jc
05/04/2019
Comprendre les mécanismes d'échange (échange de biens, échanges de services) est évidemment fondamental dans un monde dominé par l'économie. François Roddier a fait un billet sur son blog, le dernier en date à ce jour, intitulé "La déconnomie"où il suggère de quitter les sentiers battus et rebattus: "Aujourd’hui, tout physicien sait qu’en thermodynamique, l’équilibre c’est la mort. Une théorie économique qui recherche un équilibre général ne peut donc décrire qu’une société qui recherche la mort…"¹.
Je ne sais pas si les positions de Prigogine et de Thom sont conciliables, mais je suis convaincu qu'elles sortent toutes les deux des sentiers battus et rebattus par les économistes auto-proclamés et auto-décorés qui pullulent dans le Système.
Pour Thom la compréhension des mécanismes du don passe par la catastrophe papillon, catastrophe à une variable interne et quatre variables externes (que je note 5 pour cette raison, la catastrophe de prédation "capitaliste?" associée à la fronce étant notée 3).
Pour Thom le don (simple?) résulte d'un conflit à trois actants, typiquement "Ève donne une pomme à Adam" et archétypiquement la catastrophe "papillon" alors que la prédation résulte d'un conflit à deux actants, typiquement "Ève mange la pomme", archétypiquement la catastrophe "fronce".
Thom considère une situation d'échange plus compliquée (la situation "papillon" excède déjà mes possibilités intellectuelles car, pour la comprendre, il faut voir en quatre dimensions -ce que Thom savait faire dès l'âge de 10-11 ans²-) avec la plus compliquée des sept catastrophes élémentaires qui est la catastrophe "ombilic parabolique", catastrophe selon lui de trquoi pas?ype "excision négative", typiquement "Il m'a extorqué de l'argent avec un revolver" (qui renvoie, selon moi, à peu près à la situation que les peuples vivent actuellement) mais aussi de type "excision positive" puisque Thom l'associe à la reproduction sexuée³ ("l'épouse donnant un enfant à son époux"). Sexuer l'économie? Pourquoi pas? Surtout dans le cadre -que je propose- d'une opposition politique homme/femme.
Selon moi une économie de services est naturellement communautariste (on se rend des services) alors qu'une économie de biens est, quant à elle, naturellement capitaliste. Si monnaie il faut (ce n'est pas évident dans une micro-société comme la famille ou dans une société mature où chacun a sa fiche de poste comme chez les abeilles ou les fourmis), la variable d'ajustement en économie de services est évidemment le travail (chacun travaille à la mesure de ses capacités) alors que dans l'économie capitaliste actuelle la variable d'ajustement est le travailleur. Roddier parle de fonctionnement ago-antagoniste entre les deux monnaies (cf. ¹).
(Je suis politiquement aristo-populiste, le peuple souverain veillant jalousement à sécréter sa propre aristocratie⁴. Ce qui précède est, selon moi, "évidemment" plus du ressort de l'aristocratie telle que je la conçois (abbayes de Thélème) que du ressort du peuple (villages Astérix).
¹: Partant d'une situation thermodynamique (cycles de Carnot) Roddier propose deux monnaies (l'une pour la production, l'autre pour les services). Cf., par exemple, la toute fin de son billet 120 "Thermodynamique et économie".
²: http://pedagopsy.eu/entretien_thom.html (au tout début)
³: Cf. par exemple MMM, "Topologie et linguistique" et "Topologie et signification".
⁴: Cf. les récentes querelles concernant les programmes d'enseignement de l'économie en lycée.
Christian Feugnet
05/04/2019
Alors l'oligarchie financiére pavoiserait , pendant que les laborieux seraient encore plus laborieux . Triste monde , alors c'est çà la vie , Maman .
J'ai un point de vue sensiblement différent . Je dis comme çà que le libéralisme , celui des fondateurs , là on a rien compris du tout . Ni méme les philosophes antiques et la liberté .
Avec mes bretelles je suis arrivé à 60 ans en Roumanie , le pays le plus pauvre d'Europe dans une Lada d'occasion , bourrée de tout mon patrimoine , mon ordinateur à 100 balles ( Linux pas Windows j'avais pas les moyens de payer les anti virus ) , mes outils , quelques petites machines et 20 piéces d'or péniblement accumulées . J'étais comme lapin domestique jamais sorti de sa cage qui aurait trouvé la porte ouverte . Et 1000 e de retraite par mois de fonctionnaire , alors que l'état fait savoir comme il m'avait promis 3000 , et quasiment zero par la sécu par le temps égal passé dans le privé .
