Ilker de Paris
15/07/2009
Pour ma part, la démocratie on en parle beaucoup comme vertu, on l’instrumentalise pour agresser des pays par intérêt, or même dans nos pays “évolués” on en est loin, on peut parler de pouvoir des médias, de la finance, de l’économie, des lobbys, des vendeurs d’armes, mais du peuple ? De nos jours le peuple occidental est un gros bébé capricieux qui râle et qu’il faut essayer de gérer le mieux possible.
En fait, après la seconde guerre mondiale, on a vu (ou on a analysé) que même la civilisation n’était pas un rempart à la barbarie (ce qui n’est pas si surprenant sachant que toujours c’est le ventre qui l’emporte), ainsi il n y a pas de confiance envers les peuples comme entité assurant la paix et la prospérité, ce rôle c’est la finance, les pouvoirs d’argent qui l’assure(rait); c’est ça le raisonnement.
C’est l’argent contre le fascisme - sachant qu’aujourd’hui toute pensée politique occidentale tourne autour de, a comme arrière fond la période 1933 - 1945. Bien que, l’équation argent = anti-fascisme soit discutable (la concentration des moyens financiers prouverait même exactement le contraire, en effet c’est lorsque l’homme devient accessoire que commence la fascisme), c’est peut-être pour cette raison (hormis le lobbyisme) que les pouvoirs d’argent sont si “couverts” (on rembourse leur folie avec autorisation de continuer etc).
Mais, la crise a malgré tout jeté un gros doute sur tout ce système, et la question se pose désormais de savoir si tout ceci a un sens ?
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En parlant de Golman Sachs et des rapports avec les politiques, un article de Georges Ugeux : Goldman Sachs: pour le meilleur ou pour le pire ?
Dire que Goldman Sachs suscite la controverse est en-dessous de la vérité. Entre ceux qui admirent la vénérable firme pour son professionnalisme, son talent et son sens du client puissant et riche- et ceux qui la considèrent comme le cur dun réseau qui en fait une machine à produire des revenus quasiment invincibles, le débat nest pas prêt de se terminer.
Et il y a incontestablement des éléments des deux qui expliquent le succès de la firme et sa capacité dobtenir les mandats les plus prestigieux. Et pourtant, le gros de son activité se fait pour compte propre, et non comme agent de ses clients.
Je ne crois pas que ce soit un délit davoir a la tête de Goldman Sachs en Europe Peter Sutherland, ancien ministre et commissaire européen dorigine irlandaise, ou davoir vu se succéder Mario Draghi durant son « intérim » entre le Trésor italien et la Banca dItalia et Mario Monti, le commissaire européen en charge de la concurrence. Sans oublier que ses deux présidents précédents sont respectivement Gouverneur du New Jersey et ancien Secrétaire au Trésor. Et, dune certaine manière, toutes les grandes institutions financières font la même chose dans tous les pays avec un succès qui natteint pas a la cheville de lart consomme de Goldman Sachs et la jalousent.
Mais aujourdhui nous fournit un raccourci saisissant des deux faces de Goldman Sachs : depuis quhier une analyste prédisait des résultats record, le marche est monte de plus de 2% et a reçu ce matin avec bonheur lannonce dune croissance de 65% du bénéfice net de la firme. Comme elle a remboursé les avances du Trésor américain et est libre de rémunérer ses dirigeants comme elle lentend, jen connais qui se frottent les mains à la perspective des milliards qui seront distribués en fin dannée sous forme de bonus.
Tout cela ne serait rien si le Financial Times navait titré en première page de son édition américaine sur le fait que, dans la foulée de la déconfiture de Lehman Brothers, les patrons de Gioldman Sachs ont vendu $ 700 millions de leurs titres. Et ce, malgré le fait quils venaient de bénéficier dun « soutien » de $ 10 milliards du Programme de « Troubled Asset Relief Programme » (TARP) du Gouvernement américain, celui-là même quils viennent de rembourser. Ces ventes coïncident aussi à des augmentations de capital : je me demande ce quen pense le « Sage dOmaha » Warren Buffet qui y est allé de quelques milliards.
