• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
• RapSit-USA2025 . • Le “conseil de guerre” de l’UE s’est tenu hier à Paris sous la férule grandiose et héroïque des deux chefs Macron et Starmer. • Le Français et l’Anglais envisagerait jusqu’à 30 000 hommes pour le “maintien de la paix” en Ukraine alors qu’il en faut 250 000 et qu’il faut la paix. • Le reste de la volière européenne s’est envolée, dont Scholz marmonnant des insultes. • A Ryad, Russes et Américains se font des risettes en apercevant conjointement un avenir meilleur. • L’UE veut tout sauf la paix et certains sont prêts à saboter le processus. • Une voix autorisée a glissé à ‘Sputnik.news’ : si les Anglais et l’UE veulent saboter le processus de paix, le président « est prêt à se retirer de l’OTAN ». • Il est vrai que ce qui intéresse Trump, c’est d’apaiser tout son extérieur pour mener sa révolution intérieure, ce que William S. Lind décrit comme « Le Blitzkrieg de Trump ».
La nouvelle administration Trump agit aussi rapidement que possible pour réduire les dépenses publiques et augmenter les recettes publiques : • De nombreux nouveaux droits de douane sont introduits pour réduire le déficit commercial tout en augmentant les recettes publiques. • Des efforts sont déployés pour que les membres de l’OTAN paient…
On va parler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens sont morts depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… Dans mon recueil sur les penseurs allemands j’ai souligné cette haine et cette peur du monde moderne et de la catastrophe qu’il…
18 septembre 2025 (14H45) – Vous connaissez Mercouris ? J’en parle assez souvent, par souci de la raison et de la mesure de ses analyses. Je lui emprunte ce qu’il m’importe, qui est toujours de première qualité, et j’en fais bon usage avec ce qui m’importe pour mon compte, qui est…
• Il paraît qu’on a été, à la conférence de Munich, jusqu’à pleurer après le discours de J.D. Vance. • Les “dirigeants européens” ne veulent être privés ni de leurs chaînes ni de leur guerre, alors ils pleurent...
17 février 2025 (09H45) – Voici une vision pessimiste, comme nous les aimons bien, – c’est bien connu. Elle est de l’historien russe Andrei Foursov, que j’avoue ne pas connaître, selon une analyse de Markku Siira, traduise et reprise par euro-synergie.hautefort.com du 14 février 2025. Pour lui, Foursov, c’est tout le…
15 février 2025 (18H50) – La honte accusatrice pour le donneur de leçon et la fureur haineuse à son encontre, telles sont les réactions d’apparence et d’apparentement au simulacre en cours des élites-Zombie de l’Europe après les différentes interventions du vice-président des États-Unis JD Vance, dont son discours de Munich. Au-dessus…
L’expérience historique récente montre que les présidents américains gériatriques vont de la catatonie (Biden) à la manie (Trump), mais qu’ils sont tout de même de vieux fous séniles. Et alors qu’un tel jugement pouvait être fait automatiquement simplement en regardant et en écoutant Biden, lors de l’évaluation de Trump, il…
• Comme l’on sait, ce fut un tournant remarquable et la journée du 12 février restera dans les annales ukrainiennes. • Que signifie-t-elle et où peut-elle nous mener ? • C’est à explorer, avec un article de Taryk Cyril Amar.
Il y a quelques mois Glenn Diesen parlait de cet occident qui vivait sans honte et sans humiliation. A ce jeu il ne reste que l’Europe : comme à l’époque nazie, mais toujours dirigée par des Allemands (Schwab, Leyen, BCE-Francfort, Scholz, en attendant Merz que Vance va essayer de briefer cette…
• Une journée brutale, bouleversante, où plusieurs événements se sont ajoutés pour nous faire mesurer l’importance de la période. • D’abord, le “scandale Power”, vu hier, a servi de mesure de la gravité des corruptions. • Le vote favorable du Sénat confirmant Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national, d’où elle suivra, dirigera et redressera tout le renseignement US. • Le discours du secrétaire à la défense Hegseth à l’OTAN annonçant le “retrait” US d’Ukraine. • Enfin un dialogue Trump-Poutine très prometteur.
La guerre intestine US se poursuit sur un bon rythme autour du mastodonte USAID.
