Bruno MELI
17/06/2014
Cette thèse est également présentée dans l’article de Thierry Meyssan
du site Voltairenet.org (réseau Voltaire) :
http://www.voltairenet.org/article184270.html
Jean-Paul Baquiast
17/06/2014
A Bruno Meli.
Oui. Je l’ai vu après coup, après que j’ai envoyé mon projet d’article à DDefensa. Cela veut-il dire qu’elle serait un produit complotiste? Je ne le pense pas nécessairement. Meyssan est souvent fort utile, dans le climat de convenances obligées dénoncé à juste titre par DDefensa.
Ilker de Paris
17/06/2014
Il y a plusieurs hypothèses qu’on puisse formuler sur cette crise :
1) Les Etats-Unis sont complètement à l’Ouest - c’est-à-dire chez eux - et n’ont pas vu que 10 à 15 000 combattants avec lidéologie extrémiste que l’on connait (jusqu’alors désignée comme ennemie numéro 1) se regroupaient massivement en Irak afin de faire tomber le gouvernement, mis en place par eux-mêmes.
2) Ce sont les Etats-Unis qui ont préparé cette affaire, afin de faire tomber Maliki, peut-être pas assez coopératif sur le principal dossier qui intéresse la politique américaine, à savoir celui du pétrole.
3) Ce sont quelques services des Etats-Unis qui ont pris la décision de cette opération, sans s’en référer au pouvoir politique officiel.
Si, pour le premier point, il parait peut probable que les Etats-Unis soient devenus à ce point aveugle sur l’Irak.
Néanmoins, les deux autres points ne convainquent pas davantage.
En effet, si il est aisé d’allumer des allumés, il l’est moins de les éteindre, sans parler de les contrôler - ce qui serait en contradiction avec une volonté de contrôle (politique, de terrain etc) qui suppose une stabilisation.
Pour le dernier point, une telle “coupure” entre les services us et le gouvernement parait improbable. Et en admettant que certains services aient agi de leur propre initiative, on se demande à quelle logique dintérêts répondrait une action de ce genre ? Installer au pouvoir des gens qui vous détestent et sont, en raison de leur extrémisme, difficilement contrôlable, semble court comme politique.
Dernière hypothèse alors, celle développée par Dedefensa, les Etats-Unis naviguent désormais à vue et sans orientation ni interne ni externe, dans les brumes créées par leur propre puissance tournant à vide de plus en plus vite.
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