OFJ
29/12/2014
La Russie (même dans sa période URSS), a indirectement contribué à notre formation et à notre éducation à travers sa littérature. Adolescente, il y a plus de 40 ans de cela, j’ai passé tant d’heures, tant de journées, en compagnie des grands classiques russes et des auteurs dits ‘dissidents’, tels que Soljenitsyne et Zinoviev.
Ceci suscite deux interrogations :
1- L’incurie de l’enseignement contribue largement à la désinformation des français : un seul de mes 4 enfants, de son propre chef, a lu quelques livres d’auteurs russes. Ce lavage de cerveau initial fabrique un terreau fertile pour la désinformation méthodique par les medias et la classe politique française. C’est probablement parce que j’avais tant apprécié autrefois la littérature russe que j’ai été interpellée par ce qui se passait en Ukraine et que j’ai cherché à comprendre ce qui se passait. Comment intéresser nos enfants à ce qui se passe dans le monde alors qu’ils n’ont pas bénéficié des richesses apportées à la civilisation humaine par de nombreux pays et qu’ils sont gavés dès leur plus jeune âge par les produits de consommation américains (CF. Walt Disney, la princesse des neiges : j’ai découvert récemment que nombre de petites filles, dès l’âge de 3 - 4 ans, sont subjuguées par cette horreur)
2-A ma grande honte, si on me demandait de citer un auteur russe post année 1990, j’en serai bien incapable. Serait-ce le résultat d’une omerta des medias français (dans les années 70-80 pourtant, ils publiaient pléthore d’articles sur les ‘dissidents’ russes) ? Ou les années de déliquescence qui ont suivi la fin de l’URSS auraient-elles à ce point asséché la créativité russe (j’ai du mal à le croire) ?
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