dominique
28/02/2013
Elections italiennes, un épine dans le pied israélien
“Le blog de Beppe Grillo est progressivement devenu lun des tout premiers en Italie, et lun des plus « influents », selon les médiatologues.
Grillo y a développé les thèmes qui ont servi de programme à sa formation électorale, le Movimento Cinque Stelle (« Mouvement 5 Etoiles »).
On y trouve des revendications qualifiées de « populistes » par la presse bienpensante, alors quelles sont manifestement populaires, telle linstauration dun revenu minimum mensuel de 1.000 ou la limitation à 2 du nombre de mandats parlementaires successifs.
Mais on y trouve aussi, et cest ce qui effraie bien évidemment le lobby israélien, des points de vue très critiques de loppression du peuple palestinien, les occasions offertes par lactualité ne manquant malheureusement pas (attaque de la Flottille de la Liberté, massacres à Gaza, tortures des prisonniers, etc.)”
dominique
28/02/2013
Des élections italiennes qui nous parlent, Gilles Devers.
“Les Français pensent avec obstination que ce qui arrive aux US sera chez eux dans quelques années
alors que les deux sociétés sont si différentes. Lhistoire montre plutôt que cest ce que vivent les Italiens qui devient vite notre quotidien. Au menu du jour : la déliquescence de la politique.
...
On ne vote pas contre la rigueur, mais contre les incapables qui disent gouverner. Face à une situation économique mauvaise, chacun comprend quil faut se serrer la ceinture. Mais, ce qui est insupportable, cest le mensonge perpétuel des gouvernements, qui nous prennent pour des demeurés, et leur incapacité à assumer des choix politiques. Alors, sils nassument rien,
et bien, on se passe deux…”
http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2013/02/28/des-elections-italiennes-qui-nous-parlent.html
Jack v.
01/03/2013
Beppe Grillo serait le “Dieudonné italien”. Circonstance aggravante : son épouse serait Iranienne !
Du coup, la bête immonde relève la tête !
Que faire ?
Arrou Mia
02/03/2013
@Jack
Je vous vois proférer cela avec un sourire à la Lavrov sinon avec celui de la dame à Vinci.
Sinon, je m’inquiéterai fort de votre état de salubrité mentale si vous vous référez à une telle source. Même Stéphane Hessel est à clouer au pilori pour cette congrégation sioniste car pas assez à droite de Avigdor Lieberman.
À moins que vous ne fassiez partie de la bande des trollers hazbaristes à l’affût qui écument et piratent sur le web tout ce qu’ils trouvent?
Jack v.
02/03/2013
@ Mia ;-)
Je me contentais de livrer à nos amis lecteurs de Dedefensa.org la prose du CRIF, brute de décoffrage en étant parfaitement convaincu que ces amis sauront y déceler ce que moi-même j’y lis entre les lignes de doute, de craintes, et peut-être même de découragement derrière les affirmations à l’emporte pièce et les fanfaronnades.
Pour le sourire, je préfère celui qu’a du avoir Pilate en cédant au CRIF de son temps.
GEO
03/03/2013
Sur les élections italiennes
26 février 2013
Par Jacques Sapir
( ......)
les électeurs italiens voulaient envoyer un message et ils ont utilisé à cette fin les moyens qui étaient à leur disposition. On peut gloser sur le système électoral italien, certes plus « byzantin » que romain ; on peut faire tous les commentaires possibles et imaginables sur la rhétorique tant de Berlusconi, couvert de scandales et rescapé du « bunga-bunga », que de Bepe Grillo. À défaut de partis plus présentables, les Italiens ont voté pour ceux qui leur paraissaient les moins nocifs, autrement dit les moins engagés dans la politique mortifère daustérité et les moins soumis aux ordres de Bruxelles et aux diktats de Berlin. On est en présence dune protestation structurée bien plus que dun simple vote « protestataire ». Le fait que le M5S ait gagné certaines villes lors des dernières élections municipales aurait dû alerter les observateurs. On assiste en fait au début dun processus denracinement du M5S.
Les conséquences pour la coalition de gauche que représente le Parti Démocrate sont importantes. Lérosion de ce parti dans les derniers sondages, puis dans les résultats, est particulièrement importante. Crédité de 35% à moins dun mois du vote, il se retrouve finalement avec 29,5%. Le problème réside dans la position intenable quil adopta : celle de défendre une « austérité à visage humain ». Les Italiens ont intuitivement compris que de visage humain, il ny en aurait guère et que seule resterait laustérité. Mais cela pose un redoutable problème aux forces dites « social-démocrates » en Europe du Sud. Leurs discours nont plus aucune crédibilité dans le cadre économique qui est celui de la zone Euro. Il faut soit adopter un discours traditionnel de droite, soit rompre avec les chimères dune Europe fédérale ; il ny a plus de demi-mesures possibles.
(
..)
Ces élections ont été (...)une cinglante défaite de la technocratie. À cet égard, on rappelle ce que lon disait dans une note consacrée à la question de « lordre démocratique » mais aussi de la Dictature et de la Tyrannie (http://russeurope.hypotheses.org/799): « Lordre démocratique permet de penser les formes nouvelles de la tyrannie (les agences indépendantes), de leur donner un nom précis (le BCE, la « Troïka », la dévolution des principes de lÉtat à lUnion Européenne sans respect pour les règles de dévolution), mais aussi de montrer ce que pourraient être des cheminements différents qui naboutissent pas à des usurpations de souveraineté. Lordre démocratique permet ainsi de réfuter les illusions dune technicisation des choix politiques et de redonner toute son importance à la politique elle-même. Il nous permet de penser la Tyrannie et par conséquence la rébellion légitime. »
Cest bien à une rébellion légitime que nous avons assisté lors de ces élections. Il convient den prendre conscience.
Citation
Jacques Sapir, Sur les élections italiennes, billet publié sur le carnet Russeurope le 26/02/2013, URL: http://russeurope.hypotheses.org/936
Jack v.
04/03/2013
Le fameux “populisme” qui fait faire des moues de dégoût à nos “élites” semble faire des progrès en Suisse où une votation impose de légiférer pour mettre un terme au système des parachutes dorés et autres cadeaux qui font partie des coutumes chez les dirigeants de sociétés.
Cette initiative qui est pour l’essentiel due à un patron, Thomas Minder, qui n’a pas accepté d’être floué par Swissair.
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