Entre Spartacus, héros communiste (et excellent ballet), 2001 et les cosmonautes russes (dirigés par des femmes) et l’argot russe des voyous d’orange mécanique – sans oublier bien sûr la Lolita de Nabokov ou Dr Folamour – Kubrick semble obsédé par les russes – et pas négativement. En musique aussi : pensons…
Comme le monde change vite ! Il me semble qu’hier encore, les responsables américains sillonnaient la planète et ne cessaient de parler d’un « ordre international fondé sur des règles » qui offrait de savoureuses friandises à ceux qui s’y conformaient. Diverses personnalités européennes et américaines ne cessaient d’évoquer les « valeurs universelles…
10 février 2025 (18H50) – Depuis trois mois que Trump a remporté l’élection, et trois semaines où il détient effectivement le pouvoir avec aucune rupture entre ces deux périodes grâce à une formidable préparation de son équipe, l’évolution de la situation politique générale, donc de la GrandeCrise, a été exceptionnellement…
• Une analyse de ce que constituait USAID avant l’attaque d’Elon Musk soutenu par le président Trump. • Accent mis sur l’Ukraine, mais sous-entendu global de son action .
Un symbole est tombé : la fermeture officielle, ou “cancellation”, de l’agence USAID
Je dirais que la correspondance de Flaubert est le plus grand livre du monde moderne, devant même le Zarathoustra de Nietzsche, et qu’il est gratuit, à télécharger en plusieurs volumes sur le site Gallica de la bibliothèque nationale, dont on saluera le travail. Il y a des milliers de pages,…
4 février 2025 (02H55) – Qu’on se rassure aussitôt : je parle de l’Article 5 de l’honorable organisation du traité de l’Atlantique Nord. A côté de cela, je pourrais aussi parler, par exemple, du Canada (quoique le piètre Trudeau a déjà baissé une culotte mais il ne restera pas longtemps), et…
Puisque tout est mis en cause aujourd’hui, par Trump et autour de Trump, et à propos de Trump...
2 février 2025 (17H55) – Le poste en théorie très puissant de DNI (Director of National Intelligence) a été créé aux USA en 2005. Il a montré depuis une très grande instabilité de personnel et n’a jamais transmuté en autorité effective cette puissance symbolique, comme s’il n’était là que comme une…
Il ne reste plus que trois auditions pour compléter l’équipe de Donald Trump...
• La période actuelle est devenue une course à l’échalote ukrainienne bouillonnante et rythmée par l’étrange tactique de non-négociation de Trump et par l'avance de l'armée russe. • Texte de Alastair Crooke.
On l’a entendu à l’arrivée de Pete Heghest au Pentagone, lors de ses premières déclarations...
Lundi matin un peu après 09H00 et un serment devant le président, Pete Hegseth...
27 janvier 2025 (17H15) – Le constat qui s’impose est que cette affaire que nous avons nommé « Le million de trop » prend une réelle importance, en même temps qu’une complexité extrême. Elle se place en connexion avec deux ou tyrois polémiques qui marquent les débuts de l’administration Trump-II, essentiellement au …
Est-ce le crépuscule d’Hollywood comme machine à américaniser le reste du monde ?
25 janvier 2025 (18H15) – Les débuts de Trump-II sont extraordinairement agitées, rapides jusqu’à paraître hors de contrôle, et d’une complexité telle dans les contradictions, affirmations fantaisistes, envolées de Trump. Les Russes, d’abord sur leurs gardes, en arrivent désormais à tenter de suivre presqu’avec fascination pour comprendre exactement ce que…
• Considérations diverses et parfois originales sur les rapports entre un Trump et un Gorbatchev, à partir d’un constat qui se précise. • Trump est plutôt excellent dans les mesures internes, notamment dans sa lutte contre le ‘DeepState’. • Par exemple, il nous promet toutes les archives sur les assassinats (JFK, RFK, MLK). • Par contre sur l’Ukraine, l’offensive de séduction-menace à destination de Poutine ne semble impressionner personne. • Conclusion : « Ce que Trump a promis pourrait conduire les États-Unis à de gros problèmes. »
• Infinies variations des évaluations sur la situation en Ukraine avec l’entrée de Trump dans l’arène. • Il croit faire un cadeau aux Russes en leur proposant un cessez-le-feu, pour empêcher les pertes colossales de l’armée russe, selon le renseignement de toute confiance des services de Zelenski. • En tel engagement, reposant sur la houle furieuse de l’« océan de narcissisme », annonce beaucoup de difficultés. • Trump se fiche de Zelenski et de l’Ukraine mais il déteste perdre la face et reconnaitre à la Russie de “trop” grandes capacités militaires.
