• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
La majeure partie de l'humanité est inconsciente du fait qu'elle vit et se déplace dans un monde de fantasmagorie, dans lequel son sens de l'identité nationale, les lois qu'elle a intériorisées et selon lesquelles elle vit, et même les mots qu'elle utilise pour se décrire, sont déterminés, dans une mesure…
4 novembre 2024 (12H50) - Certains jugeront, comme moi-même de moi-même en cet instant, qu’il m’a fallu bien du temps avant de rencontrer une interprétation claire de l’Intelligence Artificielle (IA) qui me conduise en territoire connu du plus grand intérêt. Cela introduit, je nous avise que j’aborde cette affaire presqu’objectivement,…
4 novembre 2024 (03H30) – C’est, comme l’on peut éventuellement y songer sans trop de risques, l’une des rares remarques de bon sens, caractérisée par une certaine stabilité de jugement dans le fol bouillonnement de l’élection du 5 novembre. Cela surprendra certains que l’on puisse accoler, même indirectement, Trump à un…
On a découvert Quatre-vingt-treize grâce au texte d’un camarade espagnol ; et cette sensationnelle tirade du vrai héros du film (sic), le marquis de Lantenac. Tout cela nous rappelle que Victor Hugo est un des plus grands génies du monde, et que l’homme qui rit, qui a inspiré le Joker de…
2 novembre 2024 (20H15) – Alexander Douguine en agace certainement un certain nombre, y compris parmi ceux qu’on pourrait croire être de son côté. J’ai décidé, pour mon compte, de regarder et d’écouter cet homme, non pour ce qu’il prétend nous dire, non même pour ce qu’il prétend être, mais plutôt…
• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
• Le calendrier a fait, en effet, qu’Orban, le Premier ministre de l'UE le plus anti-UE, était à son tour président de l’UE. • Et Orban de se rendre en Géorgie en plein débat anti-UE. • Avec un texte de Rachel Marsden.
Pendant que le Figaro continue de militer, en bon journal de catho bourgeois pour Kamala, le wokisme et la guerre mondiale néoconne, les sondages prévoient une victoire de Trump. Il y a huit ans j’avais péroré sur cette question, en écrivant du parador de Plasencia un texte sur la victoire…
C’est un désastre qui se prépare depuis 80 ans. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis étaient pratiquement seuls en tant que puissance économique. Représentant 50 % du PIB mondial, ils détenaient 80 % des réserves mondiales de devises fortes. En 2024, la part des États-Unis dans…
29 octobre 2024 (17H15) – Je me rappelle fort bien qu’il y a précisément deux ans et demi, Larry S. Johnson, qui est devenu une référence de la dissidence avec son site ‘Sonar 21’, était encore un collaborateur assez régulier du site ‘Sic Semper Tyrannis’ [SST] du colonel Pat Lang (décédé…
• Un texte de Fiodor Loukianov nous dit clairement où se situe l’importance des BRICS après le sommet de Kazan. • Durant les délibérations, beaucoup de bonnes intentions mais jusqu’ici assez peu d’action. • Les BRICS se sont mis en place pour affirmer leur nécessité et l’inéluctable puissance de cet assemblage qui va offrir une alternative globale. • Tout le monde le reconnaît : il s’est fait tout seul, de lui-même, par sa nécessité. • La définition qu'en donnent les Indiens : « Une “déclaration” de l’évolution de l’ordre mondial ».
Peut-on admirer les russes sans les aimer ? C’est ce que fait Nietzsche, et plus d’une fois. En feuilletant pour la millième fois de ma vie le Crépuscule des idoles, je tombe sur des phrases qui marquent une certaine admiration de Nietzsche pour la Russie, et qui rejoint le fondamental §…
• Au sommet des BRICS, l’Indien et le Chinois ont conclu un accord sur leurs problèmes frontaliers et se sont serrés la main pour la première fois depuis 2020. • Les USA y sont pour quelque chose ! • Texte d’Andrew Korybko.
