Denis Monod-Broca
25/08/2022
"[...] allez leur demander en plus de réaliser qu’ils en sont l’instrument, et que la dynamique qui les mène est une impulsion engendrée par « le Mal absolu » ! "
Il y a bien un mécanisme diabolique à l'oeuvre, dont nous sommes à la fois les acteurs (les instruments) et les jouets. Clausewitz le nomme "montée aux extrêmes". Renè Girard le nomme "violence mimétique". Les deux camps en sont tout autant l'un que l'autre les acteurs et les jouets.
Soit nous nous y abandonnons et le pire est au bout du processus, soit nous cherchons à nous en extraire.
Nous la France nous devrions nous en extraire. C’est ce qu’a essayé de faire Macron pendant quelque temps mais il a vite été « repris par le peloton », repris par la foule des pays européens, tous unanimement pro-USA et va-t-en-guerre.
Comme de Gaulle en 1966 à Phnom Penh, comme Villepin en mars 2003 devant le Conseil de Sécurité de l’ONU, Macron aurait dû dire haut et fort : « il n’y a pas d’issue militaire à ce conflit ». Car il n’y en a pas.
Nous sommes « judéo-chrétiens » pourtant. La primauté de la parole sur les balles (formule de Camus), le « tu ne tueras pas », le choix de ne pas faire à autrui ce qu’on ne voudrait pas qu’il nous fasse, la liberté (et donc l’acceptation de sa propre culpabilité), etc., tout cela est connu, archi-connu, toute l’histoire en montre la pertinence, et pourtant nous l’oublions complétement, nous n’y croyons plus.
C’est en cela que la situation actuelle est particulièrement tragique : nous sommes en train de brader, à l’insu de notre plein gré, rien de moins que tout ce qui fait notre civilisation, tout ce qui fait la civilisation.
Sebastien Antoine
25/08/2022
C'est en effet un étrange assassinat, au niveau du symbolique…
Comme si parler de Platon ou de Guénon dans la presse antisystème faisait de vous un Jaures ?
Ou alors c'est la Géopolitique, au sens originel d'une metaphysique du sol et de ses habitants, que l'on voudrait effacer ?
jc
29/08/2022
PhG: "... ce qui compte ce n’est pas le passé, c’est le futur puisque le passé est dans la séquence de la modernité et que le futur doit nous conduire à sa destruction.".
Fabrice Hadjadj, cité plusieurs fois par PhG dans "La Grâce…", différencie avenir et futur : « En un mot, le futur est relatif à ce qui va, l’avenir à ce qui vient, et il faut que ce qui va soit ouvert à ce qui vient, sous peine d’une vie qui meurt en se fixant dans un programme. Cette subordination du futur à l’avenir marque aussi la supériorité et plus encore la surprise de l’avenir par rapport au futur. ».
Le philosophe-mathématicien Gilles Châtelet a écrit à ce propos en 1999 -juste avant de se suicider- un petit bouquin au titre suggestif -"Vivre et penser comme des porcs"- qui se termine par le chapitre intitulé "Vers la fin ou le début de l'Histoire: yaourtière à classe moyenne ou héroïsme du quelconque". Le cyber-capitalisme et le turbo-libéralisme (allusion aux turbo-bécassines et aux cyber-gédéons des chapitres précédents où l'on reconnaîtra celles et ceux de "En marche" et de "Renaissance") se meurent de s'être fixés et figés dans le programme toujours plus poussé de l'atomisation "à la Thatcher (1)" de la société, où l'homme moyen, issu de la trituration statistique des "big data", remplace progressivement -et rapidement- l'homme ordinaire, l'homme quelconque mais singulier.
"La démocratie ne se déduit pas d'une optimisation de possibles préexistants mais surgit par le pari, infiniment plus généreux et donc infiniment plus risqué, d'une excellence des virtualités de la multitude et de l'aptitude de celle-ci à la dispenser. (...) La démocratie "vaut" parce qu'elle laisse une chance à cet héroïsme du quelconque, dont, jusqu'à présent, l'Histoire n'a toléré que les balbutiements. (...) Nous devrons vaincre là où Hegel, Marx et Nietzsche n'ont pas vaincu.".
Selon moi le principe démocratique édicté à l'article 2 de notre actuelle constitution (gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple), principe intenable -et d'ailleurs bafoué un peu plus tous les jours-, doit être remplacé par: gouvernement du peuple par l'élite que celui-ci a lui-même sécrétée et pour le peuple. Ma position est que le peuple contient en lui-même son propre principe (immanence) et qu'il a donc la possibilité de sécréter sa propre aristocratie, et le devoir de refuser qu'elle lui soit imposée de l'extérieur comme c'est le cas actuellement. Tant pis pour l'égalitarisme!
