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Article : Vu d’en haut

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Vu d’en haut

john v. doe

  22/07/2006

Vous dites que l’invasion d’Irak est un échec et vous en tirez argument pour dire que l’attaque aerienne du Hezbollah en est/sera un autre.

Et si l’invasion de l’Irak était une réussite ? S’il s’agissait de la première étape d’un remodelage généralisé du moyen-orient en petites entités ethnico-religieuses ruinées, séparées par des guerres civiles et qui dépendront de leurs patrons pour leurs approvisionnements… en échange de leur pétrole. En Irak, ce plan est proche d’être réalisé.

Et si le bombardement prévisible de l’Iran ne visait pas d’autres buts que de ruiner et déstabliliser le pays. Comme cela a été fait encore récemment à Gaza. Et si la destruction du Liban renaissant visait les mêmes buts d’appauvrissement, de destruction de l’autorité de l’état et de formenter la guerre civile ?

Devons-nous oublier l’idéologie de la destruction créative qui permet de remodeler à ses goûts la Nouvelle-Orléans, les zones ruinés par LE Tsunami, la Yougolavie et maintenant l’Irak ? Quand au Liban, Israel n’a jamais fait mystère de sa volonté de se créer une zone chrétienne à ses frontières et donc d’en chasser les musulmans. Que disent les tracts actuellement lancés sur le Sud-Liban ? En deux mots, c’est “barrez-vous”.

Je pense que mesuré à cette aune, les dernières attaques du Pentagone et de son annexe proche-orientales sont des réussites. Ceci dit, le fait qu’ils arrivent à leurs fins ne veut pas dire qu’ils ont améliorés la situation réelle des pays dont ils sont censés être l’émanation.

La place de l'armée de l'air dans la stratégie américaine

Luc Delval

  23/07/2006

La place prééminente accordée par les américains à l’aviation ne tient-elle pas pour une part au fait que l’aviation est l’arme la plus “intensive en capital”, par opposition avec l’armée de terre, plus “intensive en main d’oeuvre” ?

Le recours massif à l’armée de l’air permet de dégager un maximum de profit pour l’industrie U.S. sans pour autant nécessiter de mobiliser massivement les “boys” de la classe moyenne.