Francis Lambert
26/04/2010
l’écrivain britannique William Boyd publie un grand roman sur la mutation ultralibérale de Londres et de l’Angleterre. article de Hubert Artus
Brutal choices over British deficit
http://www.ft.com/cms/s/0/c95e4d10-50ad-11df-bc86-00144feab49a.html
... a saving of that scale would require all of the following:
- a 5 per cent cut in public sector pay;
- freezing benefits for a year;
- means-testing child benefit;
- abolishing winter fuel payments and free television licences;
- reducing prison numbers by a quarter;
- axing the two planned aircraft carriers; ( <======= )
- withdrawing free bus passes for pensioners;
- delaying Crossrail for three years;
- halving roads maintenance;
- stopping school building;
- halving the spending on teaching assistants and NHS dentistry; and
- cutting funding to Scotland and Wales by 10 per cent. ( <=== relance de la devolution jusqu’au fédéralisme ou l’independance ? )
Britains next chancellor will oversee the start of most sustained squeeze on public spending in at least 60 years.
Without huge tax rises, government departments will have to cut around £37bn from their budgets by 2013-14. Yet all three main parties refuse to explain how at least £30bn of these savings will be found.
Francis Lambert
01/05/2010
Ca sent la Grèce jusque dans la Tamise ?
The Conservatives have been urged to consider the “nuclear option” of calling in the International Monetary Fund to examine the full extent of Britain’s debts if they win the election (...) rather than lending any emergency cash to Britain, as it currently is in Greece.
(moi je veux bien mais ça change quoi ? Une aide du FMI tout seul ? Rien que des coupes dans les dépenses ? C’est bête d’avoir vendu l’or du royaume au pire moment, autant que d’avoir gaspillé 30 ans d’or noir de la Mer du Nord : à la différence remarquable des Norvégiens qui investissent à long terme.)
The Institute for Fiscal Studies warned earlier this week that the spending cuts currently planned by the Conservatives are even deeper than those initiated by the IMF in the 1970s, and could be the harshest since the Second World War.
By Ambrose Evans-Pritchard and Edmund Conway
http://www.telegraph.co.uk/finance/economics/7659925/Tories-urged-to-call-in-IMF-for-audit-of-UKs-debts-if-they-win-election.html
Francis Lambert
06/05/2010
Enfin une revue sérieuse qui signale le fabuleux cadeau pétrolier ... qui a autorisé le soi-disant “miracle” Thatchérien ainsi que l’arrogance libérale débridée des Anglais jusqu’à l’effondrement actuel. Effondrement qui n’en est qu’au tout début et fera bientôt oublier la Grèce, le Portugal et autres nains économiques grossis jusqu’à la caricature par les médias anglo-saxons (pourtant ils nous avaient habitués aux mensonges et aux délires avec leur scandaleuse description de “la 3e armée du monde” ... celle de Saddam Hussein partie en débandade au premier choc ! ... les armes de destructions massives)
Mettre en quasi-faillite un pays producteur pétrolier : il faut être des libéraux Anglo-saxons pour y arriver ... à force de corruption, de gaspillages et de choix politico-industriels aussi délirants que leur “cakewalk” en Irak (annoncé comme une “simple formalité”)
Voici cet encart dans “Le Royaume-Uni peut-il rebondir ?” par Guillaume Duval
http://www.alternatives-economiques.fr/le-royaume-uni-peut-il-rebondir-_fr_art_925_49256.html
“Parmi les causes qui expliquent la relative bonne fortune de l’économie britannique depuis trente ans, il en est une - majeure - souvent oubliée: le Royaume-Uni est devenu un pays pétrolier.
Depuis les années 1970, on y exploite en effet des gisements de pétrole et de gaz en mer du Nord. Jusqu’en 2005, le pays a ainsi produit chaque année plus de pétrole qu’il n’en consommait, devenant même un exportateur de taille significative durant les années 1980 et 1990. La production de gaz britannique a elle aussi suivi, jusqu’à ces derniers temps, l’envolée de la consommation domestique.
En France, en revanche, malgré la production d’électricité nucléaire, la facture énergétique a pesé à hauteur de 58 milliards d’euros sur les comptes extérieurs du pays en 2008, soit 3% du produit intérieur brut (PIB). Cette autosuffisance représente donc un avantage très substantiel pour l’économie britannique: nos voisins peuvent se permettre de consommer (ou d’investir) en gros 3% de leur PIB de plus que nous chaque année. 3% du PIB économisés, au bout de dix ans, cela fait 30%, soit l’équivalent pour la France de 600 milliards d’euros, un sacré pactole!
Mais c’est aussi, a contrario, un des éléments qui ne rendent pas très optimiste pour l’avenir du Royaume-Uni: ces gisements s’épuisent et leur production recule rapidement. En plus d’apprendre à épargner, nos voisins vont donc devoir aussi apprendre à se passer de la rente pétrolière.”
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