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Article : Qui t’a fait roi ?

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La nuit tombe, mon cher, la nuit tombe

Christian Merlinki

  31/07/2023

Décidément, vous n’en démordez pas. C’est encore et toujours la même tâche de pipelet qui commère sur des minables constats déjà effectués par le moins clairvoyant de la société, avec votre approche dont la vue reste aussi courte, refusant obstinément d’élargir son plan de vision, avec un mesquin acharnement. Il n’y a pas à dire, dans le cadre du blog, vous êtes, vous et vos lecteurs assidus, de fieffés bas-de-plafond, sans corpulence ni imagination, d’un tel déraisonnable rationalisme, nonobstant quelques traits d’humour crispés sensés égayer vos soirées. Un cloaque de peep-show cérébral où vos infatués exposent leur fierté immaîtrisable au regard du passant éberlué de cette étendue de platitudes où broutent tous les veaux. Vous vous pensez intellectuels parce que rhétoriques, vous l’êtes sans doute un tantinet – Stravinsky aurait dit que les intellectuels manquaient de goût, je suis dès lors chanceux d’en avoir -, entre Gorgias et Platon le choix ne s’impose pas à mon regard qui se tourne irrémédiablement vers R. Guénon, R. Gori, Ph. Guillemant, et je préfère de loin Antisthène à votre gréciste voisinage se voyant parangon, car thésauriser des connaissances supérieures n’obvient nullement à la déficience spirituelle ni n’exonèrent la suintante naïveté de l’esprit redondant. Avec vos analyses frôlant pitoyablement le gazon, vous ne détenez ni la céleste voltige ni l’inspiration chthonienne par votre horizon écourté ayant enfanté une squelettique conception-du-monde ; tentez celle du goéland pour l’intimider et les moineaux de votre infime pelouse vous railleront de conserve ! Vous avez certes du talent, pour votre discipline qui est, chez vous, l’unique raison de vivre, pour décrocheter la trame des événements sans jamais en saisir les causes fondamentales, soit par cécité délibérée soit qu’elles vous soient étrangères ; ainsi que Thucydide pense « qu’ils ont écrit plus pour charmer les oreilles que pour servir la vérité », vous êtes dans cette catégorie d’auteurs, le sophiste du temps présent, de surcroît vicié par la mendicité, vous disqualifiant pour toute quête de transcendance ; alors je ne m’aventurerais à tâter de la métaphysique car je suppute le brouillard qui doit imbiber ce vocable chez vous. En la vie, ayant des confins aussi étriqués, se vautre votre gâchis d’une totalitaire vanité. Vous avez le public mérité, mâchouillant sa faculté cérébrale escomptant fébrilement la reconnaissance de ses coreligionnaires mais surtout la vôtre. Pour sûr que vous n’êtes pas solitaire dans cette piteuse démarche égocentrique sur la toile, mais êtes un des rares à réclamer sa pitance pour un produit fini si plan. Cette humeur n’est point biliaire, plutôt festive car ma patience prend l’eau et, étant mon premier élément, j’affectionne à la poursuivre. Votre lecture n’était qu’une portion de ma distractive évasion journalière sur le net, limitée entre une demie et trois quarts d’heure. Je suis curieux de découvrir le nombre d’heures que vous deviez passer à la recherche et à la traduction pour donner vie à votre blog. Si penser pour vivre est réducteur, il faut aussi penser à vivre. Je me demande à quelle levée vous appartenez, si vous aviez effectivement fait votre temps de service militaire… Je miserais sur la négation. Mais pour toute comédie aussi marmoréenne que la vôtre, le rideau, un soir, doit à jamais choir. À votre prosaïque talent et Valsez Saucisses ! Âatchi !
 

drôle de guerre

Disciple égaré

  31/07/2023

Ainsi, cher Dedefensa, on serait dans une séquence 'drôle de guerre' avant quelque chose de plus sérieux? Une économie de guerre pourrait bien arranger les affaires des occidentaux, aux prises à des déséquilibres économiques et financiers monstrueux. On voit là et dans la note de PhG que les derniers mois sont allés trop loin, politiquement, pour revenir à un quelconque status quo ante. Il faut s'activer pour 'penser' la prochaine phase et ses multiples conséquences.  Merci à dedefensa d'y contribuer.

Qui t'a faite reine ?

jc

  01/08/2023

L'article se termine sur une note qui semble dissonante : "Qui t'a fait roi, Russie ?". Car on attend plutôt : "Qui t'a faite reine, Russie ?".

La Russie reine des nations au patronyme féminin face aux nations au patronyme masculin?

En Europe il y a fort peu de nations au patronyme masculin : le Portugal (qui s'appelait jadis la Lusitanie), le Danemark, le Luxembourg, le Lichtenstein, ....

Par contre il y a beaucoup de nations au patronyme masculin en Amérique (en Amérique du Nord continentale -à l'exclusion des îles-, toutes (?) les nations ont des patronymes masculins).

Nations au patronyme masculin : nations "maritimes" ?
Nations au patronyme féminin : nations "terriennes" ?

 « La géopolitique se construit autour de l'éternelle confrontation entre les puissances maritimes (thalassocraties) et les puissances terrestres (tellurocraties) » (Alexandre Douguine).

https://www.dedefensa.org/article/metaphysique-de-la-geopolitique-dukrisis

La Russie reine des tellurocraties  opposée aux USA roi des thalassocraties ?

Que ce soit en superficie ou en nombre d'habitants la supériorité des tellurocraties est écrasante.

"Malgré ses côtes ouvertes sur un océan et deux mers, le France n'a jamais été une nation maritime" (Éric Tabarly, discours devant un parterre d'officiels -de mémoire…-)

 

Mazette ! (à Christian Merlinski)

Jean-Claude Cousin

  01/08/2023

Que voilà un manieur de mots talentueux, comme on pourrait le dire à propos d'un virtuose de la déglutition de spaghetti, artistement fourchettés ! Je tire mon chapeau (bon pour le moment il est sur la plage arrière de la voiture, faute de pouvoir d'offrir Ibiza, les Seychelles ou Costa Rica).
« Un cloaque de peep-show cérébral où vos infatués exposent leur fierté immaîtrisable au regard du passant éberlué de cette étendue de platitudes où broutent tous les veaux. »
Là, je m'incline. Beaumarchais s'incline. Victor Hugo s'incline. Certes, j'avoue avoir quelque difficulté à imaginer des veaux se repaissant d'un cloaque. Ce serait insulter les veaux, et en tant que fils de paysan je connais bien les veaux, leur sensibilité, leur tendresse plus proche de celle d'un chien que de celle d'un chat. Les veaux préfèrent une herbe bien verte, à l'ombre d'un saule têtard où ils dérangent parfois les libellules et les papillons. Là, il s'agit de souvenirs personnels, très personnels.
Je suis heureux que, à l'instar de mes congénères les commentateurs de ce blog et de beaucoup d'autres, vous condescendiez à me considérer comme un bas-de-plafond. Cela incite à l'humilité, et parfois cela maîtrise les élans oratoires intempestifs. Vous voyez : vous faites œuvre utile ici.
Là-dessus, j'espère que ce torrent oratoire vous aura soulagé. La porte est par là.