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Article : Plus près, tout près des $100

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Dans la question du prix du pétrole,

Dominique Larchey-Wendling

  07/11/2007

Il y a un facteur qui est souvent ignoré par les analystes économiques. Comme l’explique Robert Hirsch, la vision financière de l’économie a tendance à tout modéliser sous forme de variation des prix :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1358

Mais quand l’offre est structurellement limitée (Peak Oil ou plateau Oil peu importe) comme l’affirme Sadad-Al-Husseini, ancien VP de la Saudi Aramco :

http://contreinfo.info/article.php3?id_article=1400

dans ce cas, il faut tenir compte du facteur rationnement ce qui aura comme effet une explosion des prix de tout ce qui a besoin de beaucoup pétrole pour aller du producteur au consommateur.

C’est un élément extrêmement important que soulève la Robert Hirsch mais aussi Husseini. Dans l’équation pétrolière, il y a trois facteurs : la demande, le prix et l’offre. Et l’offre est aujourd’hui limitée par les contraintes géologiques.

Armand

  07/11/2007

100 US$ est surtout une valeur psychologique. Une virtualité de plus.

Exprimé dans la plupart des autres monnaies de singe, le prix suit une courbe différente puisqu’elles “montent” par rapport à l’USD (litote signifiant que, moins rongées par l’inflation, elles baissent moins vite).

En tenant compte de l’inflation, même avec un “indice des prix à la consommation” qui sous-estime notoirement l’inflation, on est encore loin des records de 73.

Quant à 380 US$ en 2015, en plus des remarques précédentes, c’est sous l’hypothèse audacieuse supplémentaire que le US$ existera toujours.

Et puis, en 2015, on ne parlera probablement plus du prix du pétrole, mais de ceux des pétroles (lourds, extra-lourds, synthétiques, ...) car il est de plus en plus vraissemblable que le pic de production du pétrole (léger) conventionel sera passé depuis longtemps.

Le pétrole : demande, prix et offre ∫

Pierre M. Boriliens

  08/11/2007

A partir du moment où l\‘on considère que les Etats-Unis mènent depuis la première guerre du Golfe, au moins, une politique militaire visant à faire main basse sur la région où sont localisés les plus grosses et par conséquent les dernières réserves exploitables de pétrole, en quoi la notion même de marché (offre, demande, prix) reste-t-elle pertinente ?
De même, la notion de rationnement n\‘a de sens qu\’à titre très provisoire, car quel que soit son ampleur, si tant est que n\‘importe quelle valeur soit possible (par exemple, les français n\‘ont plus droit qu\’à 10% de leur consommation actuelle), elle ne fait que décaler quelque peu l\’échéance fatale de l\’épuisement.
En réalité, ce sont aussi un certain nombre de nos catégories mentales qui deviennent caduques…

Pour plus d\‘informations sur la situation réelle : http://aspofrance.viabloga.com/texts/documents