Pascal B.
15/09/2013
L’impression de puissance ressentie à l’occasion de cet épisode provient de la maestria avec laquelle les Russes ont mis les Etats-Unis échec et mat tout en évitant bien soigneusement de les humilier et de se mettre en avant eux en avant. Ils ont eu le triomphe éblouissant de modestie !
C’est ici, dans cette capacité à mettre le vaincu en avant pour lui éviter de mordre la poussière tout en restant soi même en retrait afin d’éviter que la lumière de son propre succès ne fasse de l’ombre au vaincu, ce qui serait une blessure d’amour-propre mortelle, que la diplomatie russe atteint un niveau dont nous avions perdu jusqu’au souvenir, nous la génération née quand De Gaulle finissait !
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