Didier Favre
14/02/2021
Cette histoire a un côté ridicule et un côté tragique.
Son ridicule est dans la solennité de la remise des documents de la procédure pour virer un président qui n’est plus en fonction. Il est dans la haine délirante des ténors de la politique US pour Trump. Elle dépasse en intensité ce qu’Hitler a connu. Trump n’est certainement pas un saint mais le haïr à ce point me dépasse. Les délires de l’insurrection du 6 janvier sont aussi ridicules que le sérieux avec lequel ils sont énoncés. Le ridicule vient de la distance entre un simulacre impossible à croire et le sérieux avec lequel il est cru et défendu.
C’est également tragique. Cet égarement évite à ses auteurs des questions comme la politique à suivre pour faire face au désastre du confinement. Il évite de se demander si le woke n’empirerait pas la situation désastreuse du pays. Il évite de se dire que peut-être le 1% tue le reste à petit feu. Il évite de se demander ce qui divise le pays si profondément. Il évite de regarder l’avenir et de se demander quel pourrait être la chose à y construire. J’oublie certainement des choses très importantes. Elles sont toutes en train de détruire ce pays que j’ai admiré. Ceux qui le dirigent s’en moquent. Des gens en souffrent et en meurent.
Des morts, des vies détruites, de la maladie, des haines recuites sont considérées sans importance par ces gens. Il leur est beaucoup plus important de réussir à « vaporiser », au sens orwellien du terme, Trump. C'est fou.
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