laurent juillard
15/08/2015
Début août, l’Angola a adopté le yuan, la monnaie chinoise, comme deuxième monnaie officielle, après le kwanza. L’Afrique du Sud, premier partenaire commercial de la Chine sur le continent africain, l’avait déjà adoptée en avril dernier. La banque centrale du Zimbabwe a fait de même dès mars 2014. Le Ghana, le Nigeria ou l’île Maurice l’utilisent également comme devise de réserve et de règlement. Peu à peu, le yuan s’étend sur le continent africain.
Olivier Riche
15/08/2015
“Moi, encore moi, toujours moi!”
Cette pensée n’est autre que la racine profonde de notre misère.
Maître Shôsan
“La victoire que le sage cherche à emporter vise non à dominer,
mais à pacifier et à faire régner un équilibre, à retrouver une totalité harmonieuse où la faiblesse et le renoncement
joue le rôle de contrepoids à la violence et au pouvoir dominateur.
Lao Tseu
“Avoir confiance ne signifie pas avoir confiance n quelque chose,
mais se maintenir en état de confiance, libre de tout esprit de concurrence, de tout besoin de vouloir l’emporter sur l’autre.
C’est un état inconditionnel dans lequel on possède simplement un esprit inébranlable, un esprit qui se passe de tout point de repère.
Chögyam Trungpa
GEO
16/08/2015
http://www.jean-luc-melenchon.fr/2015/08/16/coup-doeil-de-retour/
( ......) il faut maintenant prendre la mesure de ce qui savance. La politique daustérité est en réalité une politique de dévaluation salariale pour augmenter la compétitivité des produits sur le marché international. Elle suppose que celui-ci reste très dynamique pour absorber les productions proposées par lEurope. Une autre piste dans la même direction aurait été dobtenir une dévaluation progressive mais ferme de leuro et une inflation qui permette dabsorber les dettes souveraines et surtout privées. Mais cela percute les intérêts fondamentaux des rentiers allemands qui font la loi en Europe ! Quoi quil en soit, patatras, le marché mondial ralentit et va bientôt ralentir davantage encore. En cause, notamment, la crise boursière chinoise et la dévaluation de sa monnaie. De la première, il ny a rien à dire. Sinon quelle a volatilisé en une semaine dix fois le montant de la dette totale de la Grèce pour les trente prochaines années De la seconde, rions-en tant quon peut encore le faire. Les chinois dévaluent leur monnaie sous cotée pour rendre leur salaires compétitifs ! Bref les Chinois jouent aux Allemands Les Allemands vont déguster. Car leurs chères grosses bagnoles vont couter là-bas bien plus cher et les machines-outils seront bien moins remplacées si la production baisse. Résultat les Chinois font aux Allemands ce que lAllemagne fait à lEurope tout entière. La pagaille générale est garantie. Un terrible coup de froid sur le moteur absurde de la croissance mondiale sans fin se dessine à horizon rapproché. LEurope va trinquer. La Grèce va couler. Car la nouvelle récession de deux ou trois points, prévue par les génies allemands de la troïka, cétait avant que le frein chinois nait commencé à fonctionner ! Génial. De toute façon Chine ou pas la dette est impayable, tout le monde le sait, et tout le système va passer au fossé. Schaüble finira par avoir sa petite zone « Euromark », cet ultime avatar de lEurope allemande à la Bismarck !
Dans ce contexte, il est temps de se réveiller ! Un gouvernement de lopposition de gauche ferait-il la politique de Tsipras ou romprait-il le cadre ? Entre leuro et la démocratie, entre leuro et la souveraineté, entre leuro groupe et lindépendance que choisirions nous ? Je veux dire : que choisirions nous si nous y sommes contraints parce quon aurait refusé nos solutions raisonnables ? Jacques Généreux a planté dix fois ce décor devant nous et il la fait une nouvelle fois au dernier congrès du Parti de Gauche. Javais dit au précédent congrès « entre leuro et la souveraineté, nous choisissons la souveraineté ». Nous lancions lalerte. Cétait alors Chypre qui servait de cobaye et de cahier de brouillon à lAllemagne et à la BCE pour la politique dagression qui consiste à couper laccès à la monnaie et à provoquer leffondrement du système bancaire dun pays récalcitrant. Nous fûmes dénoncés par tous les bien-pensants et même traités dantisémites parce que nous mettions en cause le ministre français qui avait approuvé cette manuvre ! Quelle stratégie appliquerions-nous ? La rupture ! Tel est le sens du « plan B » dont nous sommes convenus au congrès du PG. Et de la conférence européenne du plan B que propose le PG et dont Eric Coquerel a présenté lidée sur Europe 1 et présenté les grands traits sur son blog !
( ..........)
malinvoy dit:
16 août 2015 à 12h52
Bonjour
Je viens de lire ton blog et sans vouloir apparaître trop rigide, je crois que la crise grecque que j’ai suivi quasi journellement à travers les blogs et les journaux nationaux nous démontre que l’absence de préparation de la population à ce qui aurait pu être un plan B, a permis à Tsypras et sa garde rapprochée à accepter l’inacceptable.
Ma conclusion est que sans attendre, le plan A doit être jeté à la poubelle avec les illusions et capitulation qu’il génère. Si le parti de gauche continue à présenter ce type d’alternative, il n’en sera lui même plus une !
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