• Le 11 septembre 2015, dedefensa.org a inauguré une nouvelle formule, une nouvelle présentation, en transformant une mise en page vieille de près de dix ans. • Nous avons choisi le 11 septembre pour cette opération, et l’on comprend qu’il s’agit d’un symbole et que ce symbole n’est pas gratuit. • Lancé en 1999 comme une extension de la Lettre d’Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e) existante depuis septembre 1985, le site a évidemment beaucoup évolué. • 9/11 a ouvert une nouvelle période historique, et même métahistorique, en transformant la politique en un phénomène crisique permanent. • Dans sa nouvelle formule, dedefensa.org achève sa transformation en un site d’analyse crisique permanent, appréciant la situation générale du point de vue de ses crises qui en constituent la principale manifestation, et à partir d’un point de vue cherchant le plus possible une référence métahistorique.
• Le site ayant beaucoup évolué dans ses conceptions, dans la définition de son orientation, dans l’approche opérationnelle de son travail, plusieurs épisodes de présentation décrivent évidemment cette évolution. • Nous nous sommes définis d’abord comme des “antimodernes”, ce que nous restons selon cette définition du 21 juillet 2007. • D’autres textes, répondant à des préoccupations de lecteurs, peuvent être utilisées comme références également, notamment les 4 octobre 2006, 25 août 2007 et 3 septembre 2007. • Pour avoir une vision très complète et complètement réactualisée, et correspondant à la nouvelle formule du site, on consultera le Glossaire.dde du 6 avril 2015, texte fondamental pour définir dedefensa.org, et éventuellement la Chronique du 19 courant... du 19 août 2015.
• Pour ce qui concerne la situation présente du site, en fonction des plus récents évènements et de la façon dont ils sont appréhendés par nous, ce qui était en gestation depuis plusieurs années et s’est imposé par la pratique elle-même devient une évidence : dedefensa.org, ou dd&e (dedefensa & eurostratégie) est devenu un site dont la mission est clairement : “La crisologie de notre temps”. • Nous estimons que la situation de la politique générale et des relations internationales, autant que celle des psychologies et des esprits, est devenue entièrement crisique. • La “crise” est aujourd’hui substance et essence même du monde, et c’est elle qui doit constituer l’objet de notre attention constante, de notre analyse et de notre intuition. • Dans l’esprit de la chose, elle doit figurer avec le nom du site, comme devise pour donner tout son sens à ce nom.
• Un texte présentant une image de la situation générale de l’OTAN avec l’arrivée de Trump. • Texte d’autant plus intéressant qu’il est écrit par un homme politique slovaque, Stefan Harabin, ancien ministre et membre de la tendance prorusse du Premier ministre Fico. • D’une façon générale, les Slovaques doivent être bien informés par les Russes, en raison de leur politique actuelle. • Mise en lumière de situations importantes.
• Quelques considérations sur la véritable signification qu’il faut accorder aux idées “folles” de Trump émises ces derniers quinze jours, avant même sa prestation de serment. • S’agit-il d’un projet de reconquête de l’hégémonie américaniste en perdition ? • A cette question, notre réponse tendrait à être négative. • L’évolution serait plutôt la recherche de la situation géostratégique semblable à celle du XIXème siècle, avec des puissances et leurs zones d’influence. • Cette vision théorique se heurte à un chaos qui laisse peu d’espoir.
eir Starmer est certainement l’homme le plus dangereux et fascisant du monde. En repensant au Prisonnier que je revois sans cesse je me dis que cette série n’était pas une parabole ou une allégorie sur le fascisme-totalitarisme-stalinisme-qui-ont-toujours-bon-dos mais bel et bien un DOCUMENTAIRE sur l’Angleterre travailliste des sixties, que rejoignait…
L’U.S. Navy a pris une mesure de mise à l’écart de la Commander (capitaine de vaisseau)...
L’entourage présidentiel de Trump (le terme « cabinet » semble plutôt limité dans sa portée) comprend un sacré assemblage de milliardaires. La liste comprend Elon Musk (363 milliards de dollars), Donald lui-même (6,3 milliards de dollars), Warren Stephens (3,4 milliards de dollars), Linda McMahon (3 milliards de dollars), Jared Isaacman…
13 janvier 2025 (14H50) – Mea Culpa, Mea Maxima Culpa… On connaît la chanson. Pour ce cas, elle me convient sans doute parfaitement, par rapport à ce que je croyais et ce que j’ai écrit dans pour un des aspects abordés dans mon texte d’hier. J’ai rencontré aujourd’hui quelques éclaircissements…
12-01-2025 (18H10) – Choisissons deux sujets très différents, pourtant complémentaires, pour projeter quelques impressions contrastées sur le désordre américaniste. Le premier concerne la cérémonie d’investiture de Trump, le lundi 20 janvier ; le second concerne les incendies monstrueux autour de Los Angeles, dans des fronts de mer prestigieux (et très-chics/très-chers). Bien entendu,…
• ... Du moins croyait-on qu’avec Trump, ce serait une sorte de Hitler-bouffe : les Woke et leurs amis-neocons nous en avaient tant parlé. • Au contraire, il s’avère que Trump nous réserve quelques surprises intéressantes. • Les Russes l'ont entendu reconnaître qu’il comprenait que l’extension de l’OTAN ait poussé, sinon obligé la Russie à sa politique ukrainienne et à la guerre. • Quant au reste, (Groenland), les choses seront intéressantes.
« C'est la saison, c'est la saison, la rouille envahit les masses, /La rouille ronge en leurs spleens kilométriques/Les fils télégraphiques des grandes routes où nul ne passe. » On a tous connu son poème à l’école, poème publié en 1886. Je suis retombé dessus grâce à Google et à « l’hiver qui…
9 janvier 2025 (15H50) – Il m’arrive plus souvent qu’on ne croit, de jouer avec moi-même au “voyant”. D’une façon générale, je vous épargne ces escapades, par simple courtoisie et sens de l’extrême possibilité-probable du ridicule. Aujourd’hui, j’y sacrifie, – et d’ailleurs plus qu’au “voyant”, je parlerais d’une vision du symbole nous…
Commençons par la prudence et le formalisme russe dans les activités des affaires étrangères...
• « C'est le monde dans lequel nous vivons », dit, dans un soupir, le sage et philosophe Macron. • Il s’indigne du fait qu’Elon Musk fait de l’“ingérence politique” dans divers pays européens, et Dieu sait que nous, Européens, nous nous en sommes tant abstenus. • Quoi qu’il en soit, Musk fait du boucan et l’on s’interroge sur ses rapports avec Trump, sur les intentions de Trump de conquérir l’Europe (curieux : on croyait que c’était déjà archi-archi fait ?). • Mais certains ont des idées plus intéressantes pour tenter d’expliquer les événements. • C’est le cas de notre ami Constantin von Hoffmeister. • Dans un long développement, il tente de montrer que Musk-Trump, avec leur technologisme ultra-moderne et leur appel à la tradition, sont les architectes de l’archéofuturisme du Français Guillaume Faye.