Tout ça n'est pas -selon moi- incompatible avec la vision du monde que donne Alexandre Douguine dans son interview par Breizh, à condition de réhabiliter la matière par rapport à la forme et la puissance par rapport à l'acte (Dieu tout puissant -de Saint Augustin?- réhabilité par rapport au Dieu acte pur de Saint Thomas). Ce que ne fait pas Guénon, loin s'en faut, mais ce que suggère peut-être PhG lorsqu'il cite Daniel Rops (à propos du "Balzac" de Rodin): "Dans cette lutte prodigieuse entre la matière rétive et la volonté créatrice…".
Machiavel : "« Ce n’est pas sans raison qu’on dit que la voix du peuple est la voix de Dieu. On voit l’opinion publique pronostiquer les événements d’une manière si merveilleuse, qu’on dirait que le peuple est doué de la faculté occulte de prévoir et les biens et les maux».
1: "There is no such thing as society. There are individual men women and there are families."
jc
02/09/2022
Les guénoniens trouveront sans doute que je fais la part trop belle à la démocratie et à l'immanence :
"L’argument le plus décisif contre la « démocratie » se résume en quelques mots : le supérieur ne peut émaner de l’inférieur, parce que le « plus » ne peut pas sortir du « moins » ; cela est d’une rigueur mathématique absolue, contre laquelle rien ne saurait prévaloir. Il importe de remarquer que c’est précisément le même argument qui, appliqué dans un autre ordre, vaut aussi contre le « matérialisme » ; il n’y a rien de fortuit dans cette concordance, et les deux choses sont beaucoup plus étroitement solidaires qu’il ne pourrait le sembler au premier abord. Il est trop évident que le peuple ne peut conférer un pouvoir qu’il ne possède pas lui-même ; le pouvoir véritable ne peut venir que d’en haut, et c’est pourquoi, disons-le en passant, il ne peut être légitimé que par la sanction de quelque chose de supérieur à l’ordre social, c’est-à-dire d’une autorité spirituelle ; s’il en est autrement ce n’est plus qu’une contrefaçon de pouvoir, un état de fait qui est injustifiable par défaut de principe, et où il ne peut y avoir que désordre et confusion. Ce renversement de toute hiérarchie commence dès que le pouvoir temporel veut se rendre indépendant de l’autorité spirituelle, puis se la subordonner en prétendant la faire servir à des fins politiques ; il y a là une première usurpation qui ouvre la voie à toutes les autres, et l’on pourrait ainsi montrer que, par exemple, la royauté française, depuis le XIV e siècle, a travaillé elle-même inconsciemment à préparer la Révolution qui devait la renverser."(La crise du monde moderne, chap.VI Le chaos social).
Mais Thom termine Stabilité Structurelle et Morphogenèse par une citation qui , selon moi, ne dit guère autre chose que Dieu est en chacun de nous (immanence):
"... en écrivant ces pages j'ai acquis une conviction; au cœur même du patrimoine génétique de notre espèce, au fond insaisissable du logos héraclitéen de notre âme, des structures simulatrices de toutes les forces extérieures agissent, ou en attente, sont prêtes à se déployer quand ce deviendra nécessaire. La vieille image de l'Homme microcosme reflet du macrocosme garde toute sa valeur: qui connaît l'Homme connaîtra l'univers. Dans cet essai d'une Théorie générale des modèles [sous-titre de SSM], qu'ai-je fait d'autre, sinon de dégager et d'offrir à la conscience les prémisses d'une méthode que la vie semble avoir pratiquée dès son origine?".
La théorie thomienne des catastrophes est une théorie de l'analogie qui justifie l'une des mes citations favorites de son auteur :
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme [et des espèces, c'est moi qui rajoute] et des sociétés.".
L'analogie corps humain/corps social suggère les analogies cellules somatique/peuple et cellules germinales/élite et donc de penser la sécrétion par le peuple de son aristocratie comme une gamétogenèse. Bien entendu l'élite auto-proclamée en place fera tout pour empêcher le peuple de voir les choses ainsi , car ces choses font appel au lamarckisme (1), aux causes finales (voire au dessein intelligent)(2), en lui opposant le néo-darwinisme et son dogme central -la barrière de Weismann- qui interdit toute action du soma sur le germen et donc, par analogie, qui interdit toute action du peuple sur cette pseudo-élite qui usurpe le pouvoir temporel sans la caution d'autre autorité spirituelle que celle du scientisme ambiant.
Thom: "La voie de crête entre les deux gouffres de l'imbécillité d'une part et le délire d'autre part n'est certes ni facile ni sans danger, mais c'est par elle que passe tout progrès futur de l'humanité".
PhG: "La sagesse, aujourd'hui, c'est l'audace de la pensée."
