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Finalement, vous ne faites que vous cachez derrière les mots de "système" et "antisystème" et l'utilisation de superlatifs à en vomir.
Ce titre vous va si bien.
Salutaion nauséeuse.

Derrière le système c'est le darwinisme social, le spencérisme (contre lequel Darwin a tenté -sans succès?- de mettre en garde), et derrière l'antisystème c'est le lamarckisme (que Darwin -par conséquent lamarckien?- a tenté d'expliquer par sa théorie des gemmules).

J'ai regardé hier matin sur Arté une émission sur le "Bois des Moutiers", propriété de 12 hectares aménagée au début du XXème siècle dans l'esprit "Arts & Crafts" dont le slogan, typiquement lamarckien, est "La forme suit la fonction".

En consultant la fiche Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_des_Moutiers

je me suis aperçu que le propriétaire était ami de Krishnamurti, plusieurs fois cité sur ce site…

 

Après vérification Krishnamurti semble n'apparaître sur ce site Dedefensa que dans un article de Pierre Aubragam. Par contre René Guénon, que je situe (j'espère à raison) dans la même mouvance théosophile, est cité plusieurs fois.

Déjà que la Russie est encore loin de jouer à plein son rôle d'antisystème de part son intrication économique dans le Système (assurée par sa cinquième colonne et le conditionnement moderniste de la population), il s'en faut de loin pour qu'Israel soit antisystème en rien. 

Aussitôt que "crooked" Hillary sera entrée à la maison blanche ce sera la nouba à Tel Aviv et la volte-face (bye bye la chiffe molle Obama). Quant à Trump, impossible de déterminer quelle position il adoptera (un fois élu) vis-à-vis de ce régime hypocrite soutenu par tout un réseau de copains, d'affidés et de valets partout dans le monde.

Je suis complètement d'accord avec votre propos sur la nécessaire fluidité mentale dont doivent faire preuve ceux qui cherchent à interpréter le réel (je n'appelle pas ça être anti-Système car la pensée agile doit être prête à tout intégrer, y compris le Système lui-même. On ne doit être anti rien à priori la connaissance n'est pas anti ni pour quoi que ce soit, et il se peut que nous découvrions que nous faisons en réalité partie d'un métasystème… ). Nous devons être prêts à réviser nos catégories constamment. Le rapprochement entre Israël et la Russie n'a pas pour origine l'amour, mais la haine mortelle. Il s'agit de mouvements tactiques face à ce que vous appelez le bloc BAO, qui est en plein désarroi et de ce fait dangereux. Israël risque la destruction rapide et intégrale sous des missiles russes, et le sait. Si la Russie est attaquée par les USA (en réalité il ne s'agit pas des USA mais d'une faction à l'intérieur de ceux-ci) ou un quelconque satellite, Israël sera instantanément détruit par la Russie. Nétanyahu n'est pas l'allié de Poutine, mais son otage. Il s'agit pour le Président russe, qui est un joueur d'échecs, d'introduire un coin entre Israël (compris comme état et comme nation) et ceux qui aux Etats-Unis et ailleurs se réclament d'Israël (compris comme une patrie symbolique, une sorte de fétiche ou de culte). Il s'agit de semer le doute dans l'eschatologie partagée par la faction dont je parlais plus haut (la guerre de gog et magog et son issue problématique) pour éviter un incident fâcheux causé par quelque illuminé jusqu'au boutiste, qui enclencherait l'escalade nucléaire. Cette eschatologie relevant de la superstition, et non de la foi réelle, ses adeptes sont mentalement faibles, et il s'agit de les affaiblir encore. En "annexant" Israël, Poutine marque un point décisif dans une guerre qui est avant tout psychologique car il sème le désarroi dans les catégories mentales de ses adversaires, dans leurs représentation antagonistes. il leur fait comprendre que si le "fétiche Israël" est détruit, ce sera de leur fait. Poutine ne s'est pas trompé sur le sens de cette guerre (qui en réalité a lieu depuis 2001): les destructeurs en avaient aussi à la Russie (peut-être même en fait est-elle un objectif majeur depuis le début, même si ça n'apparaît que maintenant, parce qu'elle s'est défendue et a repris magistralement la main). L'entente entre Israël et la Russie est donc un "baiser de la mort" donné par la dernière au premier, car en l'embrassant elle le coupe de ses soutiens US.