7 janvier 2025 (18H45) – Ceux qui sont des habitués de Douguine, comme nous sommes, ne manqueront pas de de distinguer dans son dernier texte (pour nous, chronologiquement) sur la théorie du « Quatrième tournant » (« Fourth Turning ») une absence marquée de toute référence à la Russie. Pour un traditionnaliste-nationaliste hyper-russophile comme Douguine,…
« Maintenant qu’ils savent lire et écrire, la bêtise latente se dégage ». C’est dans Les Dimanches d’un Bourgeois, bref roman totalement anar et génial. Déjà, nous dit le maître, il faut être fou pour aller voter (cf. Mirbeau à la même époque ou même Bloy) : « En effet, livrer des…
5 janvier 2025 (20H50) – Elon Musk est un drôle de numéro. Il est devenu bien difficile de se faire une religion à son propos alors qu’auparavant on le classait dans le tiroir fourre-tout des faiseurs de fric et des allumés de l’avenir post-humanisé avec week-end organisé sur Mars, –…
4 janvier 2025 (10H10) – Contrairement à ce que les choses pourraient faire croire à certains, et à moi-même dans les moments d’ivresse, ma véritable culture au sens académique et intellectuel du concept est extrêmement réduite. Je suis tout entier fait d’intuition et n’emploie la raison et la logique, sur un…
• Suivant notre précédent texte (Vison-I de Toynbee), il nous a semblé bienvenu de reprendre un texte très ancien de ce site (juin 2002) sur ce philosophe de l’histoire dont l’expérience et le savoir n’ont d’égale que la liberté d’esprit. • Hier, nous parlions de sa vision du destin de la Russie, aujourd’hui, reprenant ce texte de 2002, nous y voyons notamment l’importance qu’il attache au racisme d’origine anglaise né dans les siècles précédents. • Il y voyait le risque de « provoquer une catastrophe générale ». • Possible en 2002, en cours aujourd’hui.
• L’évolution de l’URSS en “nouvelle” Russie (celle de Poutine) était déjà appréhendée par le philosophe de l’histoire anglais Arnold Toynbee. • La logique du parcours de Poutine correspond à une fonction métahistorique.
• C’est un étrange sujet que nous avons là : une “forêt russe” (il n’en manque pas, – c’est-à-dire une “forêt de missiles”). • Nous revenons bien entendu sur le sujet principal de notre perception d’une révolution militaire avec le missile ‘Orechnik’ dont la puissance équivaut à celle d’une bombe un peu plus puissante que celle d’Hiroshima, sans la dévastation atroce du chaos et de la lèpre radioactive. • Notre constat, qui s’inscrit dans une réflexion en cours depuis le printemps 2022, s’appuie d’une façon pragmatique mais très forte sur des précisions données récemment par le chef des Forces Stratégiques Russes. • Ce constat tend à faire des missiles balistiques des instruments actifs et dynamiques du champ de bataille courant, donnant ainsi au concept de dissuasion une dynamique nouvelle, etefficace pour atténuer des tensions et écarter des conflits dévastateurs sans humiliation.
Notre utopie technognostique remonte à la Renaissance. Elle est d’origine anglaise et Engels lui a consacré, à cette origine, des lignes essentielles sur le socialisme utopique. Francis Bacon, ministre de la reine Élisabeth, est le père de I’Intelligence au sens anglais du terme, c'est-à-dire de l'espionnage. Il était chargé de l'information…
28 décembre 2024 (17H35) – Écoutez-le, ce bonhomme. Il vaut tous nos stupides experts couverts de diplômes, de postes privilégiés et d’une capacité de soumission sans égale ; tous nos stupides experts non-cravatés et ce col ouvert sur la mine experte si caractéristique de l’effondrement occidental... Car ils sont les commentateurs…
• Il nous a pris l’étrange idée de mettre en comparaison symbolique deux événements récents ou en cours, sans aucun rapport entre eux sauf celui de symboles que nous leur attribuons dans le cadre de l’affrontement actuel entre tradition et modernité. • L’un concerne le naufrage d’un navire russe dont les marins rescapés dans un canot de sauvetage se sont vus refuser l’accès à bord d’un cargo norvégien tout proche. • L’autre concerne l’adoption par la Force aérienne chinoise de traitements pour leurs pilotes remontant au Vème siècle.
26 décembre 2024 (17H30) – Pour notre compte, cela fait plus de 16 ans que nous parlons d’un ‘American Gorbatchev’, après que Gorbatchev lui-même ait été largement cité comme exemple nécessaire pour sauver les États-Unis de l’emportement vers le néant où le conduisait ce fameux ‘ Complexe Militaro Industriel’ ([CMI], devenu…
« A mesure que nous avancions, le but de notre voyage semblait fuir devant nous.» Tocqueville n’a pas fait que de l’analyse en voyageant en Amérique ; il a aussi fait du tourisme avec son ami Beaumont et son bref journal de voyage est un des plus beaux et plus durs…
24 décembre 2024 (13H15) – D’abord, on le dit tout net : ce qui s’est passé en Amérique, – assez marqué en 2016-2020 et dans l’hyper folie-bouffe en 2020-2024, avec un pouvoir réduit à une extraordiaire parodie des imaginations les plus extravagantes et abracadabrantesques, – tout cela permet aux imaginations les plus…
Un texte qui illustre bien les heures sombres que nous vivons, où la stupidité de nos élites voudrait nous obliger à réclamer un avenir de zombies célébrant notre propre servitude. • Tout ne marche pas comme sur des roulettes.
• Notre extrême difficulté de faire cas de Donald Trump et de comprendre, d’appréhender, de réaliser ce qu’il est vraiment. • ... Si c’est possible d’ailleurs, si lui-même y met du sien, si Donald Trump n’est pas un personnage à plusieurs dimensions, – ce qui serait, même pour un antiSystème, et même pour l’antiSystème qu’il est vraiment, bien dans l’air du temps. • Ici, nous examinons rapidement sa position vis-à-vis de la politique extérieure et les contradictions auxquelles ses diverses ambitions le confrontent. • Nous en tirons la conclusion que l’essentiel est finalement dans sa politique intérieure, c’est-à-dire la révolution qu’il veut faire subir aux institutions américanistes et aux risques qui les accompagnent... • D’ailleurs s’il échoue, les risques n’en sont pas mins grands.
• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
• L’effondrement de la Syrie aura fourni l’occasion d’un très grand nombre d’hypothèses et de descriptions de l’événement. • Voici une version, favorable à Poutine et montrant une étonnante entente Russie-Israël.
16 décembre 2024 (09H00) – Que faire devant le sort de la Syrie ? Moi qui suis si ennemi des épanchements et des émotions, ce seul mot pourtant qui me vient à l’esprit : pleurer. Le gâchis, l’horreur du désordre, la fureur de l’anarchie et de la désintégration des formes, de la…
On va reparler de Spengler mais je voudrais faire quelques rappels pour expliquer pourquoi les Européens agonisent depuis longtemps. Nietzsche en a parlé, et Yockey et Drieu… les grands penseurs enracinés américains (Madison Grant notamment) ont aussi vu ce risque : la liquidation du paysan-soldat républicain heureux dans le monde de…
• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
• Comment dépenser inutilement son argent ? • Voyez le Pentagone et le CMI-US à la poursuite de l’hypersonique, également dit-'hyperson'. • Interview du chef du Bureau d'analyse militaire et politique, Alexandre Mikhaïlov.
12 décembre 2024 (19H00) – Quelle différence avec 2016 ! Entre un Trump néophyte, traqué par toutes les accusations du monde, effectuant des choix sans aucun discernement, ne songeant pas une seconde à quelle politique il allait conduire, mené par le bout du nez sous les quolibets, – et 2024 où il apparaît…
• Le président de la Fédération de Russie a annoncé une nouvelle sensationnelle qui laisse en général le monde des “experts” (de l’Ouest) indifférents sur les plateaux TV. • Il a déclaré que le missile ‘Orechnik’ changeait toute la stratégique nucléaire du fait du rôle qu’il pouvait jouer dans la dissuasion, aussi bien que dans l’action opérationnelle effective. • Cette phrase, prononcée hier, est effectivement fondamentale : « ...Un nombre suffisant de ces systèmes modernes... nous mettent tout simplement extrêmement proche du fait qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'utiliser des armes nucléaires. » • Nous dirons modestement que c’est un changement fondamental qui touche à peu près tout le monde, des Houthis aux porte-avions géants, jusqu’aux sous-marins lanceurs d’engins nucléaires.
