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Article : Un assassinat pour notre temps de crise

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Très bon

Jean-Paul Baquiast

  02/03/2015

Comme d’habitude.
J’avais pour ma part, dans cet édito écrit dimanche matin, indiquer qu’il faut envisager aussi l’effet de cet assassinat sur les relations avec les pays du Brics, Chine et Inde notamment. Le grand programme commun de dédollarisation en souffrira-t-il ou non. Programme rappelons le qui est la pire des menaces pour Wall Street http://www.europesolidaire.eu/article.php?article_id=1676&r_id=

Suspect!

Philippe Le Baleur

  02/03/2015

  En effet, il y a quelque chose de bizarre dans cette unanime absence de réaction de la presse occidentale. Il faut admirer en passant la stricte discipline de la “presstitute”, comme dit Paul Craig Roberts. La consigne est: rapportez l’assassinat, mais pas de campagne de presse hystérique cette fois-ci… Et bon sang! Quelle discipline stricte, quel ordre de fer! Pas un seul journal occidental ne s’est exprimé d’une façon différente sur le sujet… Ce qui nous indique qu’il y a cette fois-ci des instructions spéciales. Quelque part, une officine de communication a décidé de changer la tactique générale.
  Quelle est donc ce nouveau moyen de propagande? D’abord je ne veux même pas considérer l’hypothèse de l’implication du président Poutine. Il a amplement montré son habileté ces dernières années, et l’assassinat d’un opposant mineur ne pourrait pas être conforme à ses intérêts.
  Comme d’un autre côté on n’assiste pas à l’habituelle campagne d’accusation de la Russie, force est de constater qu’on est en présence d’un nouveau tour de magie.
  A mon avis il y a deux possibilités:
1) Soit un simple changement de stratégie de communication, par exemple: ne pas faire la campagne hystérique, ne pas trop en parler, et considérer par la suite comme acquis le fait que Poutine a ordonné l’assassinat. Pas de scandale, mais une conviction affichée au fil des milliers d’articles sur la Russie dans les prochaines années, sans que la moindre preuve ait été produite.
2) Soit, comme vous le mentionnez, une menace claire et directe au président Poutine: nous pouvons tuer qui nous voulons, quand nous voulons, sur les marches même du Kremlin.

merci M. grasset

dominique

  03/03/2015

L’article est sur http://lesakerfrancophone.net/un-assassinat-pour-notre-temps-de-crise/ avec les parties en anglais traduites