Auguste Vannier
30/07/2015
Si un sondage de ce type me parvenait, je positionnerais dans le peloton en tête, selon les critères développés dans cet article (compétence à structurer un “ordre politique” et à mettre en oeuvre une stratégie et des tactiques pertinentes), quelques dirigeants sud américains, assurément Poutine. En France, parce qu’il faut un peu d’espoir je placerais bien J.L. Mélenchon, tous les autres à 0, même quelques uns que je ne nommerai pas par charité, mais qui sont bien connus pour leur médiocrité boursouflée, en dessous de Zéro…
Ceci dit, je ne répond jamais à des sondages, cette invention anti-démocratique du marketing!
Alain Vité
30/07/2015
Trouvé cet article, proposé par un lecteur de “les-crises.fr”.
http://lesmoutonsenrages.fr/2015/01/18/comprendre-aspects-particuliers-du-caractere-russe/
Un exposé magistral et finalement synthétique, sur la culture et la mentalité russes.
L’immensité du territoire, sa position géographique, ses ressources, son climat, puis l’Histoire que ces différents facteurs ont forgé, ont fait de la Russie et des Russes un pays et un peuple très différents de ce que nous connaissons, nous, sur le territoire historiquement encombré et populeux de l’Europe.
Sans lire cet article, je crois que je n’aurais jamais compris la base du caractère russe, aux conditions et au passé si différents du notre. Ca vaut le détour, tant par la richesse d’information que par cette force de “l’âme russe” - laquelle, tout d’un coup, prend un sens concret et même objectif : l’attachement à un esprit de la nation, plutôt qu’à son territoire…
... territoire que le Général Hiver se chargera de défendre, donc il n’est pas perdu. La combinaison entre immensité et climat glacial, rend la relation des Russes avec leur territoire très différente de ce que nous avons chez nous, au point que ce soit difficile à envisager - même à des époques moins mentalement uniformisées que la notre. Je ne vous en dis pas plus, mais c’est saisissant.
Lisez, et vous verrez.
== Petit aparte ==
L’extrême opposé de l’esprit russe pourraient être celui de l’Angleterre, par exemple (ces différences pour les mêmes raisons de territoire, situation géographique, climat, ressources) Du reste, la détestation occidentale des Russes date de l’Empire anglais qui voulait recréer la route de la Soie avec ses concessions chinoise et sa colonie indienne, pour ainsi s’épargner la lourdeur coûteuse, lente et périlleuse des longs transports maritimes.
Donc, même si elle était différente, la Russie serait une emmerdeuse parce qu’elle est là où elle est. Mais en plus, elle est ce qu’elle est, et elle l’est avec force.
== Fin du petit aparte ==
Ah, tiens, fin tout court.
Un article qui vaut d’être lu, donc, du moins après avoir fini Closer.
Jean-Paul Baquiast
30/07/2015
On comprend bien que les sondés mentionne Poutine. Il le mérite sans doute. Il faut quand même se demander ce qui se passerait si Poutine disparaissait subitement, par ex. d’un infarctus. Un autre dirigeant russe serait-il évoqué par les sondés? Sinon, qui?
Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier