Forum

Article : Scènes de mœurs

Pour poster un commentaire, vous devez vous identifier

Now, the sleazy Frenchman is poised to resume his presidential quest, doubtless to be fuelled by Gallic anti-Americanism, back home.

Dedef

  06/07/2011

Un article que vous citez ici:
(Le 4 juillet 2011.)  http://blogs.telegraph.co.uk/news/tobyharnden/100095052/down-on-the-fourth-of-july-the-united-states-of-gloom/

One of the few news stories of recent months that prompted unanimity across the political divide was the arrest of Dominique Strauss-Kahn, then head of the International Monetary Fund, on suspicion of raping a chambermaid in a New York hotel.
Only in America, most people here agreed, could the rights of an African immigrant trump those of a powerful, arrogant politician. But even that illusion was shattered last week when it turned out that the accusing woman was a liar with criminal ties who allegedly hoped to profit from the incident. Now, the sleazy Frenchman is poised to resume his presidential quest, doubtless to be fuelled by Gallic anti-Americanism, back home.

http://blogs.telegraph.co.uk/news/tobyharnden/100095052/down-on-the-fourth-of-july-the-united-states-of-gloom/

Strauss-Kahn, vertueuse victime et rassembleur

Laurent Caillette

  06/07/2011

Dans l’espèce de course à l’hystérie médiatique et au vide politique, sur la trajectoire du trio Mitterand-Chirac-Sarkozy, on dirait bien que la logique folle des événements appelle Strauss-Kahn de tous ses vœux. À coups de communication bien dosée, de pédagogie bien appliquée, de réformes bien pensées, d’affaires nauséabondes comme autant de puits de pétrole jamais rebouchés, de choix otaniens raisonnables et d’européanolâtries soigneusement justifiées, Strauss-Kahn s’impose comme une version professionnalisée de Sarkozy. Certains objecteront qu’il n’est pas encore sorti de l’affaire Sofitel, mais ce joyeux épisode pourrait surtout fournir un coup d’accélérateur décisif.

Tout dépend de la capacité de Strauss-Kahn à endosser le rôle de vertueuse victime. La femme de chambre du Sofitel y a fait long feu ; maintenant la place est vacante et l’ancien patron du FMI dispose d’une ribambelle de spécialistes en communication pour l’y asseoir. De là il peut transcender des oppositions anecdotiques telles le féminisme, en s’inscrivant dans un courant beaucoup plus profond qui est celui de la sacralisation de la victime (tiens on retrouve SOS-Racisme dans ce camp-là). Même si Sarkozy a tenté d’investir le domaine du compassionnel avec divers bricolages calamiteux, son style aggressif ne lui a jamais permis d’incarner quoique ce soit de victimaire.

Strauss-Kahn est donc en mesure de nous jouer ça façon planchette japonaise—prise de judo qui consiste à entraîner l’adversaire vers soi en se laissant tomber en arrière, avant de le projeter cul par-dessus tête en poussant avec le talon posé sous son nombril. Avec un éclairage favorable et sa très télégénique épouse en bord de champ, il émergerait comme une sorte de héros façonné par la lutte courageuse contre une sorte de mensonge qui ne dit pas son nom mais que tout le monde sera prié de reconnaître ; et cela ferait de lui le candidat de la sincérité, du courage, du droit bafoué, de l’innocence rachetée. Bref le choix incontournable de tous les adeptes de la religion de la victime, la mère de toutes les hystéries. Le bling-bling délétère du Sarkozy des premiers temps, le style racaille élyséenne, tout cela ne faisait qu’égratigner la surface des éléments structurants de notre société. Un Strauss-Kahn victimisé, jouant avec brio de cette corde sensible, nous permettrait d’atteindre des niveaux de destructuration inédits. On imagine déjà Bernard Henri-Lévy venant déposer aux pieds du nouvel ami des Français le mot de circonstance : il ferait de Strauss-Kahn un rassembleur.

Leur monde à l'envers.

Ilker de Paris

  07/07/2011

En effet “scènes de mœurs” dans un jeu de dupes où “on” voudrait bien biffer la scène du crime mais le crayon qui efface est également celui qui écrit.

Les socialos n’en peuvent mais, Valls, représentatif du reste, pète un câble (http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/06/affaire-dsk-des-responsables-socialistes-critiquent-un-feuilleton-nauseabond_1545338_823448.html#ens_id=1522342) les droits de l’hommiste se retrouvent à soutenir un agresseur sexuel, et les médias voudraient tant qu’on revienne aux choses banales où ils peuvent exercer tranquillement leur métier qui consiste à distribuer des bons points au Système et des blâmes aux autres, affaire intéressante donc, c’est le monde à l’envers, pour montrer qu’il n y a pas vraiment d’endroit.

Les droits de sa pomme.

Ilker de Paris

  09/07/2011

Tzipi Livni, vice-premier ministre israélien, a interrogé de manière assez critique voire carrément critiqué Bernard Henry-Lévy sur son soutien a DSK.

Le philosophe qui ne comprend rien à rien, tricote comme à son habitude, de la Bosnie par-ci, de l’Iran par-là, en passant par l’Afrique (rien que ça) pour en venir au principe de “presemption d’innocence” qu’il a lui-même si souvent bafoué pour justifier son soutien à DSK, et à la fin de sa prestation(...) fier d’avoir nourri l’égo de sa petite personne, il gonfle d’orgeuil.

Il n’a pas compris que cette affaire DSK les femmes la vivent dans leur chair et donc il y a un certain écœurement et mal-être face au soutien que lui apporte certaines personnalités supposées droits de l’hommiste.

Mais on sait, du moins certains, qui ne vivent pas de mensonges, savent, que chez les petits hommes sans envergure, il n y a pas de droits qui passent avant leur pomme, ainsi chez eux, et par mauvais jeu de mot,  il n y a pas de droits de l’homme mais les droits de sa pomme. Si bien que finalement, ils sont les pires ennemis de ce concept car ils le discréditent.

Je ne sais pas le pourquoi de ce soutien mais l’effet, en tout cas, est catastrophique sur la crédibilité “humaniste” du philosophe et ses “amis”.

http://www.youtube.com/watch?v=H6kJ5lrkQn4&feature=youtube_gdata_player