21 janvier 2025 (18H45) – Pour un auteur, parlant des ambitions groenlandaises de Trump, on doit solliciter la théorie de “l’homme fou” (sortie du cerveau de Nixon lors des négociations avec le Nord-Vietnam) appliquée en mode-turbo universel. Le diagnostic vaut en vérité pour tout le programme du nouveau président : « L’ironie…
David Lynch est mort et il ne tournait plus depuis dix-sept ans. Les larmes de crocodile des uns (dont Spielberg) ne doivent pas nous faire oublier l’avarice des autres : qui a cessé en effet de le financer, et sur quel ordre ? Ce n’est certes pas parce que ses films ne…
20 janvier 2025 (15H30) – Il est difficile de nous enlever de l’esprit, lorsqu’il s’agit de Trump, la multitude de clichés dont nous avons hérité. Est-ce un clown ou un faux-nez ? Faut-il voir un ultranationaliste intéressé par sa seule Amérique ou un impérialiste déguisé en ‘AmericaFirster’ pour pouvoir mieux manger…
• A l’heure où la Roumanie s’aperçoit qu’elle est victime d’une infamie de l’UE/OTAN-neocon, la protestation enfle. • Que vont donc faire Trump/Musk ? • Article d’Irina Sokolova.
• Quelques considérations sur la véritable signification qu’il faut accorder aux idées “folles” de Trump émises ces derniers quinze jours, avant même sa prestation de serment. • S’agit-il d’un projet de reconquête de l’hégémonie américaniste en perdition ? • A cette question, notre réponse tendrait à être négative. • L’évolution serait plutôt la recherche de la situation géostratégique semblable à celle du XIXème siècle, avec des puissances et leurs zones d’influence. • Cette vision théorique se heurte à un chaos qui laisse peu d’espoir.
L’U.S. Navy a pris une mesure de mise à l’écart de la Commander (capitaine de vaisseau)...
L’entourage présidentiel de Trump (le terme « cabinet » semble plutôt limité dans sa portée) comprend un sacré assemblage de milliardaires. La liste comprend Elon Musk (363 milliards de dollars), Donald lui-même (6,3 milliards de dollars), Warren Stephens (3,4 milliards de dollars), Linda McMahon (3 milliards de dollars), Jared Isaacman…
13 janvier 2025 (14H50) – Mea Culpa, Mea Maxima Culpa… On connaît la chanson. Pour ce cas, elle me convient sans doute parfaitement, par rapport à ce que je croyais et ce que j’ai écrit dans pour un des aspects abordés dans mon texte d’hier. J’ai rencontré aujourd’hui quelques éclaircissements…
• ... Du moins croyait-on qu’avec Trump, ce serait une sorte de Hitler-bouffe : les Woke et leurs amis-neocons nous en avaient tant parlé. • Au contraire, il s’avère que Trump nous réserve quelques surprises intéressantes. • Les Russes l'ont entendu reconnaître qu’il comprenait que l’extension de l’OTAN ait poussé, sinon obligé la Russie à sa politique ukrainienne et à la guerre. • Quant au reste, (Groenland), les choses seront intéressantes.
9 janvier 2025 (15H50) – Il m’arrive plus souvent qu’on ne croit, de jouer avec moi-même au “voyant”. D’une façon générale, je vous épargne ces escapades, par simple courtoisie et sens de l’extrême possibilité-probable du ridicule. Aujourd’hui, j’y sacrifie, – et d’ailleurs plus qu’au “voyant”, je parlerais d’une vision du symbole nous…
Commençons par la prudence et le formalisme russe dans les activités des affaires étrangères...
• « C'est le monde dans lequel nous vivons », dit, dans un soupir, le sage et philosophe Macron. • Il s’indigne du fait qu’Elon Musk fait de l’“ingérence politique” dans divers pays européens, et Dieu sait que nous, Européens, nous nous en sommes tant abstenus. • Quoi qu’il en soit, Musk fait du boucan et l’on s’interroge sur ses rapports avec Trump, sur les intentions de Trump de conquérir l’Europe (curieux : on croyait que c’était déjà archi-archi fait ?). • Mais certains ont des idées plus intéressantes pour tenter d’expliquer les événements. • C’est le cas de notre ami Constantin von Hoffmeister. • Dans un long développement, il tente de montrer que Musk-Trump, avec leur technologisme ultra-moderne et leur appel à la tradition, sont les architectes de l’archéofuturisme du Français Guillaume Faye.