10 décembre 2024 (10h30) – Ce sera comme une revue de presse, mais uniquement de la presse maléfique que l’on sait, celle qu'il ne faut surtout pas croire... Je vais commencer par citer deux commentaires de lecteurs d’un texte de RT.com de ce matin. Il faut savoir goûter la joyeuse folie des…
• L’atmosphère qui entoure la chute d’Assad et de Damas est finalement assez étrange. • Il y a dix ans, la nouvelle aurait provoqué un tonnerre d’enthousiasme, comme si la civilisation était sauvée ; aujourd’hui, on lui préfère la grande fiesta à Notre-Dame avec un Trump, maudit il y a un mois, encensé aujourd’hui • Est-ce une “défaite” ? Une “victoire” ? Une “humiliation” ? Nul ne sait, ou alors c’est quelque chose d’autre, une de ses crises sans fin mais vieillie et supplantée par d’autres plus vigoureuses. • Avec un texte de Steve Brown.
• Damas est tombé... • Le choc a été à mesure de la rapidité qui y a conduit, à cause de l’effondrement d’une armée syrienne qu’on s’était accoutumé à juger très efficace et souvent héroïque. • Désormais, c’est un groupe djihadiste, HTS, commandité par la Turquie et soutenu par Israël et les USA, qui tient la Syrie . • L’ancien diplomate britannique Craig Murray fait un article sur cette affaire, à partir de Beyrouth. • L’événement est peut-être d’importance moindre qu’il eût été il y a dix ans, au sommet de la guerre de 2012-2019.
7 décembre 2024 (15H20) – J’avoue avoir eu bien du mal à trouver quelque intérêt qui m’aurait poussé à disserter dessus, à toute cette agitation avant et après la censure à l’Assemblée, cette dramatisation, ces proclamations, cette espèce de révolution en paroles, rien qu’en paroles, toujours en paroles, comme dix ou…
• La description de la situation chaotique présente parfaitement juste du professeur de Philosophie Morale Andrea Zhok, de l’Université de Milan. • Ce qui peut et doit être discuté est l’essence de la situation qui en résultera.
Contribution de Nicolas Bonnal au recueil collectif : Julius Evola envers et contre tous (Orientations/Avatar, 2009). 3266 mots. En titrant d'une manière provocante Révolte contre le monde post-moderne, je suppose qu'il y a quelque chose de pire que ce monde moderne contre quoi se révolter... Sommes-nous descendus plus bas qu'à l'époque…
On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre…
29 novembre 2024 ((18H55) – Il est vrai que la “démocratie”, au point où l’on en est de l’avoir tant encensée et si bien honorée, ne mérite que cela : servir de paillasson, d’essuie-pieds à des godasses qui ont foulé pendant des lunes, par monts et par vaux, toutes les boues de…
• « C'est le monde dans lequel nous vivons », dit, dans un soupir, le sage et philosophe Macron. • Il s’indigne du fait qu’Elon Musk fait de l’“ingérence politique” dans divers pays européens, et Dieu sait que nous, Européens, nous nous en sommes tant abstenus. • Quoi qu’il en soit, Musk fait du boucan et l’on s’interroge sur ses rapports avec Trump, sur les intentions de Trump de conquérir l’Europe (curieux : on croyait que c’était déjà archi-archi fait ?). • Mais certains ont des idées plus intéressantes pour tenter d’expliquer les événements. • C’est le cas de notre ami Constantin von Hoffmeister. • Dans un long développement, il tente de montrer que Musk-Trump, avec leur technologisme ultra-moderne et leur appel à la tradition, sont les architectes de l’archéofuturisme du Français Guillaume Faye.
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• Notre extrême difficulté de faire cas de Donald Trump et de comprendre, d’appréhender, de réaliser ce qu’il est vraiment. • ... Si c’est possible d’ailleurs, si lui-même y met du sien, si Donald Trump n’est pas un personnage à plusieurs dimensions, – ce qui serait, même pour un antiSystème, et même pour l’antiSystème qu’il est vraiment, bien dans l’air du temps. • Ici, nous examinons rapidement sa position vis-à-vis de la politique extérieure et les contradictions auxquelles ses diverses ambitions le confrontent. • Nous en tirons la conclusion que l’essentiel est finalement dans sa politique intérieure, c’est-à-dire la révolution qu’il veut faire subir aux institutions américanistes et aux risques qui les accompagnent... • D’ailleurs s’il échoue, les risques n’en sont pas mins grands.
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• ... Ou plutôt, une des “annonces de la catastrophe”, mais la plus précise, la plus profonde, et la plus ignorée. • Il s’agit d’une reprise d’un de nos textes datant de 1997, avec un long commentaire approprié, des positions affirmées par un des plus grands dirigeants dans l’histoire aérospatiale US, Norman Augustine qui était PDG de Martin-Marietta et qui présida à la fusion de Martin avec Lockheed. • Augustine, homme remarquable par son sens critique et son maniement de l’ironie, comprenait que cette énorme réorganisation que voulait le gouvernement allait mettre en grand danger les intérêts nationaux des USA. • Il est hautement intéressant de relire ce texte aujourd’hui, à la lumière de la situation de l’industrie US, et du technologisme en général. • Ce texte, introduit par son nouveau commentaire, avait été publié symboliquement (avant la création du site !) en décembre 1997 et reprenait la rubrique ‘Contexte’) de notre Lettre d’Analyse dd&e, Volume 13, n°05 du 10 novembre 1997.
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• Comme nous l’avons fait il y a quelques jours (le 13 novembre), nous reprenons un texte ‘Faits & Commentaires’ du mois de janvier 2014 (29 janvier 2014) qui constitue à notre sens une remarquable poursuite du premier. • Tous deux se situent à une époque dont les caractères d’attente d’évènements catastrophiques venus de l’empilement de crises irrésolues sont tout à fait remarquables. • D’autres similitudes sont signalées, qui rendent encore plus pertinente notre démarche et permet une approche extrêmement haute de ces périodes qui doivent être considérées d’un point de vue métaphysique. • Tout cela est lié par l’évidence du début de la crise ukrainienne en février 2014, et du terme catastrophique de cette séquence dans la débâcle actuelle du régime de Kiev, tandis que la crise de “la guerre de Gaza” pourrait être aussi bien une nouvelle échappée crisique ou, plus décisivement, un débouché sur la phase finale de notre GrandeCrise. • Cette question reste bien entendu posée, comme elle se posait en janvier 2014, mais dans des conditions bien plus catastrophiques.
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• C’est pour commencer autour du mot “polycrise”, qui n’est pas autre chose qu’une descriptions structurelle évidente de la GrandeCrise que nous introduisons la reprise d’un texte de janvier 2014.. • L’atmosphère était alors catastrophique, comme écrasée par un empilement de crises sans fin et insolubles. • On dira qu’alors tout changea, selon un jugement d’une stupidité de neocon puisqu’il s’agit des comploteurs professionnels activant au nom de la CIA le coup de Kiev du 21 février 2014, lequel nous a menés jusqu’à aujourd’hui et la formidable mise en évidence de la cosmique connerie de cette secte de fous assoiffés de guerre et de sang, – au point qu’on ne se donnera même pas la peine de faire un jeu de mot sur ‘neocon’. • Ce qui nous importe plutôt c’est de reprendre un texte d’il y a 10 ans qui nous montre, autour du mot “polycrise”, une grande similitude de désarroi total, dans un environnement dix fois ou mille fois pire. • Dans un autre texte à venir très vite, on lira toutes ces choses pour servir au lecteur une bonne mayonnaise de notre effondrement.
