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PhG : "Dans cette situation de plus en plus décantée et ainsi instillant une certaine forme d’ordre pour l’affrontement, – “un ordre dans le chaos”, – on commence à distinguer la forme spécifique que pourrait prendre cet affrontement.".

L'ordre est traditionnellement associé au cosmos (c'est même l'une de ses étymologies possibles, selon le Wiktionnaire) et, a contrario, le désordre l'est au chaos; ce qui fait classiquement de l'association "ordre dans le chaos" un oxymore. Sur sa carte légendée du sens (http://strangepaths.com/forum/viewtopic.php?t=41) Thom (jamais loin en ce qui me concerne…) place le cosmos du côté de la mer de l'insignifiance et le chaos du côté de la sur-signification des pics montagneux. Ce qui me conduit à classer le cosmos comme un chaos entropique (deux contraires se "couchant" l'un et l'autre pour se diluer dans l'insignifiance -le tout moins que chacune des parties) alors que le chaos classique est qualifié de néguentropique (deux contraires se "dressant" l'un contre l'autre pour fusionner dans l'harmonie -le tout plus que chacune des parties). Cela me semble compatible avec l'idée que Thom se fait du chaos à travers sa légende de la carte d'une part, et à travers l'usage qu'il fait (dans son "Esquisse d'une sémiophysique") de la théorie mathématique de la "marche au chaos" de Ruelle et Takens (et de lui?) d'autre part. De plus, en lisant la légende, Thom place un nouvel "os", à savoir le logos, canoë à l'avant duquel on voit PhG, le regard tendu vers l'amont, tenter imperturbablement de progresser entre des rives du topos (bien sûr!) de plus en plus escarpées (1). (J'associe alors le cosmos à l'eau, le chaos au feu, le logos au ciel/air, et le topos, tout naturellement, à la terre. De plus, en consciencieux matheux platonicien, j'associe alors le cosmos à l'icosaèdre, le chaos au tétraèdre, le logos à l'octaèdre et le topos au cube.) Assez déliré pour aujourd'hui.

(1) : 1.Daniel Vouga : "Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l’Unité perdue…’” »

2. Pour Héraclite l'harmonie suprême est l'harmonie des contraires.

Gauchiste est un terme communiste qualifiant les groupuscules d'extrême gauche irresponsables,  incapables d'analyser les rapports de force réels et les aspirations des travailleurs. C'est tout à fait applicables aux groupes qui réclament le droit au transexualisme ou des privilèges particuliers pour les noirs. Ils divisent effectivement la classe exploitée en mettant en avant des objectifs irréalisables et injustes. Mais il est aberrant de les qualifier de marxiste car ils n'ont rien à faire avec la lutte des classes. Au contraire, ce sont souvent des agitateurs richissimes subventionnes par les capitalistes de la technologie. Mais les qualifier de marxistes, ou de marxistes culturels (ça n'a aucun sens), est un terme qui plaît a la droite conservatrice américaine orpheline de son meilleur ennemi, le communisme. Il n'y a tout simplement plus de communistes de nos jours, l'espèce est quasiment disparue.