés, qui détruisent tout au seul bénéfice du capitalisme financier – et du leur – représentent bien la cinquième colonne des intérêts anglo-saxons.
Fabrice
13/11/2017
Parfois je me demande si on ne devrait pas toujours et simplement partir du constat que le pire arrivera forcément…
EricRobertMarcel Basillais
13/11/2017
MACRON est Young Leader 2012 de la FAF, Komandantur des nouvelles heures sombres "républicaines" (décidément une manie "française")
François GRIESMAR
13/11/2017
Excellent article.
Rappel de l'article 42.2, alinéa 2 du traité de Lisbonne (dont le texte avait été rejeté en 2005 par le peuple français mais qui a été adopté par une forfaiture parlementaire pilotée par M. Sarkozy en 2007) :
" La politique de l’Union au sens de la présente section n’affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de défense de certains États membres, elle respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre. "
Tout est dit ; mais ça n'empêchera pas les ennuques européens de venir donner - et sur quel ton ! - des " leçons d'Europe " à la France, seul pays de ce continent (à part la Russie) à disposer des moyens de son indépendance militaire.
Si les manoeuvres de M. Macron [qui s'adresse en anglo-étasunien aux Allemands : honteux !] nous permettent de vendre des armes, tant mieux… mais ne rêvons pas : tout ce ramassis d'esclaves et de lèche-bottes (Allemagne, Belgique… bon, en fait on peut énumérer tous les membres de l'UE, rien que ça) veut acheter le gros fer à repasser F 35 étasunien hors de prix et qui accumule les retards. Surtout, que cette vaine agitation européiste de M. Macron ne se traduise pas par une nouvelle érosion de notre indépendance. Occupons-nous plutôt de mettre en oeuvre une politique extérieure et de défense françaises, ce qui implique évidemment de ne demander aucune " permission " ni " validation " aux nains de jardin de l'UE vendus aux États-Unis. Développons nos relations avec tout partenaire actuel ou éventuel, notamment la Russie, la Chine, l'Inde, l'Iran, etc. en faisant fi des ordres que les États-Unis prétendent donner au monde entier.
Pour plus d'informations sur ces questions, je me permets de renvoyer à l'excellente synthèse de François Asselineau publiée le 07 février 2011 dans Questions internationales (https://www.upr.fr/vos-questions-nos-reponses/questions-internationales/l-union-europeenne-est-subordonnee-a-l-otan) : c'est hélas toujours actuel.
Frédéric Saboureault
13/11/2017
Aïe, Aïe, Aïe
La France, puissance moyenne, qui réussit, grâce à son génie et son travail, à être présente sur toutes les plateformes militaires de qualité, répondant aux attentes des militaires et prévues pour évoluer.
Face à cela, nous avons des politiques qui pourraient brader l’ensemble (véhicules terrestres, sous-marins, avions, drones, nucléaire, missiles, systèmes de combat, guerre électronique, …) pour une place « honorifique » de leader de l’Europe militaire ?
La pire chose que l’on puisse faire à un homme politique français (du calibre de nos contemporains), c’est de le flatter, pire chose dans le sens des mauvaises décisions qu’il prendra pour le compte de notre souveraineté.
Car, ces petits technocrates reconvertis aux affaires politiques ne rêvent que de reconnaissance « internationale » (je me demande quelque fois s’ils n’ont pas trop souffert à la récré durant leur jeunesse).
Déjà, il y a 2 ans, le patron des patrons allemand était venu à Paris vanter le tissu industriel français à Hollande et Valls, démarche bien mener par le patronat allemand, en parfaite symbiose avec l’agenda de leurs femmes et hommes politiques en place.
Et nos deux aristo chats (Hollande & Valls), visage rouges et chevilles bleues, en profitaient pour bomber un peu plus leur petit torse et répondre à qui voulaient les entendre (en France) qu’ils n’étaient pas peu fière.
J’espère seulement que cette affaire d’avion européen finira aux oubliettes, comme ce fût le cas pour le projet précédent.
Il y a beaucoup d’acteurs (américains, anglais, indiens, russes !!!, …) qui ne seraient pas contre un programme commun de développement tout en garantissant à la France sa souveraineté technologique.
Car au final, si les hauts gradés américains jalousent (dans le bon sens) le fonctionnement de la quincaillerie française et les avantages tactiques qu’il apporte sur le terrain, seule la corruption actuelle au sein des US et de l’OTAN peut être un levier nous emmenant (nous tous) en zone inconnue, … ou comment faire moins avec beaucoup plus.
Et si la Luftwaffe s’envolait en F35 ? Bon débarras, ce sera un bon point pour la France, une mauvaise affaire pour l’Allemagne et l’Europe.
Les masques tomberont un peu plus vite et nous deviendront un acteur recherché pour développer un programme de qualité.
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