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• Il faut convenir que le célèbre général de l’USAAF puis de l’USAF, le très-américaniste, – ô combien, – Curtiss LeMay rythme nombre de nos appréciations du conflit opposant Israël et le Hamas, jusqu’ici surtout au moyen d’une terrible offensive aérienne de destruction massive. • En 2006 déjà, lors de l’épisode Israël-Hezbollah, l’inspirateur était en effet ce général amoureux fou et froid de la destruction totale par les cieux, et le résultat fut piteux ; mais en 2006 ce n’était qu’un faux-pas malheureux, aujourd’hui c’est une fin de parcours, – et l’inspirateur est toujours le même... • Il y a une extrême similitude entre 2006 et 2023, qui est surtout technologique, doctrinale, et politique réduite à l’insoluble problème israélo-palestinien ; et une extrême différence : 2006 n’avait guère de chance d’avoir quelque effet hors de son champ géopolitique, tandis qu’aujourd’hui c’est toute la planète qui subit cette crise comme on contrecoup de plus dans l’inévitable GrandeCrise. • Mais rien n’arrête le “fanatisme technologique” hérité du général Le May, et qui roule, qui roule...
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• La guerre d’Ukraine a maintenait passé le cap des dix-huit mois et s’est installée comme une crise centrale dans la situation internationale. • Le conflit a montré plusieurs choses : l’épuisement catastrophique où se trouve l’Occident, poussant hystériquement l’Ukraine à se battre sans lui en donner les moyens, la capacité russe à se mobiliser et à se couper de l’Ouest sans en souffrir, le besoin puis la volonté du reste du monde (le “Sud Global”) de se dresser contre l’hégémonie américaniste-occidentaliste. • Désormais les BRICS, autour du couple Russie-Chine, constituent une alternative directe de l’Ouest, économique, et peut-être sécuritaire demain. • A coté de ces constats une question de plus en plus pressante : pourquoi la Russie, avec une armée s’une puissance désormais inégalée, ne décide-t-elle pas d’en finir avec Zelenski ? • C’est tout le mystère d’‘Ukrisis’. • Notre approche en forme d'hypothèse est que la guerre en Ukraine n’est pas une fin (la gagner ou la perdre) mais un moyen d’accélérer la crise d’effondrement du Système. • Pour cela, elle dure.
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• RapSit-USA2023. • Voici la photo du “détenu P01135809”, identification pour quelques minutes de l’ancien président Trump qui, pour sa nième inculpation, a dû passer à l’identification judiciaire de la prison du Comté de Fulton, en Géorgie, comme s’il allait en prison. • Le visage de Trump est impressionnant, et il est aussitôt adopté par l’équipe de campagne comme symbole du candidat avec le slogan : « ELECTION INTERFERENCE…NEVER SURRENDER ! ». • Pour Jonathan Turley, ce cliché est une photo qui symbolise la guerre civile en train de se développer. • Turley craint plus que tout la fin du règne de la Loi qui fait de l’Amérique la référence indépassable de l’État de Droit. • Un autre “instructeur”, Victor Davis Hanson, poursuit la description de l’apocalypse sociale et psychologique que sont devenues les rues des grandes villes des USA. • « L’Amérique est en conflit avec elle-même [...] Je ne sais pas ce qui s’y passera », observe Dimitri Medvedev. • Nous voilà donc au bord du bouillonnement ultime : le chaudron où le Diable prépare notre GrandeCrise.
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• Quelques jours d’attente pour bien nous assurer du cours des choses : le remue-ménage autour de la crise au Nigéria entre bien dans le domaine de la GrandeCrise, alias ‘Ukrisis”. • Les interprétations en sont désormais, en plus des facteurs régionaux et des décisions de tactique politique ou militaire, à identifier les grandes tendances à l’œuvre, ces grandes tendances qui s’affirment sans que nous y prenions garde. • Ainsi les eurasianistes, ou paneurasianistes de Russie, parlent-ils de l’affirmation d’un courant panafricaniste qui doit faire entrer l’Afrique dans le domaine crisique global. • L’observation vient bien à point après le sommet Russie-Afrique de Saint-Petersbourg. • Les uns et les autres parlent tous, d’une façon plus ou moins accordée, de la tradition s’opposant à la modernité, ce qui dot nous faire regretter le rôle essentiel que la France a tenu dans ce courant fondamental éclairé par l’esprit de René Guénon. • Il en est même quelques-uns, un peu candides, pour espérer que la France s’éveille d’un si long sommeil et sorte du Grand Néant qui est la marque du macronisme.
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• Quelques considérations sur la véritable signification qu’il faut accorder aux idées “folles” de Trump émises ces derniers quinze jours, avant même sa prestation de serment. • S’agit-il d’un projet de reconquête de l’hégémonie américaniste en perdition ? • A cette question, notre réponse tendrait à être négative. • L’évolution serait plutôt la recherche de la situation géostratégique semblable à celle du XIXème siècle, avec des puissances et leurs zones d’influence. • Cette vision théorique se heurte à un chaos qui laisse peu d’espoir.
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• ... Du moins croyait-on qu’avec Trump, ce serait une sorte de Hitler-bouffe : les Woke et leurs amis-neocons nous en avaient tant parlé. • Au contraire, il s’avère que Trump nous réserve quelques surprises intéressantes. • Les Russes l'ont entendu reconnaître qu’il comprenait que l’extension de l’OTAN ait poussé, sinon obligé la Russie à sa politique ukrainienne et à la guerre. • Quant au reste, (Groenland), les choses seront intéressantes.
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Commençons par la prudence et le formalisme russe dans les activités des affaires étrangères...
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• Il nous a pris l’étrange idée de mettre en comparaison symbolique deux événements récents ou en cours, sans aucun rapport entre eux sauf celui de symboles que nous leur attribuons dans le cadre de l’affrontement actuel entre tradition et modernité. • L’un concerne le naufrage d’un navire russe dont les marins rescapés dans un canot de sauvetage se sont vus refuser l’accès à bord d’un cargo norvégien tout proche. • L’autre concerne l’adoption par la Force aérienne chinoise de traitements pour leurs pilotes remontant au Vème siècle.
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• D’un côté, il y a un complet durcissement de la direction russe, jusqu’à Poutine lui-même qui fait désormais ce que Mercouris nomme des “discours de guerre”. • Si l’orientation des choses ne changent pas ra-di-ca-le-ment, la Russie fera la guerre, comme tout le monde, à l’OTAN, semble étrangement le souhaiter. • D’autre part, l’assassinat du général Kirillov, à Moscou, est vu par certains comme une opération du Système contre les changements politiques possibles avec Trump. • Autrement dit : Kirillov comme avertissement pour Trump.
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• Quelques remarques de grand intérêt, d’une revue professionnelle américaniste de haute valeur (‘Military Watch’) sur l’avion de combat russe Soukhoi Su-57, qui intègre la technologie de la furtivité (‘stealth technology’). • Les Russes agissent d’une façon très spécifique : au contraire des USA, ils font en sorte de n’être pas prisonniers de cette ‘stealth technology’. • Cela relève d’une “tradition” russe qui est de ne jamais tout céder à la modernité (ici, les technologies) : la “tradition” de ne jamais écarter la proximité de la tradition.