7 janvier 2025 (18H45) – Ceux qui sont des habitués de Douguine, comme nous sommes, ne manqueront pas de de distinguer dans son dernier texte (pour nous, chronologiquement) sur la théorie du « Quatrième tournant » (« Fourth Turning ») une absence marquée de toute référence à la Russie. Pour un traditionnaliste-nationaliste hyper-russophile comme Douguine,…
« Maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage ». C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman totalement anar et génial. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou même Bloy) : « En effet, livrer des…
5 janvier 2025 (20H50) – Elon Musk est un drôle de numéro. Il est devenu bien difficile de se faire une religion à son propos alors qu’auparavant on le classait dans le tiroir fourre-tout des faiseurs de fric et des allumés de l’avenir post-humanisé avec week-end organisé sur Mars, –…
• L’action de l’administration Trump ressemble de plus en plus à un de ces épisodes où un pouvoir puissant, appuyé sur une bureaucratie colossale et parasitaire dont il devient le prisonnier, se révolte en attaquant cette bureaucratie. • Ce fut le cas, dans des circonstances et selon des méthodes bien différentes , de Mao-tsé-toung et de Gorbatchev. • Depuis quelques jours, Washington D.C. est secoué par la “prise d’assaut” par des hommes du DOGE d’Elon Musk, de la direction de l’USAID, une des courroies de transmission de la CIA pour des opérations de subversion et de ‘regime change’. • Cette affaire secoue Hollywood et le monde de la presseSystème, avec la découverte de diverses subventions et paiements secrets, et implique aussi bien l’actrice Angelina Jolie que le site d’information ‘Politico’.
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• « C'est le monde dans lequel nous vivons », dit, dans un soupir, le sage et philosophe Macron. • Il s’indigne du fait qu’Elon Musk fait de l’“ingérence politique” dans divers pays européens, et Dieu sait que nous, Européens, nous nous en sommes tant abstenus. • Quoi qu’il en soit, Musk fait du boucan et l’on s’interroge sur ses rapports avec Trump, sur les intentions de Trump de conquérir l’Europe (curieux : on croyait que c’était déjà archi-archi fait ?). • Mais certains ont des idées plus intéressantes pour tenter d’expliquer les événements. • C’est le cas de notre ami Constantin von Hoffmeister. • Dans un long développement, il tente de montrer que Musk-Trump, avec leur technologisme ultra-moderne et leur appel à la tradition, sont les architectes de l’archéofuturisme du Français Guillaume Faye.
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• Notre extrême difficulté de faire cas de Donald Trump et de comprendre, d’appréhender, de réaliser ce qu’il est vraiment. • ... Si c’est possible d’ailleurs, si lui-même y met du sien, si Donald Trump n’est pas un personnage à plusieurs dimensions, – ce qui serait, même pour un antiSystème, et même pour l’antiSystème qu’il est vraiment, bien dans l’air du temps. • Ici, nous examinons rapidement sa position vis-à-vis de la politique extérieure et les contradictions auxquelles ses diverses ambitions le confrontent. • Nous en tirons la conclusion que l’essentiel est finalement dans sa politique intérieure, c’est-à-dire la révolution qu’il veut faire subir aux institutions américanistes et aux risques qui les accompagnent... • D’ailleurs s’il échoue, les risques n’en sont pas mins grands.
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• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
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• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Une journée brutale, bouleversante, où plusieurs événements se sont ajoutés pour nous faire mesurer l’importance de la période. • D’abord, le “scandale Power”, vu hier, a servi de mesure de la gravité des corruptions. • Le vote favorable du Sénat confirmant Tulsi Gabbard comme directrice du renseignement national, d’où elle suivra, dirigera et redressera tout le renseignement US. • Le discours du secrétaire à la défense Hegseth à l’OTAN annonçant le “retrait” US d’Ukraine. • Enfin un dialogue Trump-Poutine très prometteur.
