jc
22/01/2017
Rantanplan plus que jamais en psychanalyse!
L'un des dogmes fondamentaux du catholicisme est "Le verbe s'est fait chair": d'abord la Parole divine, la parole du Père.
Pour Aristote c'est la matière (la chair) qui est animée par la forme. Il y a une inversion entre les deux positions (est-ce pour cela qu'Aristote est qualifié de matérialiste?)
Si l'on fait l'analogie matière/ovule (ce que, à mon avis, Platon fait dire à Timée) et par suite verbe/spermatozoïde, on est amené, une fois passé "à la PhG" au concept par majusculation, à se demander qui, de l'Homme ou de la Femme est le suzerain de l'autre?
Mon flair (voir un précédent commentaire) me dit que c'est la Femme la suzeraine. Alors que le catholicisme (et d'autres religions) affirment dogmatiquement le contraire: c'est le Père, l'Homme, qui est le "chef".
Je viens de relire "Fin de partie" de Beckett. Celui-ci y pose la question de savoir pourquoi Dieu le Père a sacrifié son fils.
Est-ce un meurtre sacrificiel au sens de René Girard? Ce dernier a très certainement longuement argumenté à ce sujet mais je n'ai pas lu.
Dans l'hypothèse d'une société féminine (le cas aristotélicien?), la Femme suzeraine, il y a un meutre sacrificiel qui me semble évidemment fondamental pour la stabilité de la société: Sacrifice du Violeur (forme majusculée du violeur).
Pour moi dans un cas, celui de la société féminine, moi, ouaille de base, je comprends la raison du meurtre sacrificiel, alors que dans l'autre cas, celui du christianisme, je ne la comprends pas.
A suivre
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