Yodalfo M.c.
18/08/2024
Depuis toujours les Russes ont joué à "retenez-moi ou je fais un malheur". J'ai de la famille, j'ai pu observer. Et puis, ça passe, et puis, rien, ...
les idéologues de Poutine jouent dans son espace de pensée géostratégique, qui est souvent un clonage de celui de Nicolas Premier. A ce sujet, les descriptions de Tolstoï (Léon) sur le tzar et sur les officiers durant les guerres du Causase sont impresonnantes d'actualité
il est donc parfaitement normal que ces réflexions géopolitiques prennent pour nombril du monde, le Kremlin (en russe: forteresse, quel autre pays a une gouvernement dans un lieu nommé "forteresse"?)
Le Réel, c'est que Pékin tient la Russie bien en main. A côté des démonstrations d'amitié et d'un soutien dosé pour énerver les Américains, mais-pas-plus, les Chinois ne permettent pas qu'on atomise, ni qu'on ruine, leurs clients.
Perdu dans son obsession pour les Tzars de la Sainte Alliance, ou pour l'URSS de Brejnev, le Kremlin oublie que ce n'est pas la Russie la seconde puissance mondiale.
On a beau se référer aux réactionnaires à la Joseph de Maistre, aux Russes Blanc, Iliyn ou Berdiaev, on ne détruira pas "les Lumières". La mondialisation a ouvert une nouvelle période où les multinationales sont plus puissantes que la plupart des gouvernements, et il ne leur manque que de créer des milices privées.
Évidemment cela demande de regarder le monde tel qu'il est et pas tel qu'il aurait dû être - pour Poutine, sans Lénine et sans Gorby.
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