Il y a un an Guterres encore patron de l’ONU expliquait que la planète bouillait et qu’il faudrait se priver de tout (air y compris) pour sauver le climat. Depuis il a mis de l’eau dans son vin et s’est fait rabrouer notamment par Netanyahou qui lui a expliqué que…
• Musk est désormais l’“ennemi n°2” (derrière Trump) des forces globalistes-Woke du monde entier. • L’UE veut lui infliger des amendes pour le “tuer”. • Avec un article bienvenu de Turley, grand défenseur de la liberté de parole.
• Le journaliste indépendant Drago Bosnic nous met au courant des dernières péripéties de la prodigieuse impuissance US à fabriquer des engins hypersoniques alors que la Russie (et d’autres, dont l’Iran) utilise de telles machines en combat. • Depuis l’alerte de mars 2018 (l’annonce de Poutine de la possession d’armes hypersoniques par la Russie), le Pentagone galère en vain, en rechignant et sans succès. • Les USA sont-ils devenus impuissants dans cette matière du technologisme ? • Préfèrent-ils les ‘blockbusters’ de Hollywood ?
21 octobre 2024 (17H50) – Depuis quelques temps déjà, nous observons avec intérêt le naufrage de l’Allemagne à la suite des nombreux trous que son équipage s’acharne à percer dans la coque sous la direction de sa direction politique. Ces derniers jours, on s’est beaucoup agité du côté, justement l’occasion est…
Point n’est besoin d’épiloguer sur la disparition piteuse générale du christianisme («pas dans un boum, dans un pleurnichement», écrivait déjà Eliot dans son poème repris par Coppola dans Apocalypse) et le déclin général des religions. L’occident ne décline pas à la sauce Spengler, il est tout bonnement crevé, et le…
• Constantin von Hoffmeister, commentateur et philosophe, homme de la tradition et résolument antimoderne, présente le candidat Donald Trump comme « ...un personnage clé dans une lutte mystérieuse contre des forces de décadence profondément ancrées ». • C’est-à-dire qu’il offre une analyse absolument spirituelle d’un « personnage mystique » engagé dans une bataille métaphysique alors que notre civilisation s’effondre à une vitesse remarquablement élevée. • Certains seront surpris de découvrir Trump dans un tel équipage...
• Quelques chiffres vertigineux sur les opinions des citoyens américains sur leurs institutions centralisatrices, et l’interprétation qui en résulte d’une dynamique centrifuge qui menace évidemment la cohésion, sinon l’existence de l’‘Empire’, ou du “Blob” selon la dernière expression trouvée. • Le sentiment général est celui d’un souhait d’un retour en arrière, vers l’Amérique que décrivit Tocqueville en 1835, avant que le ‘Progrès’ n’engendrât l’hubris impérialiste jusqu’aux folies impériales et mortelles d’aujourd’hui.
• L’exemple du n°2 du film ‘Joker’ (‘Joker : Folie à Deux’) exploré par Tyler Durden, de ‘ZeroHedge.com’. • Il s’agit d’une démarche de liquidation du personnage du Joker, devenu un peu trop antiSystème.
17 octobre 2024 (15H00) – Laissez-moi d’abord reprendre pour exposer mon propos un texte de Andrew Korybko de ce jour sur les rapports USA-Russie concernant les risques d’un affrontement nucléaire. Je ne manque pas de citer Korybko pour sa logique claire à partir d’une appréciation complètement rationnelle ; je ne manque…
• Dimanche, l’excellent Joe Biden, sorti de ses cendres diverses, fit un beau discours où il exalta la nécessité d’accords de contrôle des armements, surtout nucléaires et stratégiques. • La réponse de Moscou à plusieurs voix : chacun son bras d’honneur, à commencer par Medvedev (« [Ce] ne serait pas plus utile que négocier une trêve avec Hitler en 1945 »). • Il s’agit certes d’un sujet sans espoir ni perspective pour l’instant mais une réponse si brutale des Russes indiquent que la Russie ne veut plus traiter dans l’actuel contexte mondial.