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• Elon Musk s’est aperçu de l’existence du F-35 (ex-JSF), pour lui décocher une volée de flèches venimeuses pour son absence complète d’efficacité et ses ennuis sans fin. • Il est vrai que le F-35 continue à nous intriguer par l’accumulation de catastrophes qui l’affectent, – par exemple lorsqu’il s’avère qu’il n’a pas assez d’électricité pour rafraîchir son armée d’ordinateurs. • Musk va conduire, avec Rawaswamy le nouveau ministère “de l’efficacité gouvernementale” le DOGE). • S’intéresseront-ils directement au JSF-F-35 ? Ce n’est pas du tout impossible.
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• Un développement inattendue de l ‘affaire des ATACMS et ‘Storm Shadow’ tirés d’Ukraine vers la Russie d’avant-2014, avec autorisation sinon encouragement de UK et des USA. • C’était une des “lignes rouges” finales de Poutine. • La “riposte” russe a été inattendue : l’utilisation contre un objectif ukrainien d’un nouveau missile hypersonique russe, le ‘Orechnik’, successeur ultra-avancé des SS-20 de 1977. • Le message des Russes étaient consistait à dire clairement aux Européens : “C’est ce que nous utiliserons contre vous si vous continuez”.
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• Au travers d’une interview du ministre de la défense-désigné Pete Hegseth faite avant sa nomination par Trump, on peut avoir une idée précise de la façon dont il envisage son travail. • Priorité des priorités : la chasse à tout ce qui relève des “conneries-Woke” comme il dit, y compris la chasse aux généraux. • Ce n’est pas une tâche accessoire : l’administration Biden, qui a favorisé au maximum l’infection-Woke, a totalement transformé la psychologie et le comportement des forces armées, et très fortement diminué leurs qualités combattantes.
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• C’est un étrange sujet que nous avons là : une “forêt russe” (il n’en manque pas, – c’est-à-dire une “forêt de missiles”). • Nous revenons bien entendu sur le sujet principal de notre perception d’une révolution militaire avec le missile ‘Orechnik’ dont la puissance équivaut à celle d’une bombe un peu plus puissante que celle d’Hiroshima, sans la dévastation atroce du chaos et de la lèpre radioactive. • Notre constat, qui s’inscrit dans une réflexion en cours depuis le printemps 2022, s’appuie d’une façon pragmatique mais très forte sur des précisions données récemment par le chef des Forces Stratégiques Russes. • Ce constat tend à faire des missiles balistiques des instruments actifs et dynamiques du champ de bataille courant, donnant ainsi au concept de dissuasion une dynamique nouvelle, etefficace pour atténuer des tensions et écarter des conflits dévastateurs sans humiliation.
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• Le président de la Fédération de Russie a annoncé une nouvelle sensationnelle qui laisse en général le monde des “experts” (de l’Ouest) indifférents sur les plateaux TV. • Il a déclaré que le missile ‘Orechnik’ changeait toute la stratégique nucléaire du fait du rôle qu’il pouvait jouer dans la dissuasion, aussi bien que dans l’action opérationnelle effective. • Cette phrase, prononcée hier, est effectivement fondamentale : « ...Un nombre suffisant de ces systèmes modernes... nous mettent tout simplement extrêmement proche du fait qu'il n'est pratiquement plus nécessaire d'utiliser des armes nucléaires. » • Nous dirons modestement que c’est un changement fondamental qui touche à peu près tout le monde, des Houthis aux porte-avions géants, jusqu’aux sous-marins lanceurs d’engins nucléaires.
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• Alors que les deux “sous-crises” majeures de la GrandeCrise parviennent à un point paroxystique en même temps et sur le même rythme, et malgré toutes les tragédies des morts et de la violence, tout se concentre de plus en plus aux USA. • Tout comme le héros d’Hergé, on a vu “Zelenski en Amérique” ; mais lui, il sème le désordre et impose la radicalisation des positions. • Aujourd’hui, l’Ukraine est au centre de la décision et du désordre aux USA. • Comme l’écrit Eric Zuesse : « L’élection présidentielle américaine porte désormais essentiellement sur la question de savoir s'il faut ou non déclencher une troisième guerre mondiale pour l'Ukraine. Cette question éclipse toutes les autres. »
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• On admirera, avec réserve et discrétion mais tout de même un certain entêtement, la façon dont les crises, – ou “subcrises” si l’on veut, –s’additionnent sans jamais se clore. • Du vertige ukrainien à l’indifférence iranienne pour nos leçons de morale, de la maîtrise russe à la patience russe (même Netanyahou fait des clins d’yeux à Poutine), notre civilisation sombre avec la majesté et les certitudes du plus grand et plus puissant paquebot du monde. • Le pire nous est promis mais personne ne recule ni ne l’emporte. • Bref, “The Harder they Fall”.
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• La décision US de baser en Allemagne des missiles de théâtre de moyenne et longue portée (jusqu’à 5 000kilomètrers) à partir de 2026, ressuscite la fameuse crise des euromissiles des années 1979-1983. • L’indifférence extraordinaire du monde politique et du public allemands pour cette décision nous change par contre complètement par rapport à 1979-1983 qui vit les plus impressionnantes manifestations anti-nucléaire de la Guerre Froide. • Un ancien officier suédois évoque les mesures de rétorsion que les Russes devront envisager à partir de 2026, qui doivent impliquer une capacité d’atteindre le territoire US comme les missiles US ont la capacité d’atteindre le territoire russe. • Il cite notamment des bases russes dans un pays d’Amérique Latine, ou dans l’extrême Nord-Est de la Russie, pouvant toucher l’Alaska et le Nord de la côte Ouest des USA.
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• Cris et gémissements divers encombrent aujourd’hui les dépêches et communiqués officiels de nombre de personnalité européennes sur l’avenir de l’OTAN et de l’atlantisme si Trump est élu. • On s’intéresse donc plus précisément à la situation que révèlent ces plaintes sans fin d’un troupeau de moutons politiques placés aux commandes de la carriole de l’UE, qui ne cesse d’affirmer son allégeance à l’Amérique globaliste et se désole de la voir devenir de plus en plus trumpiste. • Cette espèce d’immense et morne plainte se fixe très précisément sur le sort de l’OTAN que les moutons, très moutonniers, voient menacée d’un sacrifice épouvantable du fait de l’horrible personnalité et du dessein catastrophique de Donald J. Trump. • Certains pourraient juger que c’est une tempête dans un verre d’eau à peine trempé de whisky et que tout se poursuivra selon la politiqueSystème. • D’autres pas, et croient qu’un déluge menace. • Notre jugement irait plutôt du côté du déluge.
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Les chefs des forces stratégiques américanistes ont vraiment très-peur des armes hypersoniques stratégiques des Russes et ils le clament dans ces temps des irresponsables dirigeants politiques qui jouent au jeu de la guerre nucléaire comme on joue aux billes dans la cour de récréation de l’“Écolé Primaire Emmanuel Macron”. • Car, au bout du bout du compte et quoique ses vassaux européens fassent, c’est bien l’Amérique qui est concernée au premier chef par les conséquences et les perspectives qui pourraient découler d’une victoire russe quasi-complète en Ukraine. • Mais rien ne se fait vraiment dans une Amérique paralysée dans une sorte d’absurde jeu de haines antagonistes. • Voyez combien les alarmes à propos des armes hypersoniques russes du général Cotton, chef de STRATCOM en mars 2024, ressemblent à celle du général Hyten, chef de STRATCOM en mars 2018 : rien n'a été fait. • Plus que jamais, l’idée d’armes stratégiques hypersoniques à charges conventionnelles apparaît comme un moyen hypothétique de lancer victorieusement une Troisième Mondiale sans goûter au nucléaire.
