Alex Kara
05/01/2019
J'ai participé il y a quelques années à une "Zombie Walk" à Strasbourg, c'était quelque chose de tout à fait médiéval, au sens positif du terme. Derrière un thème initialement très Hollywoodien, là aussi dans ce qu'il peut apporter d'utile (les seuls films étatsuniens avec une réflexion sont les films de genre), chacun a amené sa lecture de ce qu'est être un "zombie", et toutes ces lectures se retrouvent ensemble dans un même cortège.
Les sociétés se réinventent par nécessité, et puisqu'il y a une "valeur cuturelle" incarnée par des superstars, et de plus en plus d'effets spéciaux par ordinateurs, qui ne correspondent finalement à personne, la réponse est de recommencer à petite échelle, reprendre ces codes, les travailler, les interpréter et les pervertir jusqu'à que ressorte une perception plus profonde de ce que nous ressentons.
Les cultures sont des cultures de survivants, elles se réinventent après une Grande Catastrophe qui est la faillite du système dans lequel nous ou nos parents sont nés, mais c'est aussi une renaissance. Il m'a semble que la "Zombie Walk" était une célébration de l'effondrement à venir, un culte de Kali qui s'ignore, ou simplement la lassitude du matérialisme telle que le vivent les Immortels dans "Zardoz", et qui implorent la mort.
jc
05/01/2019
L'inversion festive, telle que décrite par Guénon, me fait penser à l'inversion forme-matière, à l'inversion légalité-légitimité, voire à l'inversion "festive" actuelle France d'en haut-France d'en bas (alias l'inversion Macron-GJ).
Désacralisez les fêtes, elles reviennent au galop?
Ce genre d'article sur "l'inversion festive" me fait penser à l'inversion dans la formule canonique du mythe de Claude Lévi-Strauss: Fx (a) : Fy (b) ≈ Fx (b) : Fa-1 (y)
Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Formule_canonique_du_mythe
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