• On parle effectivement beaucoup en ce moment du concept de “multipolarité” par rapport aux vieilles lunes numérotées (unipolarité, bipolarité). • Rapport avec la Chine ancienne autour de - 400 avant J.C.
Je suis très heureux de préfacer Chesterton traduit en ukrainien par ma femme. C’est un beau cadeau qu’elle fait au public ukrainien car le livre de Chesterton est un des plus importants pour comprendre le monde moderne. En outre, je peux ainsi me corriger. Dans mon livre sur « les grands…
• Une intervention très ferme du ministre polonais Sikorski auprès des Ukrainiens concernant un problème commémoratif est apprécié et applaudi par Andrew Korybko. • Un signe des temps nouveaux pour l’Ukraine.
Morts pour la France”, vous qui illuminez les voutes des cathédrales, vous qui furent les compagnons de Jeanne, vous qui reposez dans la boue renaissante de Verdun, oyez ce pays d’antan : c’est pour lui que vous mourûtes, disent les pédants, pour une fois justifiés dans leur langage. N’empêche, le geste…
• La belle formule d’Hillary a lancé un débat exceptionnel sur la nécessité hygiénique de la censure et du “contrôle total”. • Musk en rigole avec Carlson : si Kamala l’emporte, ils iront tous les deux en prison pour non-conformité au “contrôle total”. • A l’autre bout du spectre, voilà le pauvre Stoltenberg qui a quitté l’OTAN il y a une semaine et qui nous révèle sa profonde pensée : si l’Ukraine veut la paix elle devra passer sous les fourches caudines des Russes victorieux. • Comme quoi nous sommes certes menacés mais pas battus.
• Une interview de Hillary Clinton à CNN qui laissera des traces. • Elle s’affirme comme chaude partisante de la censure. • Dans quel but ? Ne pas “perdre le contrôle total” de la parole. • Jonathan Turley apprécie.
7 octobre 2024 (14H40) – Il est très difficile, aujourd’hui, de “pronostiquer” quand aura lieu une possible/probable guerre Israël-Iran ; et plus encore, en un sens, qui des deux, si guerre il y a, l’emportera. Prenons un exemple venu de RT.com, qui est mon média interdit pour le meilleur et pour le…
On lit et on relit Chesterton, et son génial ‘Un nommé jeudi’, publié en 1908, lisible sur Wikisource.org, ouvrage précis-moderne-prophétique-scientifique qui décrivit comme personne la situation que nous vivons, que nos anti-conspirateurs dénoncent : « Vous partagez cette illusion idiote que le triomphe de l’anarchie, s’il s’accomplit, sera l’œuvre des…
• Un bel exercice de Constantin von Hoffmeister : écrire une nouvelle selon le style et les visions d’Edgar Allan Poe. • La maison est celle de notre civilisation (la Maison-Occident) et les Usher décrivent l’horreur de cette chute.
4 octobre 2024 (13H30) – Le réseau que tout bon esprit se doit plutôt trois fois qu’une de considérer comme fort suspect, ‘SputnikNews’, avait réuni, dans son émission ‘Fault Lines’ de mercredi, plusieurs journalistes et experts, – y compris des non-Russes, c’est dire, – avec, comme sujet, la riposte iranienne de…
1er octobre 2024 (15H25) – Dans ce vent de folie belliciste triomphante qui a suivi la mort de Nasrallah, – Je me serais cru revenu dans ce bon temps d’avril 2003, de la chute de la statue de Saddam au discours de Bush sur le USS ‘Lincoln’, avec la belle banderole…
• L’assassinat du chef du Hezbollah n’est certes pas un événement décisif marquant la supériorité profondément humanitaire de la puissance israélienne mais une étape sanglante dans le développement vers une guerre de plus en plus généralisée. • L’Occident-compulsif s’est retrouvé dans un élan d’enthousiasme, simplement fasciné par l’usage furieux de la force et rassuré que cela nous vienne de là-bas. • Curieusement (?), le Pentagone a piqué une furieuse colère. • Un ministre turc a remarqué : “l’Amérique est prise en otage”.
