waccsa
05/02/2010
Effectivement, les nouvelles du jour confirment que les USA accélèrent l’exportation de leur désordre intérieur dans le monde, avec 2 nouvelles provocations à même de rendre furieux à la fois la Russie et la Chine.
- “Antimissiles US en Roumanie: une menace pour la Russie ” : http://fr.rian.ru/world/20100205/185998477.html
- ” Le dalaï-lama à la Maison-Blanche en février ” : http://fr.rian.ru/world/20100205/185997983.html
Coli
05/02/2010
Un article assez étonnant sur l’orientation stratégique de la Russie disponible sur le site Diploweb, d’habitude un peu plus nuancé : http://www.diploweb.com/Russie-Europe-les-risques-du.html
Cet article se fait le relais des opinions les plus atlantistes, on y retrouve notamment une critique de la vente du Mistral par la France, qui se fait donc complice des guerres d’agression russes. Le point de vue se veut à « hauteur d’historien », ce qui, vu le parti pris outrancier affiché, n’est pas loin de donner un petit côté comique au texte :
« Ce qui frappe lhistorien lorsquil se penche sur les rapports Russie-Europe cest la permanence des fantasmes que la Russie engendre dans limagination des Occidentaux et la capacité de la Russie à dicter les cadres conceptuels dans lesquels elle veut être pensée et incomprise - à létranger. Ceci explique un autre mystère des relations entre Russes et Européens : limperméabilité à lexpérience des partenaires occidentaux. Les déboires successifs essuyés par les hommes daffaires en Russie, les camouflets régulièrement infligés aux hommes dEtat européens, les assassinats, les insultes aux diplomates, les nationalisations abusives, les manquements aux engagements pris, les violations du droit international, tout cela est oublié instantanément. A peine la Russie a-t-elle mené en août 2008 une guerre de conquête lui permettant doccuper 20% du territoire dun Etat voisin, la Géorgie, que les Etats-Unis parlent dun « redémarrage », cest-à-dire dun effacement de lardoise - et donc loubli dune utile expérience dont il eût fallu tirer les leçons - tandis que la France se hâte doffrir à la Russie les moyens de sa prochaine guerre dagression contre les Etats voisins en lui vendant des porte-hélicoptères Mistral [ ]
Francis Lambert
10/02/2010
En extrait ... ce qui m’a le plus amusé
mais tout l’article est passionnant
Reste donc le Chinook, qui s’est vu évoluer, évidemment, avec parfois, comme chez les dinosaures, des évolutions ratées. Le plus bel exemple n’est pas le fait de Boeing, à vrai dire, mais de l’incompétence d’un ministère… anglais. L’histoire démontre à quel point de gabegie on peut arriver parfois.
Il y a quelques années, la RAF décide de se doter de Chinooks supplémentaires (elle en a déjà depuis la guerre des Malouines où il ont fait un boulot remarquable) : au catalogue de chez Boeing, elle choisit donc le dernier modèle, malgré un budget ric-rac, et un secrétaire d’état obligé de faire les fonds de tiroir. Il choisit cependant celui aux commandes “tout électrique”, à faisceaux de câbles du même nom et non à commandes par câbles d’acier et renvois de poulies comme ses modèles d’antan.
Parfait : les 8 modèles commandés sont livrés, mais le ministère a oublié une chose : dans le contrat d’achat ne figure que la carcasse et pas le prix du logiciel nouveau gérant les superbes écrans LCD et les commandes électriques. Oui, mais : il n’y a plus un seul sou pour l’acheter ! Résultat : les engins, tous neufs, ne peuvent voler.
Emberlificotés dans un système administratif kafkaïen, les anglais vont mettre des années (7 !) à chercher les crédits supplémentaires imprévus, perdre de l’argent avec des modèles qui ne volent pas… et finir par prendre une décision encore plus aberrante : celle de “downsizer” les modèles neufs pour les mettre au standard précédent : on aligne tout sur les vieux modèles, exit le modernisme !
On retire les beaux écrans en couleurs, on les jette à la poubelle, et on remet les anciens à aiguilles, les câbles et les poulies… et comme le phénomène prend un temps fou, et qu’on est pas loin de refaire l’hélico presque désossé en entier (pour repasser les câbles !), ça coûte cher et ça n’avance pas vite.
Comme en Afghanistan, il en tombe régulièrement et qu’il faut bien les remplacer, ça râle sec chez les soldats. Il n’y en a en effet que 17 sur place, alors que les américains disposent de 147 ancienne cellules… que Boeing ne veut pas vendre ! Pendant ce temps, les rejetons royaux font joujou avec… bienvenue à la Royal Air Farce ! D’un côté on bricole, de l’autre… on rigole ! Et pendant ce temps, les soldats anglais se font tirer comme des lapins.
Et comme aussi la RAF en à fort peu de disponibles d’avance, on prend une autre décision aberrante : faute de faire assez vite un vieil hélicoptère avec un vieux, on va prendre un très vieux et lui ajouter des bouts de neuf : une vieille carcasse de Chinook argentin, abattu par les Harrier, va être récupérée au musée pour faire l’arrière d’un appareil hybride, fabriqué de la sorte par cannibalisation d’épaves..
Evidemment, lorsque la presse révèle sur quoi volent en Afghanistan les soldats anglais, c’est le scandale ! Boeing est un super vendeur, il n’y a pas.
Et le ministère des armés anglais (le MOD) un organisme qui ne craint pas le ridicule ! Bilan de sa gestion catastrophique : 422 millions de livres ! 589 millions d’euros !!! En 2001, à la commande, le coût annoncé était de 259 millions seulement ! Gag supplémentaire : les modifications sont faites.. à Boscombe Down (voir épisode 1 !!!). La base qui a vu passer des merveilles fait dans le cannibalisme et le bricolage de ferrailleur !
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/aviation-6-pas-d-helicoptere-lourd-69161
(muni de ces références ... voyons la suite de l’A400M )
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