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Article : « Si loin de Dieu... », si près des USA

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A côté, mais pas tout à fait.

Théo Ter-Abgarian

  12/05/2022

On se plaint de la qualité des dirigeants actuels (Johnson, Biden, Rodrigo Dutertre, Trudeau, Macron…), leur vacuité, leur soumission au Léviathan (expliquée en majeure partie plus à la corruption qu'à l'idéologie), leur vulgarité de penser et vulgarité tout court, etc… Mais on oublie qu'il reste des dirigeants qui ont de la stature, dans tous les sens du terme ; ils sont rares, c'est le cas de Lopez Obrador.
Et comme j'ai vu dans votre texte très dense, au passage, citée Ursula von der Leyen, j'ai pensé que, là, on tenait l'anti-Obrador. 
Parce qu'enfin, trop c'est trop.  La violence des médiocres que le hasard a placés à des postes de responsabilité considérable.
L'Allemagne de 2022, c'est Ursula von der Leyen. Cette Allemagne qui se refuse à reconnaître l'effroyable massacre de son opération Barbarossa : à commencer par les 2 000 000 de prisonniers de l'armée russe morts en captivité (sur les 3, 5 millions), les 2 000 000 de morts du blocus de Leningrad, les 18 millions de civils et de soldats tués dans l'avancée meurtrière de la Wehrmacht jusqu'à 40 kilomètres de Moscou, qui fut une campagne d'extermination à la terre brûlée.
Il faut bien savoir que le citoyen allemand de 2022 n'en a aucun remord.  Aucun remord. Rien. Il n'est est redevable en rien.
Allez à Berlin, vous verrez des monuments à la mémoire des victimes du nazisme, il y en a quatre, concernant la Shoah, les Roms et Sinthis, les euthanasiés (handicapés) et les homosexuels. Pour les Russes massacrés, rien. Rien pour les 2 millions de prisonniers russes exterminés. Rien. L'Allemagne du SPD, de la CDU, des Verts n'a rien à se reprocher sur ces monceaux de cadavres. G'sundheit ! kein Problem !
Madame von der Leyen, née Albrecht, a baigné dans cette culture du déni du massacre russe, mais plus grave, cette génération de sexagénaires allemands ne fait pas mystère de son plaisir actuel d'entrevoir la chute de cet ennemi génétique jamais  reconnu comme étant du monde civilisé,  voir enfin Stalingrad, Koursk, la prise de Berlin en 1945,  vengés.
Certes, l'Europe, qui est un IVe Reich, n'est pas un nouveau IIIe Reich, mais à coup sûr une mouture du IIe Reich.
Les Européens sont d'un aveuglement insensé (et la France atone, flasque, apeurée, prête à toute compromission, avec un peuple vassalisé par une monarchie ploutocratique et ses 200 familles… comme en 1939). C'est l'Allemagne qui a commencé à démanteler la Yougoslavie, en reconnaissant unilatéralement la Croatie (1991), puis en annexant les Pays Baltes dans la zone D. Mark, et, tout récemment, en poussant le régime de Kiev à rejeter les accords de  Minsk. Cela ressemble fort à l'Allemagne d'avant juin 1940… Mais c'est, là, le tabou, il ne faut pas réveiller les vieux démons, alors qu'ils sont déjà sur le terrain.
On laisse Ursula von der Leyen hurler sa haine des russische Untermenschen. Jusqu'à quand ? Une haine qui vient de loin. J'ai le mauvais goût de rappeler que les Albrecht n'ont pas de CV entre 1933 et 1945, et furent, ensuite, membres très proprets de la CDU, que Ferdinand von der Leyen fut un sémillant officier de l'Oberkommando des Heeres de l'Opération Barbarossa (Jean Lpoez, Barbarossa, P. 1552). Kein Problem ! G'sundheit !