Crapaud Rouge
05/11/2016
La question " les USA existent-ils encore ?" me fait penser au mythe de la fondation de Rome, quand une simple ligne tracée au sol fait que ses remparts "existent déjà". Considérant ainsi que l'avenir de tout être s'inscrit déjà dans son présent, on peut répondre "non, les USA n'existent déjà plus", et leur puissance n'est déjà qu'un souvenir.
Odile Bernard Schroder
05/11/2016
Mais Les machines sont entrées en action .......
http://www.dominionvoting.com/company
(trump)
http://www.smartmatic.com/fr/a-propos/notre-equipe/detail/lord-mark-malloch-brown/
(soros hillary)
Christian Feugnet
05/11/2016
Elle est à retardement ,tout à fait furtive et silencieuse . Le compte à rebourd à commencé pourtant .
Cette jolie femme , nous explique son mécanisme , en termes diplomatiques et fort aimables . Ne pas s'y tromper , elle ne nous présente pas une glace au chocolat , mais le fruit de son remarquable travail d'investigation .
https ://www.youtube.com/watch?v=uc-O1lIlmtM
Il en ressort que oui les States à retardement n'existe plus , çà détruit le matériel mais pas le personnel ; pas sur que ce soit mieux que la guerre .
D. M.
06/11/2016
Merci pour ce beau texte, brillant d’un discernement aiguisé de la situation. « Sur-brillant », devrais-je même dire si j’en avais l’audace, mais il faudrait alors que je brave la peur que l’on me prît ici pour un flatteur; je penserai, donc, sans le dire, à voix basse, et personne ne m’entendra, « sur-brillant », comme on dit « sur-doué »; … un texte donc, très éclairant de votre jugement sur l’irréfragabilité, désormais, du sort des USA. Tout le monde semble ainsi s'accorder sur la non-réformabilité absolue du système, sur le caractère spécifiquement incontrôlable d'une situation où un point de non-retour a été dépassé, dans le sens de la perdition certes, depuis longtemps, quels que soient les évènements (le 8 novembre, le post-8 novembre, etc.) qui peuvent s'y dérouler.
Serge Laurent
06/11/2016
De même que pour l'URSS des années 80, les USA 2016 peuvent être vu comme un bateau pris dans une tempete avec des voies d'eau dans la coque. Le role du capitaine et ses officiers est primordial pour choisir les bonnes options.
Il me semble que Hillary represente le capitaine autoritaire et inconscient qui refuse de dérouter son navire, de l'alléger en jettant sa cargaison et d'obliger tout le monde à participer à l'écopage. Se faisant, elle rencontre la confiance des passagers et rassure l'équipage inquiet.
Trump affole tout le monde en revelant la gravité de la situation et en préconisant des mesures exceptionnelles comme Gorbatchev l'avait fait avant lui. L'instabilité de la situation augmente par la revelation du danger et le capitaine semblera fautif si les mesures prises sont insuffisantes.
A posteriori, on peut dire que Gorbatchev aurait peut être pu sauver l'Union sovietique s'il avait accordé rapidemment l'independance aux nations peripheriques (pays baltes, caucase, Asie centrale à l'exception du kazakstan), et tracé plus clairemment la voie à suivre au lieu de laisser la société se paralyser dans le face à face avec l'abime.
Pour en revenir à Trump, il fait entrer la politique dans le débat éléctoral lorsqu'il dénonce la corruption des élites, le chomage de masse, l'imperialisme couteux et destructeur, le détournement de la démocratie, le vieillissement des infrastructures, l'immigration incontrolée, l'orgie des politiques monétaires pro-banques et la folie du libre échange. C'est ce discours de vérité qui plait à ses electeurs. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit capable de mettre en oeuvre des solutions efficaces, surtout dans un contexte de defiance à son égard des élites mondialisées comme des altermondialistes .
Au final, l'antiaméricain choisira l'option Clinton car elle fonce pavillon haut vers le désastre, tandis que celui qui craint la violence de la chute de l'empire, preferera le Donald Gorbatchrump.
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