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Article : Toujours dans le Péloponnèse

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admiration

marc gébelin

  01/03/2014

Voilà ce qui s’appelle user de l’art de la synthèse!... Merci Badia Benjelloun.

Petit essai de catastrophisme: Sodome et Gomorrhe

Jean Monfort

  05/03/2014

En se suicidant, notre soi-disant civilisation sauvera peut-être le genre humain…au prix d’une catastrophe décimant l’humanité.
L’incapacité de nos dirigeants à raisonner sainement, l’excitation malsaine des “grands” sur des problèmes qu’ils ont contribué à ne pas cantonner à des affaires locales (Ukraine aujourd’hui, mais il y a eu des précédents et si ce dernier exemple ne suffit pas il y en aura d’autres…), leur fuite en avant possible sinon probable pour contourner leur manque de popularité général, peut très bien conduire à une guerre nucléaire sans merci (dès lors qu’elle aurait commencé, elle irait jusqu’au bout de sa folie).
Les victimes, directes ou différées, se chiffreraient alors par milliards, mais il y aurait des survivants (il y a toujours des survivants, même dans les guerres les plus meurtrières). Par contre, la situation dans laquelle se trouveraient ces survivants serait assez précaire pour les contraindre à des mesures de survie extrêmes, conduisant alors sans doute à une seconde hécatombe disséminée.
Il n’y aurait bien sûr plus d’économie mondiale, plus d’émission de gaz à effet de serre, et même installation de l’hiver nucléaire décrit du temps de la guerre froide.
Autrement dit, le réchauffement de la planète, apparemment irréversible dans la situation actuelle, serait sûrement stoppé, voire inversé. Les résidus d’humanité seraient alors dans une situation de survie extrêmement précaire, mais il y aurait encore des survivants, l’humanité ne s’éteindrait sans doute pas (il y a toujours des survivants…)
Le paradoxe est donc que le suicide de notre société mondiale sauverait peut-être plus sûrement l’espèce humaine que la poursuite de l’évolution actuelle de cette société conduisant à des catastrophes plus lentes mais plus complètement irréversibles, la planète se chargeant elle-même de faire disparaître lentement mais sûrement cette espèce destructrice.
Certains, j’en suis convaincu, verraient dans ce tableau apocalyptique un effet de la colère divine, un Sodome et Gomorrhe à l’échelle de la planète…(Le Sodome et Gomorrhe de la Bible, pas celui des scientifiques d’aujourd’hui).
Et pourquoi pas? Et d’ailleurs, qu’importe?
Ce serait aux survivants de décider quelle leçon ils veulent tirer.

Enquêtez !

Ouaille

  07/03/2014

@perceval78 : seule manière de savoir, enquêtez : retrouver les données, vérifiez leur cohérence, comprenez la construction de la carte, allez voir d’autres cartes. Pas sûr que qui que ce soit désinforme, ou bien qu’on puisse tirer énormément de conclusions uniquement d’une carte linguistique.

La source de Mediapart est ceci : http://www.axl.cefan.ulaval.ca/europe/ukraine-1demo.htm (ça ressemble à la seule source francophone, on la retrouve dans le Petit Futé Ukraine).

La carte de Sapir est plus précise, car elle est localisée (on ne semble pas résumer par zones administratives la langue majoritaire).

Une autre carte http://en.wikipedia.org/wiki/File:Ukraine_cencus_2001_Ukrainian.svg

France Diplomatie (http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/ukraine/presentation-de-l-ukraine/article/presentation-2425) : 

Langue officielle : ukrainien. Une loi adoptée en juillet 2012 donne le statut de « langue régionale » à certaines langues régionales ou de minorités ethniques, si elles sont parlées par au moins 10% des locuteurs.
Langue courante : toute la population est bilingue russe/ukrainien, le russe étant très largement utilisé à Kiev, ainsi que dans les régions de l’Est et du Sud