alain pucciarelli
03/01/2020
La folie commise par les etats Unis, et la sottise de la victime qui est allée s'exposer en Irak où pullulent les agents US, définissent une réalité nouvelle: les menaces de Trump étaient verbales, son acte les enracine dans un contexte concret. L'Iran ne peut pas ne pas réagir, et surtout ne pas réagir en fonction de la gravité de cet assassinat ciblé. Il est sommé de montrer que face à l'agresseur, il est capable de riposter "équitablement". Les cibles seront-elles physiques (avions, navires de guerre), centrées sur des individus, le tout à la fois? Il reste que le Rubicon vient d'être franchi, et que l'on peut logiquement prévoir un déchaînement de violences sans limites prévisibles. Les Etats Unis cherche un affrontement majeur depuis quelques années. Ils ont choisi l'Iran, qui vient de faire des manoeuvres navales avec la Russie et la Chine. Ce coup de dés est du poker menteur, mais seul l'agresseur mentait, qui à présent tue sans complexe et sans souci apparent des conséquences.
Les "partenaires" vont demander le tapis. Nous pouvons avoir peur. Cette épreuve prévisible et nécessaire était-elle évitable? Seul le mur renseigne la voiture sur les limites de sa liberté. Et sensé de penser que d'une manière ou d'une autre, ce clash était inscrit dans la logique stratégique US qui demande au réel la preuve de sa supériorité, les "invincibles" ayant besoin de prouver leur supposée suprématie. Tout cela est effrayant. Vae victis, pourvu que nous ne soyons pas du nombre.
Jack V.
03/01/2020
Pour moi, l'Iran n'a pas intérêt à attaquer une cible US. Il pourrait se contenter d'assassiner un allié arabe des USA. Bien entendu, il devra s'agir d' un individu connu et dont l'action est vitale pour le Deep State. Un type détesté des Musulmans autant shiites que sunnites ferait encore mieux l'affaire. L'américain moyen n'aurait aucune passion pour l'idée de venger ce type donc les risque de réplique US seraient limité et de plus mais le signal envoyé aux alliés arabes des USA, ainsi qu'aux ennemis de l'Iran au sein de Deep state serait reçu fort et clair.
jc
03/01/2020
J'aime bien cette idée de la distinction entre l’enchaînement cohérent des épisodes d’un récit s'effectuant dans un cadre historique selon les lois de la rhétorique, et l'enchaînement cohérent des actes humains et de leurs conséquences s'effectuant dans un cadre métahistorique selon les lois de la vie.
D'autant plus qu'Aristote est mêlé à l'affaire par Mircea Marghescu. Car Thom oppose un Aristote logicien, celui de l'Organon, à un Aristote morpho-logicien, celui de la Physique. Et pour Thom la véritable logique naturelle est une morpho-logique:
"La classe engendre ses prédicats comme le germe engendre les organes de l'animal. Il ne fait guère de doute (à mes yeux) que c'est là l'unique manière de théoriser ce qu'est la Logique naturelle."
Une partie de "Esquisse d'une Sémiophysique" est consacrée à cette morpho-logique:
"On ne cherchera pas à fonder la Géométrie dans la Logique, mais bien au contraire on regardera la logique comme une activité dérivée (et somme toute bien secondaire dans l'histoire de l'esprit humain), une rhétorique. Ici, on ne cherchera pas à convaincre, mais à susciter des représentations et étendre l'intelligibilité du monde." (p.16)
L'historien chargé de convaincre, le métahistorien chargé de susciter de nouvelles représentations et d'étendre l'intelligibilité du monde ?
patrice sanchez
03/01/2020
Mais je doute que la finance internationale au trente sixième dissous voit les événements d'une telle manière attendu qu'il lui faut cette guerre pour masquer ses errements abyssaux ! ... Ce ne sera qu'une ter repetita avant la remise à zéro du systéme en espérant que d'ici là, l'humanité ou ce qu'il en restera ne soit pas revenue à l'âge de pierre !
Bonne année malgré tout à vous tous…
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