Aujourd'hui çà va bien j'ai du personnel à mon service , je suis quasi millionnaire , j'ai pas gagné au loto , juste cru un instant au libéralisme , le vrai . Comme l'oiseau qui n'a jamais connu la liberté qui s'envole de sa cage , il a aucune chance qu'on lui dit et que je croyais .
Christian Feugnet
05/04/2019
Pour ce qui est d'étre millionnaire , j'aurais pu trouver çà aussi en France . Mais j'aurais rien pu en faire , enfin rien de valable à mes yeux .La France est un pays de forte police comme a dit Descartes , et c'est , PROFONDEMMENT vrai . En Roumanie , je peux faire quasiment tout ce que je veux , méme les choses les plus ignobles , lutiner une petite fille par exemple ( contre argent évidemment et chantage des parents ) , et c'était pareil du temps de Ceaucescu . Mais en France , çà se fait aussi , sauf que vous risquez d'étre pris ( en Roumanie aussi) mais en France vous dérouillez et là pas question de billets aux policiers ou juges .
Mauvais exemple , parce je vous rassure pour moi c'est pas çà du tout la liberté , non , il s'agit aussi d'un tas d'autres choses et pas repréhensibles du tout ni légalement , ni moralement .
patrice sanchez
06/04/2019
un autre nous fait celle du libéralisme le plus abject qui soit !
Je pense à ce cher Nietzsche qui nous disait que bien et mal sont intimement liés, selon la doctrine de Zoroastre dont il se sera inspiré à n'en point douter, cependant nous en sommes arrivés à un tel point de règne du mal, de non sens et d'inversion de saines valeurs, que nous n'aurons d'autres alternatives que de radicaliser nos pensées à l'extrême pour nous défaire une bonne fois pour toute de ce matérialisme mortifère, et pendant que d'aucuns se vautrent dans l'innommable, je me contenterais de reprendre la sentence que le père de Camus aurait prononcée à son fils : Un Homme, ça s'empêche !
PS.. Il faudra demander à nos amis les transinhumanistes qu'ils nous pondent des puces intracrâniennes antivirus déstinés à assainir les esprits de ces pauvres hères qui décidément ont perdu tout self contrôle de leur Titanic à force de panser et d'essuyer !
Pour ma part je préfère de loin la néguentropie des particules élémentaires et l'aphorisme nietzchéeen : ce qui ne me tue pas me fortifie.
patrice sanchez
06/04/2019
Extrait de l'esprit est dans la matière :
http://www.elishean.fr/lesprit-est-dans-la-matiere-par-jean-e-charon/
Que l’on admette que l’électron est un micro-trou noir, et le problème de « l’Esprit, cet inconnu » reçoit réponse.
« Depuis quelques années, j’ai débouché sur une super-gravitation, et j’ai été particulièrement heureux de constater au cours de mes recherches, qu’en prolongeant, comme je l’ai fait, la Relativité Générale d’Einstein vers une Relativité Complexe, les équations cosmologiques se présentent sous deux modèles complémentaires l’un de l’autre :
l’un décrivant l’évolution de l’espace-temps de la Matière,
l’autre décrivant l’évolution de l’espace-temps de l’Esprit. » …
« La Relativité Complexe fournit le modèle cosmologique pour l’électron. » …
« Avec l’électron il s’agit d’un micro-univers fermé, en pulsation cyclique.
Sa caractéristique, avons-nous dit, est qu’il remonte le cours du temps, ce qui lui confère ses qualités néguentropiques. »
« Les physiciens savaient depuis longtemps que les électrons, qui ont une masse, interviennent comme s’ils avaient un point de contact avec notre univers.
En allant plus loin, on a constaté que les électrons tout comme les trous noirs, ont leur espace propre, capable de mémoriser les informations reçues, de les ordonner et d’acquérir de plus en plus de conscience. »
« Les physiciens savent que les électrons ne vivent pas des temps comparables à ceux de nos vies, mais des temps à l’échelle de l’infini. »
Les électrons, qui existaient depuis l’aube des temps, qui ont acquis une expérience vieille comme l’Univers lui-même, qui appartiennent aux êtres vivants depuis leur commencement et aussi depuis leur dernière naissance, sont appelés, selon le professeur Charon, à connaître des états et des niveaux de conscience de plus en plus élevés.
La durée de vie de l’électron étant « infinie », c’est sur lui que reposerait la spiritualité et l’immortalité universelles.
« Je ne suis pas seulement cette expérience vécue de quelques dizaines d’années, mais une expérience à l’échelle du temps et de l’univers… »
Jean-E. Charon voit clairement le devoir de chaque vivant : faire croître sa néguentropie, durant chaque existence vécue.
« Nous sentons de plus en plus au plus profond de nous la nécessité de devenir «plus» par les quatre opérations de la connaissance, de l’amour, de la réflexion et de l’acte. »
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