Dominique Larchey-Wendling
29/09/2014
Ainsi, dans le monde on peut lire que l’EI dispose de raffineries préfabriquées et facilement transportables !!!
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Les raids de la coalition, auxquels participaient mercredi soir les Etats-Unis, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis avaient pour objectif de tarir une des sources principales de financement du groupe terroriste. L’EI a en effet la mainmise sur plusieurs raffineries en Irak et en Syrie et vend du pétrole en contrebande aux pays frontaliers grâce à des intermédiaires.
**Préfabriquées et facilement transportables**, ces installations sont capables de produire chaque jour l’équivalent de 2 millions de dollars (1,57 million d’euros) de recettes. Douze d’entre elles situées dans l’est de la Syrie ont été visées, a précisé le Pentagone.
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A 0.10 cents le litre, ça doit faire 20 millions de litres non ? C’est assez gros comme volume 10000 m3 ;-)
Je ne sais pas si c’est un remake des fameux leurs de Saddam ou un autre délire d’un communiquant pour justifier qu’on s’attaque à des raffineries de pétrole (qui n’ont pas été construite pas l’EI ...) mais c’est du grand n’importe quoi. Quiconque fait un tour à Feyzin se rendra vite compte qu’il n’y a pas beaucoup de constructions humaines moins transportables que des raffineries de pétrole.
Alain Coetmeur
30/09/2014
Il est toujours surprenant de voir des gens intelligents ayant accès, parfois contre leur gré, a des informations qui prouvent leur erreur, s’entêtent dans la stupidité suicidaire.
Une interprétation est d’imaginer que c’est un intérête caché. Il y en an, des intérêt idéologiques, copinagen, un entêtement similaire mais de niveau au dessus en politique…
Mais la raison la plus fréquente est la pensée de groupe.
Etre conscient en tant que groupe qu’on est dans l’erreur, mais le cacher, refuser de mêm voir ou comprendre les preuves dissidentes, punir les traitres qui ouvrent les yeux de peux quils ouvrent les votres.
ca semble délirant mais c’est en fait rationel, et surtout observé.
j’ai commencé par m’intéresser à la théorie du Groupthink de Roland Benabou en Finance… et je me suis rendu compte que ca marchait très bien en politique, en science (surtout les science dures).
l’idée c’est que
1- tout commence par une décision rationelle, parfois biaisée par des apriori fondé (genre Assad/Poutine ne me plait pas)
2- ensuite les preuves affluent qui montrent que c’est une erreur
3-un calcul de chaque acteur de la communauté montre que l’on a perdu beaucoup d’argent/ego/crédibilité...
4-alors plutot que de reconnaitre l’erreur le groupe se met a punir les traitres qui dénoncent les erreurs
5-les membres du groupes se mettent alors a ignorer les faits dissidents, à attaquer tout les dissidents (négationistes, traitres, vendus au grand méchant loup, incompétent, reveur, facho/gauchiste)
http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Groupthink%20IOM%202012_07_02%20BW.pdf
ce mécanisme démarre quand un groupe est assez soudé pour que certains membres puisse punir les autres. Si il y a une hiérarchie alors l’illusion du haut de la hierarchie cdéclenche la croyance dans la base.
dans cette annexe Beanbou cite des exemple saisissant de stupidité criminelle
http://www.princeton.edu/~rbenabou/papers/Patterns%20of%20Denial%204l%20fin.pdf
comme celle du boss de Enron qui a non seulement caché la faillite de sa boite, volé, fraudé, viré les controleurs, mais a gardé ses actions trop convaincu d’avoir raison…
dans le genre il y a un film montran un cas de clivage mental, avec une femme qui se croie enceinte, mais fait tout pour ne pas le voir, fui les échographies…
en science on vois, au niveau de scientifiques reconnus et très/trop conservateur, cette même fuite mentale, des appel à la conspiration générale, racisme contre les autres pays, les petits labos, et cette même fuite devant les papiers sérieux et les visites de labo avec de fausses excuses pour ne rien voir.
même devant des preuves incroyablement nombresues et solides, ces gars continuen a penser qu’ils sont raison. ils ajoutent les epicycles, tout en citant galilée pour défendre ironiquement leur délire collectif.
la presse d’ailleurs a particpé à ce délire, en suivant les autorités, puis en servant de caisse de raisonance a cette folie de groupe, renforcant la terreur contre les scientifiques, via des politiques frileux, des entreprises effrayées, non par les pertes mais par le ridicule…
il faut donc punir sauvagement les critiques non basées sur des preuves, etre journalistes quand ils expriment des idées choquantes, quand ils s’attaquent aux vaches sacrées.
la liberté d’expression est la seule option si on ne veut pas vivre dans un délire collectif comme maintenant, avec des memeplexes mortifères qui envahissent notre espace cognitif à la force de la terreur du “politiquement correct”.
Ilker de Paris
03/10/2014
Il est remarquable que pour dire la vérité, ou avancer des propositions qui vont à l’encontre de ce qu’on entend, non pas généralement mais systématiquement, dans les médias d’information Système concernant les événements en Ukraine, les animateurs de cette émission aient ressenti le besoin de se barricader ou du moins penser à une telle mise en scène - scène qu’ils savent ou ressentent minée, et dont les mines entourent ce qu’il est permis d’exprimer et posent les limites brûlantes du principe qui porte cependant nos démocraties de liberté d’expression.
Certes, il n’est pas possible de tout laisser dire (comme l’injure, la diffamation, les discours racialistes etc) même en démocratie, car les discours extrémistes peuvent induire des mouvements extrémistes, néanmoins dans les médias d’information du Système la limite est vite atteinte, et consiste en ses intérêts (légitimés par la morale droits-de-l’hommiste qui leur donne une apparence de vérité) si bien qu’il n y a pas place pour la vérité ou l’objectivité lorsque la situation ne répond pas à ces intérêts.
Ainsi, il faut comprendre que les médias d’informations du Système, à l’instar des vulgaires médias des États dictatoriaux, n’ont pas pour objectif de relayer de l’information, la plus objectif possible, mais de créer des mouvements d’opinion.
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