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Article : Une domination à perpétuité

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Culture du désespoir ou appel à la révolte ?

Christian Feugnet

  12/11/2015

Je ne saurai dire , peut étre les deux . A mon avis c'est une idée fausse , celle selon laquelle , on ne prévoit rien et que la population se résigne ( en fait ne se rebiffe pas politiquement ) .
Le fond de la question , c'est que cette population , contrairement aux publiscistes et littérateurs ne vit pas principalement de l'annonce de l'apocalypse .
En fait on peut prévoir , çà se voit en comparant la courbe démographique à une droite en échelle logarythmique ( décimale ) de pente 1/2 . Le sentiment de malaise , existe depuis que la croissance de la courbe s'est infléchie . Celà dure et ralentit tant que cette courbe n'a pas rejoint la droite .
C'est au point de jonction que s'opére le vrai 'changement' qui consiste paradoxalement à des rapports sociaux , économiques en faveur des pauvres , politiquement et religieusement ce sont les élites qui font leur aggornamiento .
Cette droite est un indicateur depuis au moins 800 ans . Une illustration en est un moment rarissime où la courbe descent au dessous de la droite . Peste Noire et choléra , guerres civiles du 13e siécle ( ne pas se méprendre la guerre de 100 ans est une guerre civile , suivi d'une secession ). Le peuple n'a jamais eu autant de pouvoir qu'à ce moment là , le Décaméron en fait le portrait moral , la littératture de l'époque ne cesse de gémir , sur l'insolence et la cherté des gueux et la condition misérable des gens de bien .

Précision .

Christian Feugnet

  12/11/2015

J'ai omis de préciser le moment où s'arréte l'eternité .
La courbe rejoins la droite vers 2020 2030 , c'est bientot là , mais pas préssé plus que çà .

contradiction

Philippe Evanno

  12/11/2015

Il me semble que JP Basquiat commet l'erreur d'intégrer dans son raisonnement les manipulations du Système.
Croît-il vraiment que le changement climatique est autre chose qu'une évolution naturelle probablement accélérée par l'activité humaine ?
Pense-t-il sincèrement que le système ultralibéral, qui domine aujourd'hui le monde, ne peut s'effondrer et que le passage, en quelques 10 mois, de 680 000 milliards de $ de produits dérivés à plus d'1 million de milliards est autre chose que l'annonce de l'explosion proche (quelques années) d'un système  la dérive ?
J'avais été frappé par le caractère très mainstream/compatible de ses articles sur l'épidémie Ebola.
Je le suis encore une fois à propos de cet article, bien que j'adhère à son orientation générale.
Peut-être une erreur de perspective de ma part ?

Le présent éternel

Aruna Baoro

  13/11/2015

JPB désigne l'hypercapitalisme comme perpétuel, or le préfixe "hyper" signale l'excès et donc l'agitation, la fatigue et la mort. De plus il tombe dans le travers de juger de l'avenir à partir d'éléments coupés des contraintes non-humaines. Il abolit les autres foyers actifs de crise le temps de véhiculer un sentiment. Quant aux citoyens incapables de révolte ça nous renvoie à l'emprise féroce de la matière - donc du mal - sur les pays activateurs de la contre-civilisation, là où on a les deux pieds dedans. JPB est un laudateur du présent éternel, le même dont la prochaine civilisation se rira.