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Article : Su-24 versus AEGIS, deuxième acte shakespearien

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J'ai pu me tromper mais je n'ai jamais trompé personne.La Fayette.

perceval78

  05/06/2015

On notera que l’USS Ross a été remplacé en mer noire par un navire Français lien le Dupuy de Lome lien.

SeaWaves Magazine ?@seawaves_mag 19h19 hours ago
FS Dupuy de Lome replaced USS Ross in the Black Sea.
lien.

La France se trouve dans la position d’un commerçant qui vous aurait vendu un produit, qui ne souhaite pas vous le livrer, qui renâcle à vous rembourser l’argent versé et qui en plus, cerise sur le gâteau vient faire la fête avec ses copains dans votre jardin ...

On retiendra quelques remarques entendues du coté de l’assemblée

Loi actualisant la programmation militaire pour les années 2015 à 2019 enregistré le 6 mai 2015 lien

la France maintient en permanence un ou plusieurs bâtiments de la marine nationale en mer Noire pour assurer une mission de surveillance et de veille stratégique.

Le Livre blanc de 2013 prévoyait que la France pourrait « s’appuyer sur des déploiements navals permanents dans une à deux zones maritimes ». En réalité, selon le chef d’état-major de la marine, l’Amiral Rogel, la France tend en réalité à être présente en permanente dans cinq, voire six zones maritimes : l’océan Indien et le golfe arabo-persique, la mer Noire, la Méditerranée, le golfe de Guinée, l’Atlantique et l’Atlantique nord.

engagement et diplomatie : quelle doctrine pour nos interventions militaires ? enregistré le 20 mai 2015 lien

Quant à l’OTAN, les rapporteurs partagent l’avis du Gouvernement pour qui cette organisation n’a pas vocation à mettre en œuvre une stratégie globale

Les nouvelles données de la géopolitique de l’énergie : pétrole et gaz naturel enregistré le 6 mai 2015 lien

La carte des gisements possibles de gaz et de pétrole de roche mère dans le monde montre l’ampleur géographique des territoires concernés : les deux parties du continent américain, l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud, l’Europe, notamment la France et l’isthme de la Mer noire à la Baltique, la Sibérie, la Chine, l’Asie du Sud Est et l’Inde, mais dans une moindre mesure, et l’Australie. lien

SU-24 versus Aegis

Rose-Marie Mukarutabana

  06/06/2015

L’aventure du Donald Cook est comfirmé en certains points par Poutine lui-même dans le film “Crimea, way back home”, qui nous fournit des détails supplémentaires intéressants – à condition de savoir distinguer entre les passages qui représentent des flashback vers cet épisode, et ce qui porte directement sur les évènements postérieurs qui constituent l’objet principal de ce documentaire (http://thesaker.is/crimea-way-back-home-full-video-with-english-subtitles/ - à partir de 1h25, mais sans transition claire; version française: 2e partie, à partir de 28:30 - http://www.dailymotion.com/video/x2lradq_crimee-le-retour-a-la-patrie-2015-partie-2-3_school ). 
Selon Poutine et ses militaires, dès que le Donald Cook eut franchi une certaine “ligne rouge,” Sébastopol brancha son radar Monolit, intégré au système Bastion, que l’on venait tout juste d’acheminer vers cette base navale, et dont Poutine dit qu’il n’a d’équivalent nulle part dans le monde. Selon les officiers russes interrogés par l’auteur du film, personne (au sein de l’OTAN) n’était encore au courant de la présence de cette arme à Sébastopol, car elle est “pratiquement invisible au radar”. [v. française II, 30:41). Sauf lorsqu’on veut qu’il soit repéré [cf. 1:26:16], comme ce fut le cas durant les évènements de Crimée. C’est ainsi que le Donald Cook n’apprit la présence du Bastion qu’au moment ou il s’apperçut le Monolit - le radar du Bastion - braqué sur lui, et comprit qu’il etait déjà en ligne de mire, que les missiles supersoniques étaient déjà prêts à foncer… Les Américains, qui ne s’attendaient qu’aux systèmes plus anciens montés sur le Moskva, furent abasourdis… C’est en tous cas ainsi que les officiers russes expliquent le mouvement de panique du navire américain, dont témoigna sa fuite en zigzag, après un demi-tour en catastrophe, poursuivi par des SU-24 mimant une attaque furieuse. 
“Ah! les coquins!”, fait Poutine, d’un air faussement réprobateur. “Ce n’était qu’une farce, une gaminerie (“They decided to be naughty”). Ils ne m’en ont même pas averti…”, conclut-il en souriant d’aise, croit-on deviner – mais en donnant l’impression de vouloir en rester là.  De fait, on ne nous dit que très peu, et même ce peu reste assez vague, pour ne pas dire suspect…
Les militaires russes s’amusent encore de cette fuite éperdue, de ce sillage en forme de huit… qui devait se conclure par la démission d’une douzaine de marins américains (des officiers, sans doute?) 
Cependant, on ne parle pas, dans le film, de brouillage d’AEGIS – ce qui ne signifie pas qu’il n’y en a pas eu…
En tous les cas, il semble que le premier mouvement de panique à bord du Donald Cook s’explique par la vue soudaine et inattendue de missiles Bastion déjà en position de tir, et dont on sait qu’ils sont supersoniques.[1:27] Les SU-24 n’ont servi qu’à enfoncer le clou, pour ainsi dire: “Nous voulions démontrer la présence de ces armes, ainsi que notre détermination à nous en servir (si besoin en était).”
La panique à bord du Donald Cook n’était donc pas uniquement la peur de la mort: il y avait surtout la prise de conscience de ce que l’habituelle insolence américano-otanienne envers la Russie, qui avait fini par endormir leur vigilance, venait soudain de provoquer une réponse aussi inattendue que violente, et qu’ils n’avaient même pas songé à envisager, sans parler de s’y préparer, s’étant depuis longtemps habitués à considérer la Russie comme quantité négligeable, un pays que l’on peut narguer à souhait, à qui l’on tire la langue et fait des pieds de nez, pour rire… Et voilà que tout d’un coup, on vient de déclencher une guerre, la troisième guerre mondiale, peut-être. 
Selon cette hypothèse, la démission des marins US – si démission il y eut! – aura alors été requise pour faute gravissime ayant mis en danger, non seulement le bâtiment et son équipage, mais aussi les Etats-Unis et l’OTAN tout entière. Une sanction hypocrite qui fait de ces marins les boucs émissaires d’une pratique – car on ne peut parler de politique – répandue, habituelle et bien ancrée dans les mentalités des membres de l’OTAN. 
Il est effrayant, par conséquent, de constater que les USA ont jugé bon d’expédier l’USS Ross en mer Noire pour y déployer les mêmes manoeuvres de provocation au même endroit et apparemment avec les mêmes résultats, la Russie étant bien décidée à défendre son territoire et son espace maritime.  Apparemment, rien, pas même l’invincible Bastion, n’entame l’ardeur des Américains: bien au contraire… 

Système Khibiny

Richard RUTILY

  06/06/2015

Le système Khibiny équipe le SU-34 mais pas le SU-24 ce système est d’ailleurs difficile à intégrer sur un avion et a nécessité une approche particulière pour être intégré sur le SU-34:

“Typically, the manufacturer of equipment issues to aircraft design bureau specification for the placement of products that represent a complete set of design documents and makes recommendations on placement of its parts with the restrictions on the length of the connections between them.”

http://en.wikipedia.org/wiki/Khibiny_(electronic_countermeasures_system)