olivier taurisson
05/10/2012
Bonjour,
Après avoir lu votre article , j’ai aussitôt pensé au documentaire vu la veille sur le site du 9/11 :
“Le film documentaire “The Crisis of Civilization” en VOSTF,
écrit et commenté par Nafeez Ahmed,
Je me demande alors : Olivier, tu rentres dans les ordres ou bien tu te prépares au pire? La conscience provoque l’angoisse si on ne se prépare pas à l’affronter: vite je retourne à mes cours d’Aïkido!!!
dominique
05/10/2012
Je voudrais que quelqu’un de votre équipe se penche sur le phénomène du renversement des valeurs dans le domaine sexuel comme le fait David Rosen ici:
http://www.counterpunch.org/2012/10/05/passion-perversion-and-politics/
Ce serait approprié avec le mariage homo, l’adoption des enfants par les gays et l’euthanasie des vieux que pronent les socisalistes au pouvoir, non?
laurent juillard
05/10/2012
Pendant que nous regardons le Systeme couler, d’autres envisagent ce qui pourrait lui succeder.
Apres l’ere de la libre concurence verront nous naitre celui de la libre cooperation ?
Loran
05/10/2012
Bonjour,
cet article bien construit est intéressant.
Il y a un aspect important, cependant, qui mérite d’être discuté:
La terre n’est pas un système fermé.
Elle reçoit à chaque instant des quantités énormes d’énergie venant du soleil.
Jean-Paul Baquiast
05/10/2012
Excellent. Voici beaucoup d’éléments permettant de préciser le concept de “Système” dont ce site, avec beaucoup de raisons, cherche à nous convaincre de sortir.
Il faudra bien un jour en donner une description aussi scientifique que possible.
pierre
12/10/2012
Un ami m’a posté ceci sur FB, que je vous livre tel quel.
Dans son livre intitulé Effondrement (Gallimard, 2005), le biologiste Jared Diamond mentionne, parmi les raisons pour lesquelles des civilisations anciennes sont mortes, l’incapacité de leurs élites et de leurs gouvernements à se représenter clairement le processus d’effondrement en cours ou, si elles en ont pris conscience, leur incapacité à le prévenir en raison d’une attitude de défense “court-termiste” de leurs privilèges.
Les comportements suicidaires ne sont pas absents du monde naturel: on les rencontre par exemple dans la physiologie de la cellule. C’est le phénomène de l’“apoptose” ou “mort cellulaire programmée”, quand la cellule entame son autodestruction parce qu’elle reçoit des messages chimiques signalant la mort inévitable de l’organe auquel elle appartient.
Arnold J. Toynbee, illustre philosophe de l’histoire, nous a prévenus : “Les civilisations ne meurent pas assassinées, a-t-il écrit, elles se suicident.”
David Cayla
12/10/2012
Monsieur Gébelin, me prendriez-vous à ce point pour un simple d’esprit pour me suggérer d’apprendre à lire, en écrivant ce verbe en majuscules ?
Vous m’excuserez beaucoup, mais dans toutes ces situations de la vie courante que vous narrez, il n’est pas souvent loisible aux gens de lever la tête et d’observer les merveilleux nuages qui passent dans le ciel quand ils attendent leur train dans un hall de gare post-moderne en béton brut, surveillant leurs bagages du coin de l’oeil, se méfiant des solliciteurs qui pourraient vouloir leur faire les poches, regardant alternativement la pendule et le tableau d’affichage, et dans le cas des femmes, décourageant en sus les sollicitations galantes.
Ce sont ces situations-là qui sont en elles-mêmes un enfermement, tout ce temps passé dans les transports pour courir d’un point à un autre, ou attendre l’arrivée de leur train, de leur bus, de leur taxi, de leur avion. Attendre, courir, piétiner dans les files d’attente, ou tuer le temps une fois assis dans le train, le taxi, l’avion,... C’est dans ce perpétuel déracinement que réside le coeur de leur aliénation, cette impossibilité de prendre le temps de se fixer quelque part, et de pouvoir enfin, l’esprit libre, contempler le paysage sans cesse remodelé des nuages qui jouent à saute-mouton et dessinent des figures au hasard.
Cette aliénation à laquelle ils tentent vainement d’échapper en se réfugiant dans la compagnie de ces compagnons électroniques qui ne les soulagent transitoirement que pour mieux les y enserrer, les privant toujours davantage du luxe offert à ceux qui ont encore le temps de sortir une couverture du coffre pour s’asseoir dans un pré, prenant le temps de lire et d’observer alternativement les nuages, prenant le temps de se confronter à soi-même.
Les smarphones et les tablettes tactiles ne sont que le doigt qui révèle cette aliénation, dans cette quête désespérée pour y échapper, une quête où ils aimeraient se retrouver, mais en vain, tant il faudrait pour cela que ces instants d’aliénation n’aient pas depuis longtemps envahi insidieusement leur existence toute entière. Cela fait trop longtemps qu’ils se sont perdus pour qu’ils puissent se retrouver, sauf à être définitivement libérés - par la grâce incongrue d’un effondrement économique - de cet écheveau de toiles dans lesquelles ils s’engluent toujours davantage en se débattant pour y échapper, routes terrestres ou aériennes qui se fondent dans les routes de l’information.
PS : Toutes mes excuses pour avoir flétri ce moment de poésie dont le joyau étaient ces vers empruntés à Baudelaire.
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