EricRobertMarcel Basillais
20/10/2018
Comme je l'ai déjà indiqué dans un pdf
( https://ericbasillais.files.wordpress.com/2018/03/climax.pdf ),
la question de l'engrenage entre crise géopolitique pour la domination de l'Etat mondial ONU, crise de la biosphère (en dehors de toute récupération mondialiste ONUsienne -qui n'agit que sur les conséquences, aucunement sur les causes) et crise technologique statistiquement prévue (à 95 % de probabilité) dans la fourchette 2020/2080, laisse peu de place à l'espoir :
Que le désespoir de Poutine repose sur ces données ou sur d'autres importe assez peu : elles furent publiées en 2002, autrement dit à une époque où Poutine était encore considéré comme le bras droit et le remplaçant de Ieltsine, autrement dit un homme de main d'une mafia mondialiste parfaitement et universellement identifiée ces dernières années.
Bref, il est peu probable que ces données aient été commandées spécialement pour Poutine ou la Russie. Non, ces données sont d'ailleurs vérifiables par toute Etat pas trop con. Et, sans prétendre les garantir numériquement, la tendance à la limite, d'ailleurs connue de Guénon lui-même (sans précision de date bien sûr), découle du simple constat de l'accélération des crises et donc de la diminution de la durée entre elles; ce qui, par un théorème dû à Cauchy, implique nécessairement une convergence quelque part dans le temps.
Même sans être expert, il semble que la durée de 30 ans ou 60 ans indiquée par les données en question, est tout à fait large eu égard à la fréquence des ruptures technologiques et économique majeures de notre actualité.
En dehors de ces considérations purement froides, il doit bien y avoir aussi des connaissances relatives à la folie des acteurs, connaissances par définition hors du vérifiable par M. tout-le -monde.
Par ailleurs, la menace nucléaire revient sur le devant de la scène psychologique uniquement à titre de garde-fou : mais il existe quantité d'autres menaces militaires issues des ruptures technologiques et financières en cours… c'est plutôt l'imprévisibilité globale résultant justement de leur accumulation sur la limite crisique, qui assure tous les acteurs d'un flou complet, même pour leurs agences monstrueuses de renseignement et d'analyse.
Les partisans de R. THOM parleront avec raison de sa Théorie des Catastrophes. Peu importe le flacon…
Sur le plan religieux, il est TRAGIQUE de constater que le monde Orthodoxe est lui aussi livré au calculs géopolitiques (tomos entre Kiev et Moscou mettant en jeu l'alter ego du Pape de Rome, le Patriarche de Constantinople), comme au temps de la rivalité entre empires Byzantin et Romain germanique…
De sorte que rien ne permet de réparer le stupide schisme de 1054, en dépit des récents dons du Saint-Esprit sur ce front théologique majeur. Ni la diplomatie politico-religieuse inter-impériale, ni la consécration una cum de la Russie aux coeurs de Jésus et Marie, pour ceux qui connaissent les demandes précises et répétées de la Vierge aux petits bergers de Fatima (Portugal).
Dans le monde orthodoxe, de tradition "Gibeline", ce genre de problèmes concerne aussi l'Empereur ès qualité, ici POUTINE justement. Il ne faut pas voir, Ô occidentaux déchristianisés depuis longtemps, dans cette thématique religieuse des interventions du Kremlin de Moscou, plus qu'il n'y a à voir.
Poutine n'est pas le St Jean de l'Apocalypse : il pense et agit toujours sur le plan qui est le sien : la potestas, le temporel, le cosmique. Mais il le fait en alignement si on peut dire avec l'auctoritas chrétienne et face à une menace dont il ne peut ignorer l'identité "spirituelle" et les déterminants eschatologiques.
Il s'agit, en très gros, d'une guerre de religion entre Israel et les unitariens d'un côté, et la Chrétienté et les trinitariens en général. Le même évènement n'est pas interprété ici comme il l'est là-bas… ce qui complique toute possibilité de discussion, de "négociation", puisqu'en religion il n'y a malheureusement rien à négocier, si ce n'est par le sabre.
Cette guerre rappelle le Mahabharata le Ragnarok ou l'Armaggedon. Même Arjuna avait le bras hésitant et c'est Vishnou, incarné en avatar Krishna, qui lui indique l'attitude correcte du combatant, message central de la Baghavad Gita.
Enfin il faut bien que nos anti-modernes songent un peu que leur bête noire, le monde moderne, ne se retirera pas par la magie de la Parousie.
alain pucciarelli
20/10/2018
Votre analyse est billante, mais on peut également penser que le discours de M. Poutine dit simplement, à la mode western, nous sommes prêts, dégaînez si vous en avez la folie (manière polie de parler). Autrement dit, il instaure entre les "maîtres du monde" et la Russie un rapport d'égalité. Et de responsabilité partagée. Aucun désespoir dans cette hypothèse, mais une détermination sans faille. Cette dernière sera-t-elle reconnue comme telle à Washington et donc chez ses alliés? On doit l'espérer. Les dés vont être jetés, et peut-être nous avec eux. Qui en dehors des imbéciles, serait prêt à perdre à coup sûr la vie sans l'ombre d'une récompense tangible? Nos élites occidentales? Qui ont construit leurs carrières sur l'avoir? Sur cette base, on peut rester (relativement) optimiste.
Christian Feugnet
24/10/2018
Poutine sait pertinemment là qu'il parle , au delà des journalistes à l opinion publique . Pour sortir du dormez brave gens occidental . Le nucléaire y est banalisé en tactique et premiére frappe , efficace , celà va de soi . Les experts nous disent que son emploi en tactique n'est plus un probléme . D'autant que en Allemagne , premiére menacée par le tactique , on a connu de grandes manifs , efficaces , , y compris sur le nucléaire qualifié de civil ( les centrales) ..En France et GB , puissances nucléarisés le débat est vérouillé , de par le fait .
Difficile pour Poutine de faire ressentir le danger spécifique pour l'Europe .
Christian Feugnet
24/10/2018
C'est celui d'un professionnel expérimenté face au comportement des foules , leurs hystéries collectives , leurs paniques et euphories , voire anesthésies . .
J'ai été à plusieurs reprises saisi du spectacle des comportements effarants des foules en finances , et l'on ne peut s'empécher d'en étre soi méme saisi . La différence par rapport à la foule des novices c'est qu'on se resaisit .
En ce moment par exemple , çà vire à la panique d'un marché actions baissier , et encore ponctuellement et circonstenciellement , mais c'est là . Des baisses de 20 à 30 % du titre pour une annonce de baisse de 2% du bénef ! On sent venir les grands jours noirs aprés l'euphorie et tout en excés surdimensionnés ..
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