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• Cette fois, nous relevons le gant : non, mille fois non, Biden n’est pas une marionnette qu’on manipule à volonté. • Dément sénile, corrompu, d’une sottise et d’une inculture au-delà de la moyenne des cancres, on veut bien, – mais marionnette, jamais ! • Au contraire, Biden est l’accomplissement presque parfait de l’accomplissement de la politiqueSystème activée dans sa phase finale en 2001-2003 par le couple Bush-Cheney. • Depuis, personne n’a pu ralentir sa course, malgré qu’Obama et Trump ait par moment tenté de le faire, en toute honnêteté. • Biden, lui, par contre, est tout à fait dans son élément, et c’est pour cette raison qu’il n’est pas une marionnette, mais au contraire un parfait exécutant, une sorte de Murat des Quatre Cavaliers de l’Apocalypse. • Ce n’est pas une mauvaise chose puisqu’alors, il conduit cette politique de surpuissance vers son autodestruction. • A moins qu’il ne soit pas élu, dira-t-on ? Les élections présidentielles 2024, – c’est vrai, où avions-nous la tête ! • Alors, puisqu'il le faut décidément, nous ferions la révolution comme ces fous de Français.
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• On peut dire avec certitude : 2023 fut l’année de l’entrée en agonie, en “phase finale” dit la ‘science’ médicale, de ce qu’on peut nommer indifféremment “l’empire américaniste” ou “le complexe du pouvoir américaniste-occidentaliste sur le monde”. • Donc, selon Mercouris, « ce qu’on peut désigner pour l’instant comme l’année la plus importante du XXIème siècle ». • Pour tout le monde sauf les fous Biden-neocon, qui pour s’en réjouir qui pour le déplorer, 2024 est l’année où nous entrons en terra incognita, ou encore « in Uncharted Waters ». • Il serait d’acceptable logique de mettre en parallèle ce 2023 et l’année 410 qui vit l’investissement de Rome par les Wisigoths d’Alaric, événement qu’on a coutume symboliquement d’en faire la chute de l’empire romain (il ne s’agit pas de la seule invasion de Rome, mais le symbole est là). • En comparant les deux évènements, on remarque l’extraordinaire vitesse de la connaissance de l’événement-2023 et l’extraordinaire paresse du jugement atrophié caractérisant notre attitude-2023. • On s’interroge : où se trouve donc le progrès ?
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• Pour un immédiat rafraîchissement des mémoires, s’il y en a : ‘Moby Dick’, c’est le chef d’œuvre de Melville, mais c’est aussi le surnom donné au Pentagone, à la fin des années 1990 par le secrétaire à la défense (et poète) Cohen. • Et que peut ‘Moby Dick’ aujourd’hui ? Pas grand’chose, à vrai dire. • Une analyse comme bien d’autre, – celle de Michael Maloof, ancien analyste principal de la politique de sécurité au Pentagone, – rencontre un sentiment général : les Etats-Unis « ne seraient pas en mesure de mener une guerre sur un seul front à l’heure actuelle, étant donné l’épuisement de nos ressources et de nos réserves. » • Du temps de la Guerre froide, un tel constat était impossible, impensable et relaps. • Aujourd’hui, c’est une mesure de l’effondrement des États-Unis, une telle analyse ayant d’autre part un impact direct sur la stratégie qu’on n’est plus capable de mener, par crainte, par panique, par souci de sa position bureaucratique. • Or, il se trouve que le symbolisme spirituel de ‘Moby Dick’ est au milieu de tout cela. et qu'il est tout à fait à sa place, comme un révélateur.
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• « Toutes les armées [en Europe] se préparent à l'éventualité d'un conflit de haute intensité », nous dit Pavel, général tchèque et Otanien devenu président de son pays, moustaches et barbe en bataille. • Cette intervention, comme d’autres du genre, caractérise un climat très “tendance” en Europe : se préparer à en découdre directly avec la Russie, puisqu’il s’avère que l’Ukraine peine bien beaucoup à remplir sa part du contrat. • Pour l’expliquer, Alexander Mercouris n’a qu’un mot : “panique”, – par exemple, que les citoyens US en aient marre du zombie gâteux et rappelle Trump à la Maison-Blanche, ce qui signifie à coup sûr : un arrangement Trump-Poutine sur le dos des Européens. • Du coup, on ranime la machine à simulacre d’ ‘Ukrisis’, d’ailleurs avec l’aide gracieuse du front Sud Israël-Hamas qui nous offre une phase de pseudo-apaisement. • Ce jeu de ping-pong endiablé entre communicants n’indique nullement, ni une manœuvre ni un complot, non plus que les menaces de guerre, mais simplement ce que signale Mercouris : “panique”, certes, augmentée du qualificatif “hystérique”.
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• L’anecdote a subi l’épreuve du temps pour s’imposer comme l’allégorie de la tragédie grecque elle-même où les acteurs sont emportés par la force de leur destin, – l’allégorie de la grenouille acceptant de porter le scorpion sur son dos pour traverser la rivière bouillonnante et le scorpion piquant la grenouille pour un destin qui est celui de leur mort commune, – ‘Just Because’. • Dans la crise actuelle, la grenouille est américaniste, le scorpion est israélien et le poison est la stratégie du second imposée à leur destin commun. • Il nous faut pourtant prendre garde, car il y a deux crises en une : la première est politique et légaliste, traitant des rapports d’Israël et des Palestiniens et courant depuis 1948 ; la seconde est stratégique depuis le début du siècle, sous la forme extraordinaire d’une stratégie quasiment métaphysique, héritée de la fureur du “fanatisme technologique” du général Curtiss LeMay et abritant les ambitions eschatologiques. • Il s’agit de notre époque crisique, c'est-à-dire l'irrésistible tragédie de la fin de la modernité dans laquelle cette crise-guerre de Gaza s'inscrit en lettres de feu..
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• Un texte présentant une image de la situation générale de l’OTAN avec l’arrivée de Trump. • Texte d’autant plus intéressant qu’il est écrit par un homme politique slovaque, Stefan Harabin, ancien ministre et membre de la tendance prorusse du Premier ministre Fico. • D’une façon générale, les Slovaques doivent être bien informés par les Russes, en raison de leur politique actuelle. • Mise en lumière de situations importantes.
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• Suivant notre précédent texte (Vison-I de Toynbee), il nous a semblé bienvenu de reprendre un texte très ancien de ce site (juin 2002) sur ce philosophe de l’histoire dont l’expérience et le savoir n’ont d’égale que la liberté d’esprit. • Hier, nous parlions de sa vision du destin de la Russie, aujourd’hui, reprenant ce texte de 2002, nous y voyons notamment l’importance qu’il attache au racisme d’origine anglaise né dans les siècles précédents. • Il y voyait le risque de « provoquer une catastrophe générale ». • Possible en 2002, en cours aujourd’hui.
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• L’évolution de l’URSS en “nouvelle” Russie (celle de Poutine) était déjà appréhendée par le philosophe de l’histoire anglais Arnold Toynbee. • La logique du parcours de Poutine correspond à une fonction métahistorique.
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Un texte qui illustre bien les heures sombres que nous vivons, où la stupidité de nos élites voudrait nous obliger à réclamer un avenir de zombies célébrant notre propre servitude. • Tout ne marche pas comme sur des roulettes.
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• On connaît le slogan de Trump, MAGA (‘Make America Great Again’) et l’on pense assez justement, que Trump veut s’attaquer au Système, donc à l’empire. • Alors, que penser de sa lutte contre la dédollarisation ?
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• L’effondrement de la Syrie aura fourni l’occasion d’un très grand nombre d’hypothèses et de descriptions de l’événement. • Voici une version, favorable à Poutine et montrant une étonnante entente Russie-Israël.
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• Comment dépenser inutilement son argent ? • Voyez le Pentagone et le CMI-US à la poursuite de l’hypersonique, également dit-'hyperson'. • Interview du chef du Bureau d'analyse militaire et politique, Alexandre Mikhaïlov.