Derrière ce mouvement pourraient sêtre dessinés des « margin calls » sur les dettes de ces dirigeant(e)s qui empruntaient pour acheter leurs actions. Goldman Sachs a même du débourser $ 60 millions pour financer les difficultés de trésorerie de deux de ses dirigeants en 2008.
Tout cela tombe évidemment tres mal, et il est difficile dimaginer comment le Capitole réagit à une situation qui sest développée lors de prêts faits notamment à Goldman Sachs sous la houlette de Hank Paulson, ancien Président de Goldman Sachs, comme Secrétaire au Trésor. On lui attribue, a mon avis à tort, davoir sauvé AIG pour empêcher un « trou » de $ 12 milliards à son principal banquier, Goldman Sachs.
Tout cela fait mauvais genre, créera des remous à Washington au moment où le FDIC essaie de sauver le bilan de $ 75 milliards de prêts à la consommation de la CIT, principal prêteur des particuliers et des PMEs.
Plus que jamais, ladage « on ne prête quaux riches » prend toute sa signification.
http://finance.blog.lemonde.fr/2009/07/15/goldman-sachs-pour-le-meilleur-ou-pour-le-pire/#comments
Francis Lambert
16/07/2009
Guaino (conseiller de Sarkosy) :
No one in the U.S. or elsewhere can tolerate such a situation. Goldman Sachs wouldnt exist had American taxpayers not come to its aid. To be drowning in dollars and bonus money today is utterly scandalous. Its a problem the G-20 will have to deal with. Political leaders around the world are at the foot of a gigantic moral problem.
Failure to act on bankers pay and bonuses could lead to major political problems, Guaino said.
On the one hand, theres this explosion in unemployment and social disintegration, and on the other, this perfectly indecent conduct continues, Guaino said in the interview. Its the job of politicians to put an end to it.
http://www.bloomberg.com/apps/news?pid=20601090&sid=aVum8RFiZP3k
Qu’inventera Obama pour ne pas paraitre encore à la remorque de ses lobbies ... paroles, mesures bidons ou patience ?
Si c’est un politique avisé il navigue en louvoyant avec le courant contre le vent, ou l’inverse ... avec du temps on distinguera un cap ? C’est vrai qu’avec un bateau aussi avarié dans une mer démontée ... ça tiendra de l’exploit, même sans mutinerie.
Marrant quand même Guaino qui signale l’existence des politiciens en dehors d’élections ... ou il prend date, par de “vigoureuses paroles” à rappeler dans la campagne de 2012 ? Un élu n’est expert qu’en élection la plupart du temps.
“indecent conduct continue” ... de vigoureuses paroles qui remontent loin dans leur conduite passée aussi ?
Qu’est ce qui a changé depuis ?
La seule grande place financière non anglo-saxonne en europe reste Francfort.
Derrières la posture franco-allemande la Sarko-France traverse l’atlantique à toute allure ... et pour rien ... à la différence de la vente de la Louisianne (elle finançait au moins le “génie” Napoléonien ... quelques années ... tout l’inverse maintenant la dette explose sans même Waterloo ... Naboléon non ? )
En attendant la Toute Grande Bretagne tente de se débarasser de Blair en le catapultant à la présidence de l’UE ... et pourquoi pas Bush ou Cheney directement : “The poodle’s boss are free”.
Sarkozy, lui, serait passé de Blair à Gonsalvez : un poker d’enfer ... une paire ibère en conséquence logique du traité de Lisbonne !
Barroso + Gonsalvez c’est moins atlantiste que ce caniche de Blair ?
Jean-Claude HENRY
20/07/2009
Une bonne âme pourrait-elle me traduire les derniers propos d’Exocet (et éventuellement les précédents) ? Je ne suis titulaire que de deux doctorats, ce qui est manifestement insuffisant pour pouvoir comprendre des textes aussi profonds.
D’avance merci.
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