1: Thom : "On ne pourra que s'étonner -dans un futur pas tellement lointain- de l'étonnant dogmatisme avec lequel on a repoussé toute possibilité d'action du soma sur le germen, tout mécanisme lamarckien". (ES, p.127).
2: Thom termine sa "tirade de Porphyre" (ES p.216) par:
"Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe [de Porphyre] on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote "Premier selon l'être, dernier selon la génération" suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée."
jc
05/09/2022
Une religion est ici ce qui relie et catholique est pris en son sens étymologique de καθολικός, c'est-à-dire universel.
Le catholicisme actuel -entre autres…- me donnant l'impression de perdre un peu plus tous les jours de son autorité spirituelle, il s'agit de trouver une alternative au scientisme ambiant, qui tient lieu d'autorité spirituelle au catastrophique pouvoir temporel actuel.
C'est ce que propose René Thom (selon moi, Thom se gardant bien de tenir explicitement ce genre de propos!) dans son article "germinal" de 1966 intitulé "Une théorie dynamique de la morphogenèse", article que l'on trouve dans "Modèles mathématiques de la morphogenèse" (1974). Dans sa conception des choses, anthropocentrisme et biocentrisme sont réunis dans ma citation thomienne favorite rappelée dans mon commentaire "Le futur et l'avenir.1":
"Les situations dynamiques régissant l'évolution des phénomènes naturels sont fondamentalement les mêmes que celles qui régissent l'évolution de l'homme [et des espèces, c'est moi qui rajoute] et des sociétés; ainsi l'usage de vocables anthropomorphes en Physique est foncièrement justifié.".
Dans l'article précité Thom précise la façon dont l'homme est relié au monde, c'est-à-dire la façon dont il connaît le monde (il serait peut-être plus exact de dire "dont il co-nait au monde"), autrement dit la façon dont il en a la science (à distinguer de la science "moderne", qui, pour moi, relève en grande partie du scientisme):
"J'ajouterai, à l'usage des esprits soucieux de philosophie, que notre modèle offre d'intéressantes perspectives sur le psychisme, et sur le mécanisme lui-même de la connaissance. En effet, de notre point de vue, notre vie psychique n'est rien d'autre qu'une suite de catastrophes entre attracteurs de la dynamique constituée des activités stationnaires de nos neurones. La dynamique intrinsèque de notre pensée n'est donc pas fondamentalement différente de la dynamique agissant sur le monde extérieur. On s'expliquera ainsi que des structures simulatrices des forces extérieures puissent par couplage se constituer à l'intérieur même de notre esprit, ce qui est précisément le fait de la connaissance.".
Une vingtaine d'années plus tard Thom réunit l'anthropocentrisme et le biologisme au théocentrisme dans ce que j'appelle sa tirade de Porphyre (à la fin de "Esquisse d'une sémiophysique", 1988, p.216) que je cite ici (puis commente) une fois encore:
"L'image de l'arbre de Porphyre me suggère une échappée en "Métaphysique extrême" que le lecteur me pardonnera peut-être. Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience. En revanche, lorsqu'on veut atteindre les étages supérieurs, on est conduit à la notion d' "hypergenre", dont on a vu qu'elle n'était guère susceptible d'une définition opératoire (hormis les considérations tirées de la régulation biologique). Plus haut on aboutit, au voisinage du sommet, à l'Être en soi. Le métaphysicien est précisément l'esprit capable de remonter cet arbre de Porphyre jusqu'au contact avec l'Être. De même que les cellules sexuées peuvent reconstituer le centre organisateur de l'espèce, le point germinal α (pour en redescendre ensuite les bifurcations somatiques au cours de l'ontogenèse), de même le métaphysicien doit en principe parvenir à ce point originel de l'ontologie, d'où il pourra redescendre par paliers jusqu'à nous, individus d'en bas. Son programme, fort immodeste, est de réitérer le geste du Créateur. Mais très fréquemment, épuisé par l'effort de son ascension dans ces régions arides de l'Être, le métaphysicien s'arrête à mi-hauteur à un centre organisateur partiel, à vocation fonctionnelle. Il produira alors une "idéologie", prégnance efficace, laquelle, en déployant cette fonction, va se multiplier dans les esprits. Dans notre métaphore biologique ce sera précisément cette prolifération incontrôlée qu'est le cancer.
Aristote a dit du germe, à la naissance, qu'il est inachevé. On peut dès lors se demander si tout en haut du graphe on n'a pas quelque chose comme un fluide homogène indistinct, ce premier mouvant indifférencié décrit dans sa Métaphysique; que serait la rencontre de l'esprit avec ce matériau informe dont sortira le monde? Une nuit mystique, une parfaite plénitude, le pur néant? Mais la formule d'Aristote "Premier selon l'être, dernier selon la génération" suggère une autre réponse, théologiquement étrange: peut-être Dieu n'existera-t-il pleinement qu'une fois sa création achevée."