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• L’atmosphère qui entoure la chute d’Assad et de Damas est finalement assez étrange. • Il y a dix ans, la nouvelle aurait provoqué un tonnerre d’enthousiasme, comme si la civilisation était sauvée ; aujourd’hui, on lui préfère la grande fiesta à Notre-Dame avec un Trump, maudit il y a un mois, encensé aujourd’hui • Est-ce une “défaite” ? Une “victoire” ? Une “humiliation” ? Nul ne sait, ou alors c’est quelque chose d’autre, une de ses crises sans fin mais vieillie et supplantée par d’autres plus vigoureuses. • Avec un texte de Steve Brown.
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• Nous poursuivons notre travail de recollection, de mise à jour, voire de répétition dans un contexte si différent, de divers textes extraits de notre considérable travail autour du “concept“ de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Dans ce cas, nous reprenons un passage déjà publié dans le Tome I, concernant la Renaissance et la façon dont cette période fameuse a créé toutes les conditions essentielles à l’installation de la modernité. • Écrit en 2010, ce passage nous semble aujourd’hui, 14 ans plus tard, bien plus justifié encore par les événements que nous vivons, au point que nous l’inclurons, à peu près dans cette forme, dans le vaste “Projet Tome-III” de ‘La Grâce de l’Histoire’. • Jamais, sans aucun doute, une revisite permanente de l’Histoire avant que l’entreprise d’inversion commencée il y a un demi-millénaire ne l’invertisse complètement, ne nous a paru aussi nécessaire, aussi vitale, aussi eschatologique également en renversant tous les lieux communs, ceux sur lesquels repose notre civilisation aux abois. • En près de 15 ans, les conditions de la catastrophe née il y a 500 ans se sont radicalisées à une vitesse inouïe.
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• Pour suivre la voie tracée par le texte sur le “déchaînement de la Matière” que l’on peut trouver dans cette même rubrique, voici un nouvel extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, et certainement toujours avec les mêmes réserves concernant les capacités du vénérable capitaine PhG à tenir ses engagements. • Cet extrait n’enchaîne nullement sur le précédent mais il nous semble que l’on peut dire qu’il forme un tout lisible qui permet de le lire détaché du reste. • Le “concept” présenté ici est finalement celui de ce que nous nommons la GrandeCrise, et la mécanique métaphysique qui agglomère les différentes sous-crises (ou “subcrises”) qui la composent : Trump et la crise aux USA depuis 2015-2016, le mouvement Woke et le wokenisme qui est peut-être la représentation la plus marquante par son effet de déconstructuration, le Covid, la crise ukrainienne ou ‘Ukrisis’ depuis 2022 et même depuis 2014, et au loin depuis 1991, la crise palestinienne... • Le passage considéré traite essentiellement de l’intégration d’‘Ukrisis’ dans la GrandeCrise.
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• Ce texte, par ailleurs présenté sur notre site comme une mise à jour du ‘Glossaire.dde’ sur ce sujet du “déchaînement de la Matière” du 5 novembre 2012, sans rapport de consultation entre les deux, en toute indépendance, etc. , – n’est pas écrit à l’origine pour la rubrique du site mais est extrait du livre en préparation se prétendant comme la suite de la série de ‘La Grâce de l’Histoire’, – oh, cette partie entamée depuis combien d’années, avec tant de fois un laisser-aller jusqu’à l’abandon temporaire. • Quoi qu’il en soit, nous nous sommes remis au travail, sérieusement cette fois nous assure PhG, car le temps presse. • Le concept du “déchaînement de la Matière” est donc analysé d’abord d’un point de vue métaphysique, mais avec des références constantes avec les événements que nous vivons, que nous jugeons comme devenus métahistoriques depuis 2015-2016. • C’est dire que le concept s’insère nettement et directement dans une tentative d’analyse et de description de la GrandeCrise que nous vivons. • Il est complètement actuel en même temps qu’il est d’une essence métaphysique d’au-delà de l’actuel, établissant ainsi un lien entre les deux.
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• Une reprise qui devrait permettre de situer en perspective les relations entre la France et les États-Unis, certes, mais surtout les malentendus autour de l’américanisme, de l’American Dream, et finalement de la modernité. • ïl s’agit d’un extrait du Tome-I de ‘La Grâce de l’Histoire’, et l’on y trouve, évoqués en arrière-plan ou indirectement, les grands composants de notre concept du « déchaînement de la Matière », qui structure toute notre approche de la modernité, de sa chute et notre ‘GrandeCrise’ en pleine galopade catastrophique.
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• Ce sujet de la rubrique Glossaire.dde sort de l’ordinaire en présentant un événement spécifique, au travers d’un cycle littéraire d’une historicité approximative : le cycle des “Trois mousquetaires”, comprenant Les Trois Mousquetaires, puis Vingt ans après, puis Le vicomte de Bragelonne – ou Dix ans plus tard. • Pour nous, il s’agit d’une séquence de reproduction symbolique, à placer dans un cycle de “répétition symbolique” comprenant plusieurs reproductions symboliques à la fois chronologiques mais avec des périodes de chevauchement, opérationnalisant ainsi un “processus de subversion, de résistance et de chute”. • Mais le cycle des “Trois Mousquetaires” a aussi une valeur propre, hors du temps chronologique, qui lui donne une dimension mythique propre : à la fois partie d’un tout (“répétition symbolique”) et tout lui-même (“dimension mythique propre”). • Dans le cycle, les fameux quatre compagnons, chacun avec ses défauts et ses défauts, forment un bouquet de vertus sublimes transcendant chacun d’eux et les inscrivant dans la vérité métahistorique comme des mythes qui rendent compte de la grandeur, de la beauté et de la nécessité de sauvegarde que représente la Tradition. • En ce sens, tout en étant littérature, ils ont échappé à la littérature et à leur créateur pour entrer dans cette galerie unique des transmetteurs de la Tradition, nés directement de la Tradition Primordiale et dénonçant en l’identifiant, par leur contre-exemple métahistorique, la catastrophe de la modernité.
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• Implicite derrière les évènements crisiques progressistes-sociétaux en cours, particulièrement aux USA mais pas seulement, on distingue l’ombre des “déconstructurateurs” (selon un terme que nous forgeons nous-mêmes pour désigner les philosophes “déconstructeurs”). • Il s’agit, d’une façon très puissante et dans tous les domaines, de l’“opérationnalisation” d’une pensée philosophique sans précédent par la force et la rapidité de ses effets sur les évènements profonds. • Nous reprenons divers éléments de réflexion s’attachant à un DVD sur l’internet, d’une “confession” extraordinaire de 2002 du philosophe “déconstructurateur” Jacques Derrida sur son processus de réflexion et de création. • Cette “confession” d’un des plus célèbres et des plus talentueux des “déconstructeurs” suggère aussi bien la formidable ampleur et l’aspect absolument maléfique de cette philosophie. • Aujourd’hui, la déconstruction (la “déconstructuration”) règne et fournit la dynamique formidable, à la fois de la surpuissance du Système et de sa mutation simultanée en autodestruction.
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• Ce texte (Volume 19 numéro 20 de dd&e, publié le 10 juillet 2004) saluait l’entrée dans la vingtième année de publication de la Lettre d’Analyse dd&e, devenue le site dedefensa.org. • Une mesure des fantastiques changements qui ont touché la communication et transformé le travail du journaliste en une chronique de la métahistoire.