• Comme tous les commentateurs dissidents de haut vol qui vont d’un incendie à l’autre pour en décrire les progrès, Alastair Crooke s’arrête régulièrement pour embrasser l’ensemble de la dévastation en cours. • C’est bien entendu l’effondrement du fondé de pouvoir du Système, celui qui se baptise avec suffisance ‘Empire’, qui conduit à cette sorte d’analyse. • Il ne restera alors plus comme choix que la dictature d’un ‘Léviathan’ qu’il sera quasiment impossible d’instituer, – mais poussant dans le processus de « l’effondrement de la civilisation technique. »
27 septembre 2024 (16H15) – Pris au piège ! Hier, pour nos petites et minutieuses activités, nous avons connu la mésaventure qui guette tout commentateur qui s’appuie sur l’actualité. Il faut dire que cette actualité est si rapide et si riche à la fois qu’elle nous donne de quoi mastiquer plusieurs fois,…
• Alors que les deux “sous-crises” majeures de la GrandeCrise parviennent à un point paroxystique en même temps et sur le même rythme, et malgré toutes les tragédies des morts et de la violence, tout se concentre de plus en plus aux USA. • Tout comme le héros d’Hergé, on a vu “Zelenski en Amérique” ; mais lui, il sème le désordre et impose la radicalisation des positions. • Aujourd’hui, l’Ukraine est au centre de la décision et du désordre aux USA. • Comme l’écrit Eric Zuesse : « L’élection présidentielle américaine porte désormais essentiellement sur la question de savoir s'il faut ou non déclencher une troisième guerre mondiale pour l'Ukraine. Cette question éclipse toutes les autres. »
25 septembre 2024 (16H00) – La grande cérémonie annuelle de l’ONU, à New York, est en cours. Chacun y vient avec son petit cadeau et tous ses vœux qu’il transmet aux autres du reste du monde. On joue à être civilisés et de bonne civilité. On se dit que tous ces…
« Toujours j’avais redouté d’être à peu près vide, de n’avoir en somme aucune sérieuse raison pour exister. À présent j’étais devant les faits bien assuré de mon néant individuel. Dans ce milieu trop différent de celui où j’avais de mesquines habitudes, je m’étais à l’instant comme dissous. » Tous…
• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
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• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Qui a-t-il de plus important : le sommet de l’OTAN à Vilnius (quelques dizaines de pays, on ne sait plus exactement) ou quelques mots marmonnés en fin d’interview par Biden pour dire que les USA n’ont plus d’obus de 155mm à donner aux Ukrainiens (et peut-être pour mener eux-mêmes une campagne) ? • Le simulacre est en bout de course et les ambitions de l’armée ukrainienne également : c’est ce que nous a montrés Vilnius. • Désormais, la bataille est celle de la sauvegarde des principaux acteurs de l’Ouest-dispersif, avec notamment la grande question de l’avenir des USA dans la perspective grandiose des présidentielles de 2024. • Pour cette raison justement, on voit se dessiner les étapes finales d’une course opposant une aggravation de la situation en Ukraine si les USA étaient tentés par le nucléaire et une implosion interne de la situation des USA. • Le temps allant très vite, on peut d’ores et déjà avancer que 2024 évincera toutes les années précédentes comme productrice d’événements extraordinaires et complètement imprévisibles et imprévus.