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• Considérations diverses et parfois originales sur les rapports entre un Trump et un Gorbatchev, à partir d’un constat qui se précise. • Trump est plutôt excellent dans les mesures internes, notamment dans sa lutte contre le ‘DeepState’. • Par exemple, il nous promet toutes les archives sur les assassinats (JFK, RFK, MLK). • Par contre sur l’Ukraine, l’offensive de séduction-menace à destination de Poutine ne semble impressionner personne. • Conclusion : « Ce que Trump a promis pourrait conduire les États-Unis à de gros problèmes. »
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• Infinies variations des évaluations sur la situation en Ukraine avec l’entrée de Trump dans l’arène. • Il croit faire un cadeau aux Russes en leur proposant un cessez-le-feu, pour empêcher les pertes colossales de l’armée russe, selon le renseignement de toute confiance des services de Zelenski. • En tel engagement, reposant sur la houle furieuse de l’« océan de narcissisme », annonce beaucoup de difficultés. • Trump se fiche de Zelenski et de l’Ukraine mais il déteste perdre la face et reconnaitre à la Russie de “trop” grandes capacités militaires.
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• Quelques considérations sur la véritable signification qu’il faut accorder aux idées “folles” de Trump émises ces derniers quinze jours, avant même sa prestation de serment. • S’agit-il d’un projet de reconquête de l’hégémonie américaniste en perdition ? • A cette question, notre réponse tendrait à être négative. • L’évolution serait plutôt la recherche de la situation géostratégique semblable à celle du XIXème siècle, avec des puissances et leurs zones d’influence. • Cette vision théorique se heurte à un chaos qui laisse peu d’espoir.
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• ... Du moins croyait-on qu’avec Trump, ce serait une sorte de Hitler-bouffe : les Woke et leurs amis-neocons nous en avaient tant parlé. • Au contraire, il s’avère que Trump nous réserve quelques surprises intéressantes. • Les Russes l'ont entendu reconnaître qu’il comprenait que l’extension de l’OTAN ait poussé, sinon obligé la Russie à sa politique ukrainienne et à la guerre. • Quant au reste, (Groenland), les choses seront intéressantes.
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Commençons par la prudence et le formalisme russe dans les activités des affaires étrangères...
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• Il nous a pris l’étrange idée de mettre en comparaison symbolique deux événements récents ou en cours, sans aucun rapport entre eux sauf celui de symboles que nous leur attribuons dans le cadre de l’affrontement actuel entre tradition et modernité. • L’un concerne le naufrage d’un navire russe dont les marins rescapés dans un canot de sauvetage se sont vus refuser l’accès à bord d’un cargo norvégien tout proche. • L’autre concerne l’adoption par la Force aérienne chinoise de traitements pour leurs pilotes remontant au Vème siècle.
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• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
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• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
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• RapSit-USA2025 . • Le “conseil de guerre” de l’UE s’est tenu hier à Paris sous la férule grandiose et héroïque des deux chefs Macron et Starmer. • Le Français et l’Anglais envisagerait jusqu’à 30 000 hommes pour le “maintien de la paix” en Ukraine alors qu’il en faut 250 000 et qu’il faut la paix. • Le reste de la volière européenne s’est envolée, dont Scholz marmonnant des insultes. • A Ryad, Russes et Américains se font des risettes en apercevant conjointement un avenir meilleur. • L’UE veut tout sauf la paix et certains sont prêts à saboter le processus. • Une voix autorisée a glissé à ‘Sputnik.news’ : si les Anglais et l’UE veulent saboter le processus de paix, le président « est prêt à se retirer de l’OTAN ». • Il est vrai que ce qui intéresse Trump, c’est d’apaiser tout son extérieur pour mener sa révolution intérieure, ce que William S. Lind décrit comme « Le Blitzkrieg de Trump ».
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• C’est un étrange sujet que nous avons là : une “forêt russe” (il n’en manque pas, – c’est-à-dire une “forêt de missiles”). • Nous revenons bien entendu sur le sujet principal de notre perception d’une révolution militaire avec le missile ‘Orechnik’ dont la puissance équivaut à celle d’une bombe un peu plus puissante que celle d’Hiroshima, sans la dévastation atroce du chaos et de la lèpre radioactive. • Notre constat, qui s’inscrit dans une réflexion en cours depuis le printemps 2022, s’appuie d’une façon pragmatique mais très forte sur des précisions données récemment par le chef des Forces Stratégiques Russes. • Ce constat tend à faire des missiles balistiques des instruments actifs et dynamiques du champ de bataille courant, donnant ainsi au concept de dissuasion une dynamique nouvelle, etefficace pour atténuer des tensions et écarter des conflits dévastateurs sans humiliation.
