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Article : Union nationale contre l'Etat islamique (EI)

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Ironie ?

Odile F

  23/11/2015


Étonnant article, j'avais l'impression de lire l'un des medias « classiques » plutôt que Dedefensa !
Finalement, à la troisième lecture, je l'ai lu au second degré, cela commençait à faire sens.

Cette partie, considérée comme ironique, devint en effet particulièrement savoureuse : « Au plan européen, convaincre l'Union européenne (UE) et les Etats membres de la nécessité pour la France de telles politiques, quelles qu'en soient les conséquences, notamment en matière de dette. Il faudra par ailleurs les inciter à faire de même en ce qui les concerne, de façon à obtenir des politiques européennes communes. En cas de refus – ce qui serait inconcevable – la France, sans rechercher à sortir de l'UE, devra se résoudre à ne pas appliquer les points des traités européens l'empêchant de mener cette politique de défense. »

Enfin une réaction à la mesure de la situation

Morbihan

  23/11/2015

A vous lire, je retrouve du Chevènement, comme du Dupont-Aignan, le premier, homme d'état mal reconnu comme tel, le second, homme d'état en devenir?

Réveillons-nous! Quittons cet aveuglement qui nous fait croire au bonheur infini de la mondialisation "universelle", alors qu'elle ne sert que quelques intérêts bien masqués.

Rappelons-nous nos racines. Battons-nous pour les faire vivre. Et acceptons celles des autres. Chez eux.  Loin de l'uniformité bien-pensante style "droits de l'homme", "théorie du genre", bla bla bla… qui ne servent qu'à permettre à Coca Cola et à Mc Do de déverser universellement leurs produits.

Le changement c'est MAINTENANT, en veux tu , en voila ...

perceval78

  23/11/2015

1) rétablir la prééminence de l'état sur les multinationales, on ne traite pas avec Google, Google doit se plier à la loi Française

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2) La France doit voter la résolution anti-Nazis, elle s'est abstenue la semaine dernière , honte sur nos politiques !!!

Combating glorification of Nazism, neo-Nazism and other practices that contribute to fuelling contemporary forms of racism, racial discrimination, xenophobia and
related intolerance

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3) Les 15 pays les moins peuplées de l'UE représentent 70 millions d'habitants et ont 15 commissaires à Bruxelles quand la France en a 1, es ce normal ? les Baltes ne jouent pas le jeu, il faut les remettre à leur place ...
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Mettre la charrue avant les boeufs... Et s'il fallait négliger Daesh pour le blesser vraiment ?

Alexis Toulet

  23/11/2015

J'ai plusieurs doutes sur la politique que vous proposez, mais voici le principal : décider des moyens avant même que de parler de la stratégie pour atteindre l’objectif qu’on s’est fixé (« destruction de Daesh »), n’est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ?

- « Renforcer considérablement, quels qu'en soient les coûts, les moyens humains et matériels de ses forces militaires et de police » ? Peut-être, oui… et peut-être pas. Tout dépend de la stratégie choisie, peut-être nécessitera-t-elle de renforcer les moyens de l’armée ou de la police, et peut-être pas tant que cela. Et quand bien même des moyens supplémentaires seraient nécessaires – lesquels ?
 
- J’ajouterais qu’investir dans le potentiel scientifique et industriel de la France, effectivement affaibli, ne peut que susciter l’approbation. Mais d’une part faudrait-il détailler le quoi, le pourquoi et le comment. D’autre part, cela n’a pas grand-chose à voir avec la lutte contre l’organisation Etat islamique.
 
- Sur le plan international, il est évidemment de bon sens de s’entendre avec les Etats, tels la Russie, avec lesquels nous n’avons en réalité pas de conflit mais plutôt des intérêts communs. Cela dit, il faut se méfier de l’adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami »… il arrive bien tout aussi souvent que l’ennemi de mon ennemi soit, eh bien lui aussi dangereux pour moi.
Je pense ici à l’Iran : n’oublions pas qu’il s’agit du pays qui cherche à établir sa domination directe ou plus sûrement indirecte sur l’ensemble du Golfe, avec ses 60%+ des réserves restantes du pétrole mondial, que cela lui donnerait une influence mondiale énorme qu’il pourrait utiliser contre nous, que pour cela il cherche à rompre l’équilibre plus ou moins stable entre puissances locales hostiles qui l’a endigué jusqu’ici. Et que l’élément essentiel qui joue contre lui n’est autre que… l’Arabie saoudite.
Certes, la Saoudie n’est pas notre amie, et elle aide à l’occasion nos ennemis notamment les djihadistes… mais cela ne signifie pas que nous n’ayons pas d’intérêt commun avec elle.
La politique permettant A LA FOIS de lutter contre le financement des djihadistes qui nous attaquent et de maintenir à long terme l’équilibre des puissances dans le Golfe qui est nécessaire à notre liberté – ou plutôt qui est l’une des conditions pour que recouvrer notre liberté soit envisageable – cette politique ne peut être que difficile et surtout ambigüe, loin de toute position « voici mon allié, voici mon ennemi »
 