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• Nombre de partisans de Kiev dans l’“Occident-collectif” sont prisonniers du “déterminisme-narrativiste” et aveuglément soumis à son empire. • Ils sont prisonniers d’un ‘récit’ (une narrative) construit à l’extérieur d’eux-mêmes (exogène) et doivent à toute force la sauvegarder, contre la réalité. • Ils vont donc aller, – nous sommes sur cette voie, – jusqu’à accuser les producteurs de la narrative (“Kiev va balayer Moscou”) de complot parce qu’ils l’abandonnent sous prétexte d’une infériorité ukrainienne et songent à des arrangements. • Ainsi Gary Kasparov désigne-t-il un Sullivan, sinon même un Biden : seriez-vous des “marionnettes de Moscou”, infidèles à Zelenski ? • Il s’agit d’une démonstration extraordinaire de la puissance du système de la communication, qui emprisonne les psychologies vulnérables dans des narrative composées hors d'eux-mêmes, chargées de la puissance d’une sorte de déterminisme darwinien qui s’appliquerait à la psychologie. • Le choc terrible avec la réalité (la vérité-de-situation) est un tremblement du monde semblable à une secousse sismique.
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• La première chose à considérer est que personne ne peut dire avec certitude qui sortira vainqueur du vote du 5 novembre 2024. • La seconde chose à considérer est que cette ignorance prospective n’a sans doute guère d’importance parce que le vote du 5 novembre ne sera très-probablement pas autre chose que le signal du commencement d’une guerre sans merci entre les deux camps, quelque chose qui ressemblera sans doute à une guerre civile. • Un spécialiste de la chose, Lee Smith, expose les péripéties qui nous attendent.
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• Un texte de Fiodor Loukianov nous dit clairement où se situe l’importance des BRICS après le sommet de Kazan. • Durant les délibérations, beaucoup de bonnes intentions mais jusqu’ici assez peu d’action. • Les BRICS se sont mis en place pour affirmer leur nécessité et l’inéluctable puissance de cet assemblage qui va offrir une alternative globale. • Tout le monde le reconnaît : il s’est fait tout seul, de lui-même, par sa nécessité. • La définition qu'en donnent les Indiens : « Une “déclaration” de l’évolution de l’ordre mondial ».
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• Quelques chiffres vertigineux sur les opinions des citoyens américains sur leurs institutions centralisatrices, et l’interprétation qui en résulte d’une dynamique centrifuge qui menace évidemment la cohésion, sinon l’existence de l’‘Empire’, ou du “Blob” selon la dernière expression trouvée. • Le sentiment général est celui d’un souhait d’un retour en arrière, vers l’Amérique que décrivit Tocqueville en 1835, avant que le ‘Progrès’ n’engendrât l’hubris impérialiste jusqu’aux folies impériales et mortelles d’aujourd’hui.
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• Dimanche, l’excellent Joe Biden, sorti de ses cendres diverses, fit un beau discours où il exalta la nécessité d’accords de contrôle des armements, surtout nucléaires et stratégiques. • La réponse de Moscou à plusieurs voix : chacun son bras d’honneur, à commencer par Medvedev (« [Ce] ne serait pas plus utile que négocier une trêve avec Hitler en 1945 »). • Il s’agit certes d’un sujet sans espoir ni perspective pour l’instant mais une réponse si brutale des Russes indiquent que la Russie ne veut plus traiter dans l’actuel contexte mondial.
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• Quelques mots de l’historien Emmanuel Todd repris d’une interview du 8 octobre au ‘Corriere di Bologna’. • On y trouve l’illustration d’un esprit qui se veut scientifique et qui donne une analyse claire et sans le moindre ornement dissimulateur, illustrée par cette phrase dont on s’imagine qu’elle conduit en général au bûcher : « Une défaite ukrainienne serait une victoire pour toute l’Europe. » • Todd nous montre l’effet d’une remarquable adaptabilité intelligente de l’esprit pour juger clairement et droitement d’une situation si compliquée.
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• La belle formule d’Hillary a lancé un débat exceptionnel sur la nécessité hygiénique de la censure et du “contrôle total”. • Musk en rigole avec Carlson : si Kamala l’emporte, ils iront tous les deux en prison pour non-conformité au “contrôle total”. • A l’autre bout du spectre, voilà le pauvre Stoltenberg qui a quitté l’OTAN il y a une semaine et qui nous révèle sa profonde pensée : si l’Ukraine veut la paix elle devra passer sous les fourches caudines des Russes victorieux. • Comme quoi nous sommes certes menacés mais pas battus.
