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Article : Sarkozy et la City, rencontre du troisième type

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Sarkozy et la City

Senec

  03/12/2009

Je ne suis pas qualifié pour porter un jugement, mais pour ce que je lis, je trouve le titre “rencontre du troisième type” bien choisi ! Il a bien joué son rôle de franchouillard sans noblesse ou de sans-culotte un peu frondeur !
Quelque part, malgré les mines dégoûtées de circonstance, cela devait les arranger un peu de voir le Français se présenter comme quelqu’un qui se prête au mépris classique qu’ils adorent adopter pour se mettre (bêtement) en valeur ! D’autre part, cela ne les a pas empêchés de s’entendre dire leurs quatre vérités !
En fait, tout cela ne fait pas très sérieux ! On dirait une bande de gamins qui crient ; “on a gagné, on a gagné” !
Sans savoir, en fait, de quoi demain sera fait !
J’ai souvent l’impression que plus on approche de près les personnalités de haut rang et plus on s’aperçoit de leurs mesquineries ridicules !

le syndrome du collabo

A P

  04/12/2009

Très belle phrase : « Il risque finalement, Barnier, d’être très dur par inconsistance, paradoxe habituel aujourd’hui où l’influence suffit souvent à définir un caractère. »

J’appellerais cela le syndrome du collabo : quant on rallie une cause par opportunisme ou faiblesse d’esprit, on devient souvent bien plus royaliste que le roi, d’autant qu’on n’est pas étouffé par des soucis de cohérence ou d’honnêteté intellectuelle. Un exemple magnifique est Eric Besson.

Si pour une fois cela peut aller dans le bon sens…

intransigeance et inconsistance.

geo

  07/12/2009

Il faut faire toujours la part de la grande gueule publicitaire dans le cas de Sarkosy.

http://www.marianne2.fr/Sarkozy-bas-les-pattes-devant-la-City-de-Londres!_a183024.html

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Vendredi 4 décembre, les mains ouvertes et le regard sérieux, Michel Barnier répondait à un entretien dans le quotidien économique La Tribune, approuvant le point de vue anglais : « je n’ai pas besoin qu’on m’explique l’importance de la City, » insistait le nouveau commissaire, se félicitant de recruter un directeur général britannique au marché intérieur… alors qu’il lui avait été imposé par Bruxelles contre son gré !

Cette semaine, Nicolas Sarkozy ira voir Gordon Brown pour s’excuser de cette brouille… qui a fait écran aux signatures d’accord sur la régulation financière en Europe où l’Angleterre a obtenu un véto et des garanties pour « protéger les intérêts » de la City ! Tout est bien qui fini bien pour les hedge funds, spéculateurs et traders à haut risque de la capitale britannique…

Une leçon à retenir pour l’avenir : face aux lobbies financiers ou aux partenaires britanniques, l’intransigeance de Nicolas Sarkozy dure deux jours. Espérons qu’il tienne quelques heures de plus face à la réticence des Etats-Unis au sommet de Copenhague !