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• Le président de la Fédération de Russie a annoncé une nouvelle sensationnelle qui laisse en général le monde des “experts” (de l’Ouest) indifférents sur les plateaux TV. • Il a déclaré que le missile ‘Orechnik’ changeait toute la stratégique nucléaire du fait du rôle qu’il pouvait jouer dans la dissuasion, aussi bien que dans l’action opérationnelle effective. • Cette phrase, prononcée hier, est effectivement fondamentale : « ...Un nombre suffisant de ces systèmes modernes... nous mettent tout simplement extrêmement proche du fait qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'utiliser des armes nucléaires. » • Nous dirons modestement que c’est un changement fondamental qui touche à peu près tout le monde, des Houthis aux porte-avions géants, jusqu’aux sous-marins lanceurs d’engins nucléaires.
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• Alors que les deux “sous-crises” majeures de la GrandeCrise parviennent à un point paroxystique en même temps et sur le même rythme, et malgré toutes les tragédies des morts et de la violence, tout se concentre de plus en plus aux USA. • Tout comme le héros d’Hergé, on a vu “Zelenski en Amérique” ; mais lui, il sème le désordre et impose la radicalisation des positions. • Aujourd’hui, l’Ukraine est au centre de la décision et du désordre aux USA. • Comme l’écrit Eric Zuesse : « L’élection présidentielle américaine porte désormais essentiellement sur la question de savoir s'il faut ou non déclencher une troisième guerre mondiale pour l'Ukraine. Cette question éclipse toutes les autres. »
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• On admirera, avec réserve et discrétion mais tout de même un certain entêtement, la façon dont les crises, – ou “subcrises” si l’on veut, –s’additionnent sans jamais se clore. • Du vertige ukrainien à l’indifférence iranienne pour nos leçons de morale, de la maîtrise russe à la patience russe (même Netanyahou fait des clins d’yeux à Poutine), notre civilisation sombre avec la majesté et les certitudes du plus grand et plus puissant paquebot du monde. • Le pire nous est promis mais personne ne recule ni ne l’emporte. • Bref, “The Harder they Fall”.
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• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• Il paraît qu’on a été, à la conférence de Munich, jusqu’à pleurer après le discours de J.D. Vance. • Les “dirigeants européens” ne veulent être privés ni de leurs chaînes ni de leur guerre, alors ils pleurent...
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• Comme l’on sait, ce fut un tournant remarquable et la journée du 12 février restera dans les annales ukrainiennes. • Que signifie-t-elle et où peut-elle nous mener ? • C’est à explorer, avec un article de Taryk Cyril Amar.
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• Une analyse de ce que constituait USAID avant l’attaque d’Elon Musk soutenu par le président Trump. • Accent mis sur l’Ukraine, mais sous-entendu global de son action .
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• Trump a rencontré Netanyahou en visite à Washington (premier chef de gouvernement à voir Trump). • La rencontre a été extrêmement amicale et ponctuée de déclarations ou propositions originales sinon d’une grande ‘Fantasy’ de la part de Trump : transfert des populations palestiniennes, transformation de Gaza en une “Riviera du Moyen-Orient”, etc. • Ou bien l’on prend cela pour du comptant et l’on s’interroge sur l’état de Trump ou bien l’on cherche “le plan” qui a poussé à cette intervention. • Deux réponses : Mercouris et Larry Johnson.
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• L’un des grands hommes du Maïdan, boxeur émérite mais peu apprécié par Nuland qui le remisa à la mairie de Kiev, Klitschko pleure sur la rentabilité de ses bordels et ses restaurants en ces temps de restriction de l'aide USAID.
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• La période actuelle est devenue une course à l’échalote ukrainienne bouillonnante et rythmée par l’étrange tactique de non-négociation de Trump et par l'avance de l'armée russe. • Texte de Alastair Crooke.
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• A l’heure où la Roumanie s’aperçoit qu’elle est victime d’une infamie de l’UE/OTAN-neocon, la protestation enfle. • Que vont donc faire Trump/Musk ? • Article d’Irina Sokolova.
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• Un texte présentant une image de la situation générale de l’OTAN avec l’arrivée de Trump. • Texte d’autant plus intéressant qu’il est écrit par un homme politique slovaque, Stefan Harabin, ancien ministre et membre de la tendance prorusse du Premier ministre Fico. • D’une façon générale, les Slovaques doivent être bien informés par les Russes, en raison de leur politique actuelle. • Mise en lumière de situations importantes.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
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• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
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