zoulikha chergui
11/08/2015
le cinéma américain est riche , surtout en son age d’or que je situe pour ma part dans les années 50/60.
Il y a le cinéma de propagande qui a façonné pour longtemps la pensée de nombre d’entre nous et le cinéma , non pas d’auteur, mais contenant un regard plus acéré sur l’Amérique (bon pardon les USA);
l’un de ces films fait écho à votre propos et vos réflexions sur la capacité des étauniens , compris ceux qui se disent antisystème, à aller au bout de leur réflexion sur eux même: il s’agit du film “l’homme qui tua Liberty Valence” et cette phrase finale qui résume si bien cette incapacité à ouvrir totalement la porte à la vérité:
“On est dans l’Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, alors on publie la légende » (This is the West, sir. When the legend becomes fact, print the legend).
le “virtualisme”, la pensée falsifiée, le refus de la vérité sont entièrement contenus dans cette phrase et mieux encore, l’acceptation sans réserve du mensonge de ceux qui font ” l’Amérique”..
Auguste Vannier
11/08/2015
Pour faire écho au commentaire de Zoulikha Chergui, un autre célèbre Western (un peu parodique quand même)avec Clint Eastwood, “Le Bon , La Brute et le Truand”, dit pas mal aussi une certaine vérité de l’USAmérique.
Dans la séquence finale , un cimetière (ou se cache le butin d’un hold up), le “bon” s’adresse au “truand”: “dans la vie il y a ceux qui ont un revolver et ceux qui ont une pelle, alors il faut que tu creuses maintenant”...
J’ai comme l’impression que la Philosophie politique étrangère USAméricaine est là toute entière…(d’autant plus que dans l’histoire c’est le Bon qui trucide la Brute, qui truande le Truand et qui emporte le butin!).
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