Loïc
10/03/2006
Cher Monsieur Grasset que je lis avec plaisir régulièrement,
En contrepoint et aussi en contradiction de ce que vous écrivez :
“Cette situation renvoie à la tendance générale des institutions européennes à tout réduire au niveau de léconomie, sa matière de prédilection. Les dimensions politique, géopolitique, psychologique, etc., lui sont absolument étrangères” ; je me dois de citer le livre de Jacques Sapir “La fin de l’eurolibéralisme” au seuil. Vous y apprendrez qu’il n’entendent rien aux théories économiques.
Leur vrais spécialité c’est la servilité et la “communication”.
Mille mercis pour vos articles et livres.
COMAGUER
12/03/2006
A partir du moment où la Russie reprend du poids diplomatique et économique, elle redevient suspecte de tous les maux
Comme si la crise pétrolière n’était pas aussi la conséquence de la guerre d’Irak, des menaces sur l’Iran, toutes aventures dont la Russie n’est pas responsable !
Comme si la “révolution orange” à Kiev avait été fomentée à Moscou !
A qu’il était doux pour l’Occident le temps d’Eltsine où le pays était à l’encan et où le “patron” n’avait que quelques heures de lucidité par jour
La sécurité énergétique des nations ne peut passer que par des accords à long terme en se passant des marchés d’option sur le brut et de la spéculation d’origine politique
Les sidérurgistes sont bien capables de passer des contrats à long terme pour le minerai de fer et le charbon à coke
Sont-ils pour autant socialistes ?
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