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• Dans ce texte qui présente une interprétation de la crise de Suez (pour son cinquantenaire lorsqu’il fut publié), on présente un éclairage particulier sur les positions française et britannique. (Texte dd&e du Vol22, n°7 du 25 novembre 2006.) • Une IVème République plus courageuse et indépendante que l’on a dit et un Royaume-Uni déjà à la dérive.
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• Voici notre premier texte de notre nouvelle “rubrique” dite des “Archives-dd&e”. • Il s'agit d'une analyse des conditions de l'attaque contre l'Irak après 9/11 et des conceptions qui se sont installées dans nos esprits : l'événement est plus psychologique que géopolitique. • Cet texte du Volume 19 numéro 19 de dd&e a été publié le 25 juin 2004.
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• Un fait remarquable, quoique largement ignoré ou/et inconsciemment dissimulé, s’est développé dans notre époque, à peu près commencée en 1999-2001 (guerre du Kosovo et 11-septembre) : la réduction fondamentale de la perception catastrophique du fait nucléaire. • Ainsi se développent des situations impensables pendant la Guerre froide, où notamment les deux “superpuissances” nucléaires frôlent la possibilité d’un affrontement direct pouvant aisément enclencher le phénomène de l’escalade jusqu’à la confrontation nucléaire. • Bien entendu, cette sorte de risque, souvent par provocation, est pris essentiellement sinon exclusivement par les USA et, avec eux, par le bloc-BAO, parce que les Russes qui n’ont rien oublié du passé savent exactement ce qu'implique la possibilité d’une guerre nucléaire. • Ce phénomène du “discrédit” du risque nucléaire est donc intimement lié à la décadence accéléré du Système et du bloc-BAO qui le représente, à l’acculturation totale des leçons du passé, à l’envahissement de la pensée stratégique par l’affectivisme, à l’affaiblissement dramatique de la psychologie qui accompagne cet effondrement du comportement et de la perception. • Il ne s’agit pas ici, bien entendu, de faire l’apologie de l’arme nucléaire mais de mesurer l’extraordinaire effondrement de la perception qu’on en a. • Au-delà de ces constats factuels, il s’agit d’une “désacralisation” de la perception de l’arme nucléaire, correspondant évidemment à la perte de tout sentiment du sacré et de la réduction de la métaphysique à sa caricature morale et sociétale, opération standard de déstructuration caractérisant notre contre-civilisation à l'agonie.
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• Le “tourbillon crisique” s’impose, selon notre approche générale et compte tenu des circonstances présentes de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), comme un concept opérationnel fondamental. • Il constitue sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime, qui est effectivement l’effondrement du Système. • Pour nous, le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” et même compressées sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, et même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • Apparu pour nous en 2013-2015 à partir de phases intermédiaires comme “la chaîne crisique”, le “tourbillon crisique” a eu le temps de s’imposer dans son absence de sens et selon un rythme absolument destructeur de l’efficacité de la surpuissance du Système, fournissant ainsi la dynamique qui transmue cette surpuissance en autodestruction. • On trouvera dans ce sujet l’historique du concept pour notre compte, ses effets sur la psychologie, sa correspondance avec le phénomène antiSystème, la description de ses caractères fondamentaux qui concernent son rôle fixant l’importance du “tourbillon crisique” dans ce qu’il constitue une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique, dans “son sens” même (dans son “absence de sens”) ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Pour nous, le concept de “tourbillon crisique” marque une impulsion peut-être finale (nous l’espérons bien entendu) dans le processus crisique d’effondrement du Système.
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• Ce que nous nommons “politiqueSystème” (désormais sans tiret) est un phénomène récent, animé par la logique déstructuration-dissolution, d’une puissance impressionnante (surpuissance) et conduisant à l’autodestruction, et complètement enfantée par le Système. • La politiqueSystème a commencé à apparaître dans toute sa spécificité après l'attaque du 11 septembre 2001. • Elle a pu sembler d’abord politique spécifiquement américaniste (USA) , voire spécifiquement républicaine de tendance hybride-neocon/R2P (avec complicité des démocrates-Système et une opposition des extrémistes et “dissidents” démocrates pour la plupart faussement identifiés comme antiSystème). • Depuis 2006 et surtout 2008-2009, le paysage a changé et la politiqueSystème s’est révélée comme une politique unificatrice imposée par le Système à un certain nombre d'entités nationales et transnationales. • Elle a remplacé toutes les politiques maximalistes du bloc BAO et se réalise aujourd’hui hors de toute logique historique : ce constat conduit à l’hypothèse que cet événement ne peut être que métahistorique. • Les épisodes les plus récents, et spécifiquement l’énorme crise USA-2016 et la suite avec l’élection de Trump confortent radicalement l’hypothèse métahistorique. • (Ce sujet, marqué [II] parce que déjà examiné dans cette rubrique le 17 novembre 2012, décrit une évolution radicale des événements et une évolution à mesure de l’analyse de nos conceptions.)
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• Voici une expression qui, au départ, n’était pas un concept et, par conséquent, n’avait pas sa place donc cette rubrique Glossaire.dde. • Mais l’expression s’est transformée elle-même comme conceptuellement significative, et particulièrement descriptive de la situation que nous vivons. • Elle fait cohabiter deux faits fondamentaux : le premier, que notre époque est une tragédie métahistorique qui a peu, sinon pas d’équivalent dans notre histoire ; le second, que la perception la plus courante est une perception “bouffonne” de cette tragédie, une manière de la dénier en abaissant jusqu’aux abysses sa signification métahistorique. • Nous examinons ce phénomène, explorant ainsi d’une façon féconde notre situation crisique présente, et la mettant d’autant mieux en lumière. • Bien entendu, notre psychologie, ou plutôt la psychologie de ceux qui sont sous l’empire du Système (les sapiens-Système), assume pour leur compte l’entière responsabilité de ce procédé faussaire à un niveau cosmique. • Ce que nous constatons encore, c’est l’échec du concept. • Dans cette situation mise à l'extrême avec l’apparition du The-Donald dans l’élection USA-2016, la présence et l’activité de ce “bouffon” dans un sens antiSystème ont eu comme effet de mettre à nu la tragédie que nous vivons et de disqualifier la dimension “bouffe” faite pour dissimuler cette tragédie.
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• Nous appelons le concept étudié ici “affectivisme” à partir du terme ancien que nous employions d’“affectivité”. • Pour être vraiment complet, au reste, nous pourrions avancer l’expression “affectivisme-postmoderne” tant ce phénomène d’affectivisme est complètement enfanté par la postmodernité et la définissant par la déroute d’une raison-subvertie, l’épuisement de la psychologie, la fascination de l’apparence, la vulnérabilité à la déstructuration-dissolution. • L’affectivisme définit ce qu’il est très pénible de nommer “politique” avec dans le pot commun de sa définition une apparence grotesque de fausse raison politique, un moralisme écrasant de conformisme, un sentimentalisme de midinette, des épousailles fusionnelles de tout ce qui est narrative, communication faussaire, déterminisme-narrativiste, inversion, désintégration totale de la réalité. • L’affectivisme est la “philosophie politique” de la postmodernité, digéreablre par un rappeur, un “bobo”, un djihadiste, un bureaucrate du Pentagone, un éditorialiste de Libé. • C’est un “djihad psychologique” au service du Système identifié dès 2012 avec la Syrie. • C’est l’air du temps, absence de substance et haine de toute essence concevable, dénonciation de toute pensée principielle ; c’est à la fois grotesque et aussi sérieux qu’une bulle de savon, à la fois l’outil diabolique de la destruction du monde, dans le domaine heureusement de plus en plus restreint de ce que le zombie-Système peut avoir d’influence sur les événements du monde. • L’affectivisme est une forme d’oraison funèbre, de type-rock’n’roll, de notre civilisation. • RIP.
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