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• La riposte iranienne a vu la mise en œuvre de missiles hypersoniques contre des cibles militaires essentiellement, et par conséquent elle a montré la fragilité et l’inefficacité du “dôme de fer” israélien contre ce type d’engins. • Surtout, elle a semblé montrer que les deux alliés (Iran et Hezbollah) pouvaient se remettre des coups portés contre eux et, par conséquent, entamer un conflit qui peut s’avérer très long et catastrophique. • Cette question de la crise israélienne intervient d’une façon contradictoire dans les présidentielles US.
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• L’assassinat du chef du Hezbollah n’est certes pas un événement décisif marquant la supériorité profondément humanitaire de la puissance israélienne mais une étape sanglante dans le développement vers une guerre de plus en plus généralisée. • L’Occident-compulsif s’est retrouvé dans un élan d’enthousiasme, simplement fasciné par l’usage furieux de la force et rassuré que cela nous vienne de là-bas. • Curieusement (?), le Pentagone a piqué une furieuse colère. • Un ministre turc a remarqué : “l’Amérique est prise en otage”.
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• C’est vrai que l’histoire retiendra une responsabilité notable, selon l’appréciation de Montesquieu qui dit que le vrai coupable d’une guerre est celui qui la rend inévitable, du bloc-BAO, ou ces américanistes-occidentalistes qui composent la symphonie du Nouveau-Monde qui nous attend. • S’y côtoient des observateurs attentifs, des clowns sans emploi, des soldats qui souffrent et meurent “sans parler”. • S’y déploie surtout, sous les applaudissements de la foule globalisée, l’arrogante et sublime bêtise des détenteurs du pouvoir. • Soyez donc fascinés par cette fin de civilisation.
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• Alors que les deux “sous-crises” majeures de la GrandeCrise parviennent à un point paroxystique en même temps et sur le même rythme, et malgré toutes les tragédies des morts et de la violence, tout se concentre de plus en plus aux USA. • Tout comme le héros d’Hergé, on a vu “Zelenski en Amérique” ; mais lui, il sème le désordre et impose la radicalisation des positions. • Aujourd’hui, l’Ukraine est au centre de la décision et du désordre aux USA. • Comme l’écrit Eric Zuesse : « L’élection présidentielle américaine porte désormais essentiellement sur la question de savoir s'il faut ou non déclencher une troisième guerre mondiale pour l'Ukraine. Cette question éclipse toutes les autres. »
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• On admirera, avec réserve et discrétion mais tout de même un certain entêtement, la façon dont les crises, – ou “subcrises” si l’on veut, –s’additionnent sans jamais se clore. • Du vertige ukrainien à l’indifférence iranienne pour nos leçons de morale, de la maîtrise russe à la patience russe (même Netanyahou fait des clins d’yeux à Poutine), notre civilisation sombre avec la majesté et les certitudes du plus grand et plus puissant paquebot du monde. • Le pire nous est promis mais personne ne recule ni ne l’emporte. • Bref, “The Harder they Fall”.
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• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Dans cette analyse pavée de fortes ambitions, dont celle de nous conduire au seuil de l’au-delà de l’horizon, nous exposons l’intégration de la crise Hamas-Israël résumée par le nom de Gaza dans l’ensemble écrasant de la GrandeCrise. • Nous exposons comment une nouvelle période s’est ouverte en 2014-2016 qui nous a conduit à une folle balade dans un univers constitué de simulacres aussi nombreux et divers que l’arc-en-ciel des LGTBQ+. • Trois crises qui ne font qu’une, –les USA depuis Trump, COVID, l’Ukraine, – qui ont évolué dans un univers magique et enchanteur pour les grands esprits modernistes qui nous envoutent, jusqu’à ce qu’elle (ces trois crises devenues une) se casse les dents sur Gaza, qui n’était pas une chose inventée mais bien une crise aussi vieille que cette période de l’après-guerre que nous enterrons en grandes pompes et sans regret. • Aujourd’hui, nous sommes donc arrivés au pied du Grand Mystère, de l’Énigme Insondable. • C’est désormais, en passant par les présidenntielles USA-2024 qui vont nous faire swinguer, au-delà de l’horizon que notre destin nous attend.