- J’ajouterai enfin un doute lancinant que faire la guerre pour éradiquer l’E.I. soit réellement la meilleure option. Car il ne fait pas de doute que c’est précisément ce qu’ils souhaitent – voir par exemple http://www.noeud-gordien.fr/index.php?post/2015/11/22/Un-document-surprenant%2C-la-campagne-terroriste-actuelle-%C3%A9tait-elle-planifi%C3%A9e-d%C3%A8s-2005 Et ils comptent bien gagner cette guerre, en survivant et en profitant de l’affrontement pour renforcer leur recrutement, à mesure des inévitables pertes – j’ai failli écrire massacres – de civils suite aux campagnes de bombardement en cours d’intensification, à mesure aussi des réticences de toutes les puissances disposant d’armées modernes à la déployer au sol pour écraser l’E.I. rapidement et sans trop de dégâts – ce qui précisément les pousse à se rabattre sur davantage de « bombing »…
Et si la meilleure manière de vaincre l’E.I. était, aussi contre-intuitif que cela puisse paraître, de les laisser tranquilles dans leur territoire syro-irakien actuel, aidant seulement leurs voisins à repousser leurs tentatives de conquêtes supplémentaires, leur refusant le renforcement que leur permet la lutte contre tant de puissances coalisées – car ce renforcement est décrit par tous les observateurs, il promet d’accélérer à la faveur de l’intensification des bombardements – et celui que leur permettraient de nouveaux massacres occidentaux en terre arabo-musulmane (rappelons-nous, « Mission accomplished » de l’ineffable GW Bush, c’était il y a une douzaine d’années à peine…), comptant qu’à les laisser « cuire dans leur jus » on les empêcherait du moins de grandir.
Et qu’une fois prises d’évidentes mesures de sécurité dans notre pays – répression de la propagande djihadiste qu’elle soit en face à face ou en ligne, contrôle aux frontières pour lutter contre le trafic des armes, arrestation de nos revenus de Syrie soit pour emprisonnement (les « irrécupérables ») soit pour ré-endoctrinement en « maison de redressement républicaine » – nous aurions surtout intérêt à nous occuper de sujets plus pressants qu’une bande de fanatiques qui ne peuvent que rêver de nous tuer en nombre véritablement important, et accepter les inévitables imperfections de notre protection comme – ma foi, le fait que la vie est imparfaite. Tiens, la vie est courte, si on se faisait un concert, ce soir ?
Difficile à défendre politiquement parlant, car le sang crie vengeance. Et pourtant…

L'Emirat d'Iznogood (EI) est une baudruche

koui

  23/11/2015

L'Emirat d'Iznogood (EI) est une nuisance qui prend de l'ampleur et alarme d'autres nations dont certaines sont plus puissantes que la notre. Il n'est certainement pas necessaire de se mobiliser comme pour une vrai guerre ainsi que le réclame l'article.  Inutile d'envoyer combattre nos soldats. Ils seraient d'ailleurs mal perçus par les autochtones qui ont une tradition peu accueillante aux soldats étrangers. Il faut inverser nos alliances : arreter d'armer les salafistes, que ce soit les bandes armées des divers Iznogood (EI, Nosra, Ahrar-al-Sham) ou les soi-disant Emirats du Golfe, et aider les républiques qui les combattent : Irak, Syrie, Liban. Ils nous demandent des instructeurs, des armes, du soutien diplomatique, du soutien moral à la diversité religieuse qu'ils défendent.
Tout cela à un coup. Il est clair que notre position actuelle  en a un aussi, mais en plus, elle est méprisable, indigne de notre république laique, achetée par les pétrodollards salafistes.