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16/10/2009
DATE:15/10/09
SOURCE:Flight International
Heron UAV delay fuels rising dispute between Turkey, Israel
By Arie Egozi
A delayed shipment of Israel Aerospace Industries-made Heron unmanned air vehicles to Turkey has become the focus of an international dispute.
Turkey had invited the Israeli defence forces to participate in a joint military exercise this month, but cancelled the invitation at the last minute.
The incident drew praise from some quarters, including Syria and Hamas, who viewed Turkey’s decision as a rebuke for Israeli hostilities against Muslims. But the action provoked mild rebuke from the US Department of State.
“We think it’s inappropriate for any nation to be removed from an exercise like this at the last minute,” says the department.
Turkish media quoted unmanned air force officials in Turkey, who blamed the incident on delayed shipment of Heron UAVs by Israel.
An Israeli source acknowledges that IAI missed a delivery deadline, but firmly denies the most recent Turkish reports linking the lack of UAVs to the cancelled exercise.
“This allegation is ridiculous. There was a delay, but it was caused by problems in Turkey. The UAVs are being supplied,” the source says.
The Turkish ministry of defence signed a $190 million deal in May 2007 with the Israeli UAV Partnership (IUP), formed between IAI and Elbit Systems, to deliver 10 Heron systems by October 2009.
IUP acts as the major subcontractor to Tusas Aerospace Industry for the programme.
IAI manufactures the Heron UAVs while Elbit supplies the ground stations. The Turkish company is supplying the payloads.
The Heron is a medium-altitude, long-endurance UAV that can operate at a distance of more than 1,000km (540nm) and at altitudes above 25,000ft (7,630m) for more than 24h.
The Turkish ministry of defence decided to equip the Heron with the standard 100hp (75kW) Rotax gasoline engine.
Ilker de Paris
17/10/2009
ça serait marrant et ironique; après que la Turquie ait pris comme modèle l’Occident, alors que l’Empire Ottoman décadent et embourbé dans les marais de l’Islam politique avait raté le virage de l’ère industrielle, que des démocrates musulmans turcs (je préfère ce terme à Islamistes modérés, qui est un contre sens) servent à leur tour de modèle à un Occident décadent et embourbé dans les “marais” d’un monde dirigé par l’image et la communication. Je n’y crois guère évidemment.
Concernant les relations turco-israéliennes, deux choses ont fait, à mon avis, la rupture actuelle. La première est l’attaque de Gaza par Israël au moment même où la Turquie s’était engagée dans un rôle d’intermédiaire entre justement Israël et les pays arabes (Palestiniens et Syriens en particulier).
La seconde c’est la situation dans le nord irakien, où Américains et Israéliens forment et arment les Kurdes irakiens (les Peshmergas) qui à l’époque de Bush (et son équipe légèrement zinzin) ont tourné leurs armes contre “l’allié” turc - en fait, les Etats-Unis en Irak ont fourni des armes au PKK (organisation pourtant classée terroriste par les Etats-Unis eux-mêmes et qui mène une lutte armée contre la Turquie) pour qu’ils aillent faire des attentats en l’Iran, mais les activistes du PKK ont également attaqué la Turquie depuis cette région et des dizaines de soldats turcs ont été tués, sous l’oeil indifférent sinon bienveillant des Américains et Israéliens, (comme si un pays formait militairement le Fatah et armait le Hamas sous le nez d’Israël), lorsque l’armée turque s’est massée à la frontière, les Peshmergas, qui sont sous le contrôle du couple israélo-us, ont fait de même et indiqué qu’ils attaqueraient en cas de franchissement de celle-ci. Après cet épisode les militaires turcs qui croyaient, plus ou moins sincèrement à l’alliance avec les Etats-Unis et Israël, ont perdu quelque illusion je pense.
Récemment (14 octobre), hasard du calendrier ?, la section du trésor us chargé du contrôle des avoirs des étrangers aux Etats-Unis a classé les hauts chefs du PKK comme trafiquants de drogue, ce qui signifie que leurs biens matériels et financiers peuvent être saisis. Cette mesure, que j’estime de rafistolage et quelque peu méprisante, montre le peu de profondeur politique des Etats-Unis et d’Israël envers la Turquie qui n’a plus vraiment intérêt à ces alliances et qui le dit.
Aujourd’hui ce qui menace les Kurdes irakiens ce sont les tensions avec les Arabes irakiens (http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2009/10/tensions-arabo-kurdes-en-irak.html) et voilà que ces mêmes Kurdes se tournent vers la… Turquie pour y chercher protection et promettent de lutter contre le PKK.
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