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• ...“Observation” qui, en général, se trouve être celle d’un pilonnage aérien aveugle et meurtrier, dans la tradition des doctrines du général LeMay, de l’U.S. Air Force. • On parle ici de l’action des forces armées israéliennes contre Gaza, qui devrait précéder une offensive terrestre qui ne soulève pas l’enthousiasme des généraux israéliens. • Cette armée est traversée des mêmes tensions qui déchirent Israël depuis des mois, et il semble bien que cela se sente dans les rapports actuels entre généraux et civils à propos de l’invasion de Gaza. • Il est instructif de reprendre un texte de septembre 2006 expliquant la cuisante défaite de l’IDF américanisée contre le Hezbollah. • Il y a des similitudes, au point où l’on se demande si l’IDF, – puisque, décidément, on préfère IDF à ‘Tsahal’, – n’a pas tiré de sa déroute de 2006, les leçons exactement inverses de celles qu’imposait l’événement. • Bref, et cela valant (en bien plus grave) pour 2023 comme cela valut pour 2006 : de même que la crise d’Israël semble un double de la crise des USA, de même de la situation semblant affecter les deux armées.
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• Le calendrier a fait, en effet, qu’Orban, le Premier ministre de l'UE le plus anti-UE, était à son tour président de l’UE. • Et Orban de se rendre en Géorgie en plein débat anti-UE. • Avec un texte de Rachel Marsden.
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• Au sommet des BRICS, l’Indien et le Chinois ont conclu un accord sur leurs problèmes frontaliers et se sont serrés la main pour la première fois depuis 2020. • Les USA y sont pour quelque chose ! • Texte d’Andrew Korybko.
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• Musk est désormais l’“ennemi n°2” (derrière Trump) des forces globalistes-Woke du monde entier. • L’UE veut lui infliger des amendes pour le “tuer”. • Avec un article bienvenu de Turley, grand défenseur de la liberté de parole.
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• Le journaliste indépendant Drago Bosnic nous met au courant des dernières péripéties de la prodigieuse impuissance US à fabriquer des engins hypersoniques alors que la Russie (et d’autres, dont l’Iran) utilise de telles machines en combat. • Depuis l’alerte de mars 2018 (l’annonce de Poutine de la possession d’armes hypersoniques par la Russie), le Pentagone galère en vain, en rechignant et sans succès. • Les USA sont-ils devenus impuissants dans cette matière du technologisme ? • Préfèrent-ils les ‘blockbusters’ de Hollywood ?
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• Constantin von Hoffmeister, commentateur et philosophe, homme de la tradition et résolument antimoderne, présente le candidat Donald Trump comme « ...un personnage clé dans une lutte mystérieuse contre des forces de décadence profondément ancrées ». • C’est-à-dire qu’il offre une analyse absolument spirituelle d’un « personnage mystique » engagé dans une bataille métaphysique alors que notre civilisation s’effondre à une vitesse remarquablement élevée. • Certains seront surpris de découvrir Trump dans un tel équipage...
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• L’exemple du n°2 du film ‘Joker’ (‘Joker : Folie à Deux’) exploré par Tyler Durden, de ‘ZeroHedge.com’. • Il s’agit d’une démarche de liquidation du personnage du Joker, devenu un peu trop antiSystème.
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• On parle effectivement beaucoup en ce moment du concept de “multipolarité” par rapport aux vieilles lunes numérotées (unipolarité, bipolarité). • Rapport avec la Chine ancienne autour de - 400 avant J.C.
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• Une intervention très ferme du ministre polonais Sikorski auprès des Ukrainiens concernant un problème commémoratif est apprécié et applaudi par Andrew Korybko. • Un signe des temps nouveaux pour l’Ukraine.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
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• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
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