jc
04/05/2021
Ehret : "En effet, une fois qu'ils seront construits, il ne restera plus qu'à entretenir les panneaux solaires avec des raclettes syndiquées dans un monde imaginaire de non-changement et de croissance technologique zéro qui peut sembler beau dans les modèles informatiques, mais qui correspond très peu aux besoins réels de l'humanité pour sa survie à long terme.".
Mon gourou René Thom n'est pas de cet avis et l'écrit dans un article sur l'innovation (que l'on trouve dans le thésaurus de l'EU) qui se termine par un paragraphe intitulé "Il faut décourager l'innovation" :
"Les sociologues et les politologues modernes ont beaucoup insisté sur l'importance de l'innovation dans nos sociétés. On y voit l'indispensable moteur du progrès et -actuellement [années 1980]- le remède quasi-magique à la crise économique présente; les "élites novatrices" seraient le cœur même des nations, leur plus sûr garant d'efficacité dans le monde compétitif où nous vivons. Nous nous permettrons de soulever ici une question. Il est maintenant pratiquement admis que la croissance (de la population et de la production) ne peut être continuée car les ressources du globe terrestre approchent de la saturation. Une humanité consciente d'elle-même s'efforcerait d'atteindre au plus vite le régime stationnaire (croissance zéro) où la population maintenue constante en nombre trouverait, dans la production des biens issus des énergies renouvelables, exactement de quoi satisfaire ses besoins: l'humanité reviendrait ainsi, à l'échelle globale, au principe de maintes sociétés primitives qui ont pu -grâce, par exemple à un système matrimonial contraignant- vivre en équilibre avec les ressources écologiques de leur territoire (les sociétés froides de Lévi-Strauss). Or toute innovation, dans la mesure où elle a un impact social, est par essence déstabilisatrice; en pareil cas, progrès équivaut à déséquilibre. Dans une société en croissance, un tel déséquilibre peut facilement être compensé par une innovation meilleure qui supplante l'ancienne. On voit donc que notre société, si elle avait la lucidité qu'exige sa propre situation, devrait décourager l'innovation. Au lieu d'offrir aux innovateurs une "rente" que justifierait le progrès apporté par la découverte, notre économie devrait tendre à décourager l'innovation ou, en tout cas, ne la tolérer que si elle peut à long terme être sans impact sur la société (disons, par exemple, comme une création artistique qui n'apporterait qu'une satisfaction esthétique éphémère -à l'inverse des innovations technologiques, qui, elles, accroissent durablement l'emprise de l'homme sur l'environnement-). Peut-être une nouvelle forme de sensibilité apparaîtra-t-elle qui favorisera cette nouvelle direction? Sinon, si nous continuons à priser par-dessus tout l'efficacité technologique, les inévitables corrections à l'équilibre entre l'homme et la Terre ne pourront être -au sens strict et usuel du terme- que catastrophiques."
Quant au deep state il me paraît clair qu'il utilise (et manipule…) la crise climatique plus qu'il ne la combat :
"Les liens entre les plus grands groupes financiers au monde, les banques centrales et les entreprises transnationales avec la poussée actuelle pour une stratégie climatique extrémiste d’abandon de l’économie fondée sur les hydrocarbures en faveur d’une vague économie verte largement inexpliquée, est semble t’il, moins au sujet de la véritable préoccupation de rendre notre planète plus propre et plus saine à vivre, mais ceci serait plutôt un agenda, intimement lié à l’Agenda 2030 de l’ONU pour une économie “durable” et pour développer littéralement des milliers de milliards de dollars en nouvelle richesse pour les banques transnationales et les géants de la finance qui constituent le véritable pouvoir en place.
En février 2019, après un discours à la Commission Européenne de Bruxelles par Greta Thunberg, le président de la CE, Jean-Claude Juncker, après avoir élégamment embrassé la main de Greta, est apparu passer aux véritables actes. Il a dit à Greta et à la presse que l’UE devrait dépenser des milliards d’Euros pour combattre la changement climatique ces 10 prochaines années. Juncker a proposé qu’entre 2021 et 2027, “un euro sur quatre dépensé au sein de l’UE et de son budget le sera pour une action envers la limitation du changement climatique.” Ce que le rusé Juncker n’a pas dit, est que cette décision n’a absolument rien à voir avec la plaidoirie de la jeune suédoise. Ceci avait été décidé en conjonction avec la Banque Mondiale une année complète avant le 26 septembre 2018 au sommet One Planet et impliquant la BM, les fondations Bloomberg le World Economic Forum et autres. Juncker a intelligemment utilisé l’attention des médias donnée à la jeune Greta pour promouvoir son agenda climatique.
Le 17 octobre 2018, quelques jours après l’accord de l’UE au One Planet Summit, l’UE de Juncker signa un Memorandum de Compréhension avec Breakthrough Energy-Europe dans lequel des membres associés de Breakthrough Energy-Europe auront un accès préférentiel à tout financement à ce sujet.
Les membres de Breakthrough Energy incluent: Virgin Air’s Richard Branson, Bill Gates, Alibaba’s Jack Ma, Facebook’s Mark Zuckerberg, HRH Prince Al-waleed bin Talal (NdT: Qatar), Bridgewater Associates’ Ray Dalio; Julian Robertson of hedge fund giant, Tiger Management; David Rubenstein, founder Carlyle Group; George Soros, Chairman Soros Fund Management LLC; Masayoshi Son, fondateur Softbank, Japon.
Ne vous y trompez pas. Lorsque des entreprises multinationales des plus influentes, des investisseurs du plus haut niveau mondial incluant BlackRock et la Goldman Sachs, l’ONU, la Banque Mondiale, la Banque d’Angleterre (NdT: et la City de Londres derrière) et autres banques centrales, leur GQG de la BRI de Bâle, s’alignent derrière le financement d’un soi-disant “agenda vert”, appelez-le Nouvelle Donne Verte ou ce que vous voulez, il est grand temps de regarder sous la surface publique de ces campagnes d’activistes climatiques et l’image qui en émerge est celle d’une tentative de réorganisation financière de l’économie mondiale en utilisant la “crise climatique”, quelque chose sur quoi le soleil et son énergie naturelle auront toujours par ordre de magnitude, beaucoup plus à voir que l’humanité ne l’aura jamais, pour essayer de nous convaincre, nous les gens ordinaires, de faire des sacrifices incommensurables pour “sauver notre planète”.
En 2010, le patron du Working Group 3 du GIEC, le Dr Otmar Edenhofer a dit à un journaliste qui l’interviewait: “… on doit dire clairement que nous redistribuons de facto la richesse mondiale par la politique climatique. On doit se libérer de l’illusion que la politique internationale sur le climat est une politique pour l’environnement. Ceci n’a plus rien à voir avec l’environnement, avec des problèmes comme la déforestation ou le trou dans la couche d’ozone.” Depuis, la stratégie de la politique économique s’est développée bien plus avant.
source : Climate and the Money Trail Traduit de l’anglais par Résistance 71
https://resistance71.wordpress.com/2019/10/08/escroquerie-rechauffement-climatique-anthropique-greta-thunberg-et-capitalisme-fascisme-transnational-verts-f-william-engdahl/
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