L'idéologie du scientisme ambiant est de refuser de considérer comme scientifique tout ce qui sort du cadre de l'empirisme, de l'expérimentalisme, du pragmatisme et du positivisme ("Il ressort de tous les exemples considérés dans ce livre qu'aux étages inférieurs, proches des individus, le graphe de Porphyre est susceptible -au moins partiellement- d'être déterminé par l'expérience."), idéologie que Thom associe métaphoriquement à un cancer. Pour Thom cette approche scientiste ne suffit pas, il faut au métaphysicien une idée de l'Être en soi -une idée du Un plotinien?- qui lui permette de descendre l'arbre de Porphyre "par paliers jusqu'à nous" de façon à ce qu'il ait une idée de la façon de le remonter. Et Thom donne une telle idée par des "considérations tirées de la régulation biologique" à la page 32 de Stabilité structurelle et morphogenèse (2ème ed., 1977), par l'analogie, pour moi génialissime, entre œuf totipotent (et Dieu tout puissant par ES p.216) d'une part et fonction indéfiniment différentiable indifférentiée et inspécifiée d'autre part:
"Expliquons de manière assez élémentaire le mécanisme formel qui, à mes yeux, commande toute morphogenèse, par l'analogie suivante entre le développement d'un embryon d'une part, et une série de Taylor à coefficients indéterminés d'autre part. Le développement d'un embryon peut se décrire grosso modo de la manière suivante: à partir d'un ouf totipotent se séparent au cours du temps des masses cellulaires qui acquièrent des spécialisations histologiques irréversibles (en principe); mais il subsiste toujours à l'intérieur de l'animal une lignée de cellules totipotentes, la lignée germinale, qui aboutira à la formation des cellules reproductrices (gamètes) dans l'individu adulte. Or considérons d'autre part une fonction différentiable…".
Thom écrit quelque part que l'acte fondateur est une séparation et, dans son "Éloge des frontières", Régis Debray cite le début de la Genèse où il est également question de séparation. Peut-être serait-il plus adéquat de parler de différenciation, terme qui, en mathématiques, laisse la porte ouverte à l'opération inverse qui est l'intégration progressive -ici vers l'Unité originelle-?
Unité originelle à propos de laquelle PhG écrit dans un article récent (1):
"J’ai là, dans ma besace, deux phrases, deux définitions dont j’ai fait usage dans ‘La Grâce de l’Histoire’. Elles semblent jouer au paradoxe et au jeu de mots de l’esprit fort alors qu’elles doivent plutôt nous faire nous interroger sur le sens que la modernité a imposé d’une manière totalitaire à ce mot (“progrès”) devenu une prison nous enfermant dans la Grande Crise, et qui nous y laissera enfermés jusqu’à ce que nous nous en libérions par la puissance de l’esprit.
Ces deux phrases s’enchaînent l’une l’autre ; la première, de Julius Evola, autour du thème que les progressistes reprochent à leurs adversaires, de vouloir “se tourner vers le passé”, volonté de parvenir évidemment à se transmuter en une progression vers la hauteur de l’esprit :
« “Se tourner vers le passé”, c’est-à-dire faire cela à la façon que définissait excellemment Evola, déjà cité, lorsqu’il parlait de la pensée traditionnelle ; et nous préciserions, selon notre propos, avec une traduction différente d’un des mots, indiquée entre crochets, au risque du pléonasme : “C’est une pensée ‘originelle’, elle ne [recule] pas en arrière dans le temps, elle s’élève verticalement hors du temps en direction du noyau transcendant”… ».
La deuxième est de l’historien de la littérature Daniel Vouga, analysant l’influence essentielle de Joseph de Maistre chez Charles Baudelaire dans Baudelaire et Joseph de Maistre (Corti, 1957). Il observait ceci qui nous surprendrait en temps courant, qui est l’emploi laudatif du concept de “progrès” chez Maistre et chez Baudelaire, qui semblerait une contradiction impossible pour ces deux penseurs antimodernes par excellence ; et il commentait, rétablissant ainsi le sens fondamental du concept, « le seul progrès possible » qui est celui de “progresser dans la hauteur”, essentiellement dans notre époque d’inversion en usant des leçons de la sagesse et de la transcendance du passé :
«Progresser, pour eux, ce n’est pas avancer, ni conquérir, mais revenir et retrouver… [...] Le progrès donc, le seul progrès possible, consiste à vouloir retrouver l’Unité perdue… ». ".
1: https://www.dedefensa.org/article/poutine-civilisation-progres
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