Alexis Toulet
09/05/2016
Au sujet des chances de victoire respectives des deux candidats probables à la présidentielle américaine Clinton et Trump - à six mois de l'élection, la première bénéficie d'une avance de 6 points en moyenne dans les sondages voir http://www.realclearpolitics.com/epolls/2016/president/us/general_election_trump_vs_clinton-5491.html - Patrick Buchanan apporte une mise en perspective historique intéressante.
Dans un article d'opinion http://www.theamericanconservative.com/buchanan/republicans-reject-bush-at-last/ sur le rejet par les Républicains de l'héritage Bush, cet ancien allié politique de Reagan et très vieux routier de la politique américaine - tendance "paléoconservateur" dans son cas - rappelle que (traduction du passage important) :
"Vu les handicaps de Trump, les commentateurs et les politiciens de Washington font déjà une croix sur lui, avertissant que Trump soit alignera ses positions sur celles de l'establishement, soit il est déjà perdu. Mais l'Histoire enseigne une autre leçon.
Hubert Humphrey rattrapa un retard de 15 points dans le sondage Gallup du 1er octobre pour atteindre la quasi-égalité 43-43 avec Richard Nixon en 1968. Le président Gerald Ford concédait 33 points à Jimmy Carter à mi-juillet 1976, mais ne perdit que de deux points. En février 1980, Ronald Reagan était 29 points derrière Jimmy Carter, qu'il devait écraser 51-41 en emportant 44 Etats. Le gouverneur Michael Dukakis quitta la convention d'Atlanta avec 17 points d'avance sur le vice-président George H W Bush en 1988. Cinq semaines plus tard, Bush avait une avance de 8 points qu'il ne devait jamais perdre, et il gagna dans 40 Etats.
Tout ceci suggère une extraordinaire volatilité de l'électorat dans l'ère moderne. Et cette année a bien montré que cela reste vrai."
Ces exemples multiples sont assez impressionnants. La volatilité de l'électorat me semble soit dit en passant nettement plus grande aux Etats-Unis que chez nous.
La seule conclusion que j'en tire est que vraiment rien n'est fixé à ce stade. Une victoire écrasante de Trump est tout aussi possible qu'une victoire écrasante de Clinton, ou tout résultat intermédiaire.
Et ceci rien qu'en raisonnant par comparaison avec des périodes objectivement moins troublées comme les années 1960 à 1990. Sans même parler du renforcement mutuel des diverses crises de notre époque si spécifique.
perceval78
10/05/2016
Se pourrait il que George Friedman ne croit plus au consommateur patron ?
It meant that candidates who are hated by the majority can get nominated. The problem with Trump and Clinton is that both are winning the nomination fair and square, yet the outcome is irrational.
Se pourrait il que Martin Shultz n'adhère plus non plus aux principes fondamentaux du libéralisme
L'Europe est une promesse, mais une promesse qui n'a pas été tenue ... une promesse faite tous les jours pour davantage d'emplois, de services de croissance", et des générations d'Européens ont consenti des sacrifices dans l'attente de cette promesse, au moins pour leurs enfants, a expliqué M. Shultz.
Et oh les gars faut pas déconner, le libéralisme nous sauvra tous, on en est qu'à la première phase ...
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